Bonjour tout le monde ! Après mes dernières lectures en date, je vous parle de deux films avec Blake Lively (actrice que j’adore) que j’ai vus en octobre. Bonne lecture !

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All I See Is You

On commence par All I See Is You (Je ne vois que toi en VF) réalisé par Marc Forster (World War Z). J’avais très envie de le regarder pour découvrir Blake Lively dans un registre autre que celui qu’on lui connaît (la romance, surtout). Et le synopsis m’intriguait, dans le sens où il annonçait une sorte de thriller/huis clos où on s’immisce dans la vie d’un couple parfait en apparence, mais toxique dans le fond. Au final, qu’en ai-je pensé ?

Eh bien, j’ai été très agréablement surpris par le résultat, aussi bien dans la forme que dans le fond. Au niveau visuel, ce long-métrage s’avère très intéressant, dans le sens où on adopte d’emblée le point de vue de Gina. Devenue aveugle suite à un accident de voiture qui a coûté la vie de ses parents, sa perception du monde est différente de la nôtre. Le réalisateur nous fait ainsi voir les choses à sa façon. Ça peut en dérouter certains, mais personnellement, cette approche m’a beaucoup plu. Concernant l’histoire, je l’ai trouvée tout aussi intéressante. En effet, elle nous montre deux personnes qui dépendent finalement beaucoup l’une de l’autre (et pas dans le bon sens du terme). D’ailleurs, le titre du film peut être interprété autrement, dans le sens où il ne s’applique pas forcément à l’héroïne (je ne vous en dis pas plus pour ne pas vous gâcher la surprise).

Au niveau du casting, on se repose surtout sur les solides performances de Blake Lively et Jason Clark. En tout cas, on croit vraiment à leur couple à l’écran. Et je trouve qu’ils correspondent bien à leurs personnages respectifs. Et concernant Blake Lively, je trouve qu’elle parvient à s’éloigner de son image de « poupée Barbie » pour aller vers plus de sobriété, notamment au niveau vestimentaire. Ça fait donc bizarre de la voir porter des vêtements « classiques », mais ça lui permet de mettre plus en avant son talent d’actrice selon moi.

Je vous conseille donc de regarder All I See Is You si vous ne l’avez pas encore vu. Je ne comprends d’ailleurs pas comment il a pu passer inaperçu…

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The Rhythm Section

On enchaîne avec The Rhythm Section (Le Rythme de la Vengeance en VF) de Reed Morano. Il s’agit là encore d’une grosse prise de risque pour Blake Lively, puisqu’elle continue de s’éloigner de son image de « Serena de Gossip Girl » pour mieux nous surprendre. Elle incarne ici Stephanie, une étudiante qui est tombée dans la drogue et la prostitution suite à la mort de toute sa famille dans un crash aérien. Jusqu’à ce qu’elle découvre que ce crash était l’œuvre d’une organisation terroriste et qu’elle décide de se venger. Alors, The Rhythm Section, bien ou pas bien ?

S’il n’y avait pas eu les 20 premières minutes, j’aurais trouvé ce film aussi bon que le précédent. Mais il faut dire ce qui est : le début est vraiment laborieux. La caméra insiste d’ailleurs beaucoup sur la souffrance du personnage de Lively, avec tout ce qu’il y a de plus cliché possible (ou de moins subtile possible). Et l’accent britannique de l’actrice n’est pas crédible une seule seconde. Ça plus l’accent mis sur la souffrance de Stephanie rendent sa performance poussive. Mais quand elle rencontre le personnage de Jude Law (dont je n’ai rien à redire à propos de sa performance), son jeu d’actrice s’améliore et son personnage devient moins « torturé dans l’âme ». Et même si, encore une fois, ça fait bizarre de ne pas la voir aussi bien apprêtée à l’écran, ça prouve qu’elle est capable de se diversifier dans ses rôles. (Bien que j’avoue que le look souillon de son personnage au début m’a bien fait rire.)

Ce récit de vengeance en lui-même est assez intéressant à suivre, car on découvre progressivement le pourquoi de cette conspiration terroriste. Ceci étant dit, le scénario lorgne souvent vers la facilité. Chose étonnante, puisque c’est l’auteur du roman lui-même — The Rhythm Section est adapté du livre du même nom — qui a écrit le scénario. Le scénario aurait donc dû être logiquement plus étoffé. Quant à la réalisation, elle m’a bien surpris, notamment avec ses plans séquences nerveux qui sont bien filmés (notamment la course poursuite à Tanger qui est impressionnante).

Mais en regardant ce long-métrage, on sent qu’il y a eu des soucis pendant et après le tournage — Paramount ne l’a même pas promu avant sa sortie. Et c’est dommage, car dans son genre, il reste intéressant. Donc, même s’il est loin d’être parfait, je pense le revoir avec plaisir.