[ALBUMS] Critiques Express #11

Bonjour à toutes et à tous ! Les quinze premiers jours du mois de Décembre sont déjà passés et les Critiques Express #11 viennent, entre autres, conclure l’année presque écoulée. L’heure sera donc à l’électro française, avec Mélanie Pain, Garner et Octave Noire. Bonne lecture et bonne découverte !

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Mélanie Pain, Parachute

Mélanie Pain est cette fée à la voix cristalline qui oscille sur la scène musicale depuis déjà une décennie. Son talent vocal, elle l’a mis au service d’artistes/groupes comme Villeneuve et Nouvelle Vague (notamment dans le dernier album en date de ces derniers, I Could Happy). Elle a aussi fait ses gammes en solo avec deux premiers albums, My Name et Bye Bye Manchester. Je ne les ai pas encore écoutés, mais je me pencherai dessus, le petit dernier étant de bonne facture.

Parachute, c’est un troisième opus aérien, dont chaque note raisonne comme une douceur à l’oreille. Comme la piste Là ou l’été, qui me rappelle l’agréable Sounds Like Heaven de Marina Kaye. Il y a aussi Comme une balle, qui est un lointain cousin francophone du Revival de Selena Gomez. Et la ballade Jette, qui fait écho à notre côté fleur bleue enfoui. Soit des chansons dont la pop/électro est soignée, où les vrais instruments ne sont pas étouffés pour autant.

Mélanie Pain offre donc au public un nouveau disque à la fois sombre et léger, par lequel son timbre enfantin nous hypnotise en dix chansons seulement. Un régal, pour ma part.

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Garner, En Plein Cœur (EP)

Après un premier album paru en 2015, le chanteur Garner propose son EP En Plein Cœur. Annonciateur d’une future deuxième galette ou simple passage transitoire ? Qu’importe, Garner séduit d’emblée avec son univers électro sombre, façon eighties.

Hormis la première piste (N’en abuse pas), à laquelle je n’arrive pas à accrocher, le reste équivaut à du dix sur dix pour moi. Que ce soit La nuit tu dors, Les voies sans issues ou Jalouse, on sent les tubes qui auraient pu sortir il y a trente ans et qui, pourtant, sonnent comme datant d’aujourd’hui. D’ailleurs, si je devais aller plus loin, je dirais que Garner est un lointain cousin vocal du stéphanois Bartone. En outre, il excelle également dans le registre des ballades, avec Te souviens-tu et sa nostalgie froide au premier abord, puis chaude aux écoutes suivantes.

En résumé, avec l’EP En Plein Cœur, le chanteur réussit le pari d’allier sa voix sombre à des sonorités synthétiques élégantes. De quoi espérer un album complet en 2017 !

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Octave Noire, Néon

Comme les tons bleu marine de la pochette de Néon l’indiquent, l’album d’Octave Noire sonne plus froid que les deux disques suscités. Que ce soit dans la voix comme dans les mélodies. Ce qui peut moins plaire, je vous l’accorde. Moi-même, j’ai parfois encore du mal avec cet univers qui se veut être « apocalyptique ».

Bien sûr, la mise en avant des instruments organiques est tout à son honneur, comme certaines chansons qui sont dans la veine de la variété me plaisent plus que le reste. My Hand in your Hand me fait ainsi penser à Olivia Ruiz, qu’elle-même aurait pu chanter. La neige en été donne l’impression d’écouter les productions les plus récentes de Mylène Farmer. Sur un tube disco pourrait être inclus dans l’album Appelle-Moi Jen de Jenifer. Dans un autre registre, L’envol rappelle le duo Sati Mata.

Malgré les références musicales sympathiques qu’on peut y trouver, Néon d’Octave Noire me laisse un peu de marbre. Disons autrement que je préfère les chansons de l’album davantage tournées vers le rock et la variété, que celles qui sont purement électro. Cependant, l’ensemble reste honnête et s’accorde bien avec sa voix charmeuse.

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