
Bonjour à toutes et à tous, et bonne rentrée 2025 ! Aujourd’hui, je vous parle du roman Confess de l’autrice américaine Colleen Hoover. Une écrivaine controversée, et décriée pour « romantiser » les violences conjugales et pour ses twists choquants (c’est le cas de le dire, ici). Pour ma part, j’entendais parler d’elle depuis un bon moment et après avoir vu l’adaptation de son roman Jamais Plus au cinéma, j’avais envie de découvrir son univers sur papier. J’ai ainsi lu Confess.
Dans l’ensemble, j’ai bien aimé cette romance dramatique. On s’attache rapidement aux deux personnages principaux, Auburn et Owen. Le fait que l’histoire soit racontée de leurs points de vue respectifs aide vraiment à s’identifier à eux. Et leurs galères et blessures respectives font qu’on a envie qu’ils s’en sortent et qu’ils finissent ensemble coûte que coûte. Évidemment, ce ne serait pas « drôle » si tout leur tombait tout cuit dans le bec. Les péripéties sont donc les bienvenues. Cependant, je dois vous avouer que la fin de la première partie — le roman est divisé en deux volets — m’a achevé, tellement je ne m’y attendais pas du tout !
Sans trop vous spoiler, Auburn et Owen doivent respectivement faire des sacrifices pour l’un de leurs proches, quitte à s’embourber dans une situation dont il leur sera difficile de s’extraire. Pour le coup, je comprends les critiques sur l’autrice. Parce que l’héroïne a beau souffrir de la situation, alors qu’elle se voile la face et ça, ça m’a beaucoup dérangé et mis mal à l’aise. Et puis, les antagonistes sont antipathiques au possible tout en étant vraiment détestables. Vu ce qu’ils font subir à nos tourtereaux, on a vraiment envie que justice soit faite.
Ce qui est le cas. Même s’il faut se l’avouer, la résolution de toutes les intrigues est expédiée en un rien de temps. Après, le roman fait 200 pages et quelques, donc difficile de développer en détail la fin. Néanmoins, j’ai beaucoup aimé l’« épilogue » où on découvre comment Auburn et Owen se sont « rencontrés » pour la première fois. C’était un autre twist de taille, plus plaisant à découvrir cette fois. Et qui fait bien le lien avec le prologue.
Confess de Colleen Hoover est donc une lecture plaisante, non dénuée de défauts cependant. À lire si vous aimez bien les dark romances.
En bonus : un point original que j’ai bien aimé, ce sont les photos des tableaux peints par Owen dans le livre. Ça rend la lecture vraiment interactive, pour le coup.