Bonjour à toutes et à tous ! Aujourd’hui, je reviens avec un billet plus personnel qu’à l’accoutumée. En effet, j’ai obtenu le Permis B cette année (ENFIN !) et j’avais envie de vous faire part de mon expérience. Ce qui me permet ainsi de faire un bilan quant à mon « parcours du combattant » de ces cinq dernières années (avec une longue pause de trois ans incluse).
Avant-propos : Je tairai les noms des différentes auto-écoles, par respect pour leurs propriétaires. Si ça ne s’est pas bien passé pour moi dans deux d’entre elles, c’est que leur enseignement ne me convenait pas. Et comme il s’agit de ma propre expérience, elle sera très certainement différente de la vôtre. 😉
Par où commencer ?
Pendant longtemps, j’ai longtemps profité de la voiture de mon père et des transports communs. Mais voilà, quand il m’a fallu faire les trajets en train jusqu’à la boîte où je faisais mon stage de M1, je rigolais moins ! Donc j’ai trouvé la motivation pour m’inscrire à l’auto-école juste en face de chez moi et passer le Code de la Route ! Ce qui fut… laborieux !
Bon, j’y suis arrivé au final, mais il a fallu que je change une première fois d’auto-école (car un moniteur qui crie à la moindre mauvaise réponse, ce n’est pas génial en ce qui me concerne). Donc, après deux passages à l’examen du Code de la Route, je suis passé au côté pratique… J’ai alors compris ma douleur !
La conduite : cet enfer (sur la route) !
Autant vous dire que j’ai savouré chacune de mes heures de conduite, pendant des mois et des mois ! Alors, est-ce que le fait que j’avais la tête pleine à ce moment-là a fait que je me suis « planté » ? Ou est-ce la pédagogie de mon moniteur de l’époque qui me ne convenait pas ? Je vous répondrai : un peu des deux ! Ma tête était bien pleine, j’avais des soucis à régler à droite à gauche… Et mon moniteur ne m’aidait pas à progresser, à mon sens (même si j’ai appris beaucoup de choses avec lui).
Ayant été dégoûté par mon deuxième passage à l’examen, j’ai décidé de tout « arrêter » et de prendre ma revanche quand j’y serai prêt ! Il m’aura fallu trois ans pour ce faire, ce qui comptait désormais pour moi étant de l’avoir et rien d’autre !
Le retour derrière le volant !
En 2017 (cette année, donc), je me suis donné un coup de pied au derrière pour retrouver une nouvelle auto-école et obtenir ce foutu papier rose ! Je remercie d’ailleurs l’une de mes amies qui m’a accompagné ce jour-là, pour m’encourager à aller au bout de mon projet ! Et je peux vous dire une chose : je ne regrette pas d’avoir opté pour cette auto-école, puisque j’ai décroché mon Permis B grâce à son gérant !
Une autre amie m’avait, en effet, conseillé d’aller à la rencontre de ce moniteur, qu’elle m’a décrit comme étant à la fois psychologue, pédagogue et « sévère ». Quelqu’un qui sait s’adapter à chaque élève, en somme, mais qui n’hésite pas à vous bousculer quand il le faut. Ce qu’il a été et fait avec moi. Si, au début, ça me mettait beaucoup de pression, ça m’a aidé à m’améliorer et à progresser durant mes leçons !
Par conséquent, j’ai appris à accepter les remarques (positives comme négatives) et, surtout, j’ai dû apprendre à prendre sur moi. Ce qui m’a demandé de me remettre en question, en plus de passer outre ma peur de mal faire ! De plus, il a fallu que je me mette en tête qu’il valait mieux faire des erreurs (même les plus graves) en cours que durant l’examen. Ça a été difficile, or j’y suis arrivé et ça a payé !
Passages à l’examen : l’angoisse et la victoire !
Les cours c’est bien, mais passer l’examen final, c’est mieux ! Ce qui n’est pas une partie de plaisir, je vous l’accorde ! Dans mon cas personnel, je suis tombé sur trois examinateurs aimables comme des portes de prison (dont un qui était un peu trop agressif). Or – ça m’a étonné moi-même –, je suis resté zen deux fois sur quatre ! Et « ironiquement », j’ai réussi au moment où j’étais assez stressé (au point de caler trois fois, quand même !). Au contraire – je me félicite pour le coup ! –, j’étais hyper détendu lors de mon troisième passage à l’examen, car j’avais fait une nuit blanche due au stress. En vrai, je voulais juste que ce soit fait pour rentrer chez moi et dormir !
Note de l’auteur : Je tiens à préciser que cette nuit blanche n’était pas du tout volontaire de ma part ! En me rendant au centre d’examen, je tremblais de la tête aux pieds car je savais que c’était dangereux de conduire en étant fatigué. Je m’attendais donc à tout foirer en beauté de A à Z. Or, j’ai très bien conduit (je vous jure !) et me suis étonné moi-même de ma capacité à gérer mon stress ce jour-là ! Bon, les fleurs de Bach et l’homéopathie m’ont bien aidé à m’en sortir de ce côté-à, c’est vrai ! Mais j’étais très fier de moi ! Et je l’ai été encore plus après avoir appris que j’avais réussi !
L’obtention du Saint Graal : une victoire très personnelle !
C’était l’un de mes gros challenges de cette année 2017 : reprendre la conduite et avoir mon Permis B une bonne fois pour toutes ! Et je peux vous assurer que je ne me suis absolument pas gêné pour le chanter partout ! Car j’en ai eues des réflexions du genre :
- « Oh mais tu n’as pas le permis ? Mais comment tu fais, alors ? Faudrait songer à le passer, hein ! »
Ou des remarques de ce style :
- « Mais tu ne l’as toujours pas ? Tu sais, moi je l’ai eu à dix-huit ans ! C’est tard pour le passer après ! »
Moi, j’ai envie de dire que j’ai pris le temps qu’il m’a fallu pour le passer et pour l’avoir ! Rien de plus, rien de moins. Et ça m’a prouvé qu’en affrontant mes peurs et en me dépassant, je pouvais réussir !
Mes méthodes pour passer le Permis B en toute sérénité (ou presque) !
Cette partie de mon billet sera plus une liste de conseils personnels (en vrac) que j’aurais à vous donner. Encore une fois, vous n’êtes pas obligés de les appliquer à la lettre ! Si vous avez trouvé d’autres astuces pour gérer votre stress, c’est très bien aussi !
- Essayez de vous couper d’Internet et des réseaux sociaux le plus possible, afin d’être moins « énervé » de manière générale !
- Éteignez votre PC et votre portable le soir, pour privilégier la lecture (si vous aimez lire, bien entendu) !
- Personnellement, je privilégie l’homéopathie, la phytothérapie et les fleurs de Bach pour m’aider à gérer mon stress.
- Tenir un « journal de bord » vous permet de savoir en vous êtes dans votre parcours d’apprentissage de la conduite.
- Si vous avez une mémoire visuelle, le visionnage régulier des vidéos sur les vérifications intérieures et extérieures du véhicule aide bien à les connaître.
- N’hésitez pas à aller à la rencontre des gérants des auto-écoles pour leur dire où vous en êtes, le premier contact étant un bon moyen de voir si elles sont fiables.
- Ne vous fiez pas non plus aux prix, surtout s’ils sont bas par rapport à la concurrence. Selon moi, il vaut payer le tarif normal pour une bonne prestation.
- Si vous n’avez pas envie qu’on vous mette trop la pression, parlez-en à des personnes de confiance (qui sauront alors vous encourager durant votre cheminement).
- Enfin, il est important vous vous connaissiez vous-même ! C’est ce qui vous aidera à savoir quel moniteur a la pédagogie la plus adéquate pour vous !
À vous la parole !
Et vous, quelle est/a été votre expérience vis-à-vis du Permis de Conduire ? Avez-vous eu des facilités ou des difficultés pour l’avoir ? Quels seraient vos conseils pour ce faire ? N’hésitez pas à me faire part de votre ressenti dans les commentaires !
J’ai beaucoup aimé ton article ! Tout se fait en temps et en heure, finalement tu obtenus ton permis lorsque tu a été prêt et voilà tout !
C’est important que quelque soit l’activité qu’on démarre de tomber sur quelqu’un qui soit pédagogue et dans la transmission. Félicitation pour ta persévérance, c’est un beau défi que tu as surmonté.
Je suis d’accord à 100% !