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Pour oublier la tromperie de Chuck, Blair s’envole avec Serena pour la grande capitale de la mode, Paris. Cette dernière ne sait toujours pas qui choisir, entre Dan et Nate…

Dan reçoit la visite inattendue de Georgina, qui lui annonce avoir eu un enfant de lui…

Nate couche à droite à gauche, afin de consommer sa rupture avec Serena. Mais il ne reste pas célibataire bien longtemps…

Chuck est sauvé in extremis par une inconnue à Prague, après qu’on lui ait tiré dessus…

 

L’inspiration manque décidément aux scénaristes, puisqu'ils ne semblent plus savoir quoi nous dire, après quatre années de bons et loyaux services au sein de l'Upper East Side !

 

Sans être forcément mauvaise ET ennuyeuse (contrairement à la seconde moitié de la saison 3), cette nouvelle saison choisit de puiser dans les vieilles intrigues, qui ont été mille fois exploitées. Alors qu’on nous annonçait du lourd ("comme toujours", vous allez me dire), on doit finalement se contenter de peu. Alors oui, la virée à Paris est la partie la plus réussie de cette saison 4 : qu’il est délicieux d’entendre les accents de Leighton Meester et de Blake Lively, lorsque chacune essaie de parler la langue de Molière. Eh oui, ça n’a (hélas) duré que deux épisodes. Mais passé ce court arc de saison, la série se remet à faire ce qu’elle a toujours su faire : se recycler.

 

Ce qui m’a toujours énervé dans Gossip Girl, c’est que comme beaucoup de séries de la CW (sauf Vampire Diaries et Nikita), c’est que dès qu'une nouvelle intrigue est lancée, on tourne un peu autour du pot, avant de vite laisser tomber. Ça pouvait passer à l’époque de la deuxième saison (sans aucun doute la meilleure de la série, à ce jour), mais là, on y est tellement habitué que ça en devient navrant. Comme, par exemple, Clémence Poésy, jetée comme une malpropre au bout de quatre épisodes (surtout que son personnage était bien écrit). Ou comme le deuxième arc principal de saison, conclu en même pas dix minutes. Une série qui ne semble donc pas s’assumer.

 

Ce que j’ai, par contre, bien aimé dans cette saison 4, c’est le développement de grosses intrigues du genre de Desperate Housewives, le talent et l’imagination scénaristiques en moins. Peut-être que l’an prochain, la série devrait se centrer sur un seul arc, et de le développer comme une bonne intrigue policière bien ficelée. Ça la rendrait peut-être bien meilleure que d’habitude. Virer certains personnages ne serait également pas de refus (parce que Rufus ne sert à rien depuis le début). Et qu’on remette Blair et Chuck définitivement ensemble, car là aussi, ça devient saoulant. Autant c’était sympa de les voir se tourner autour, durant la saison 2, autant là, c’est d’un ennui mortel.

 

Ça ne veut pas dire que cette quatrième saison est d’une nullité infâme. Disons que c'est le petit plaisir dissimulé qu’on décide de s’accorder chaque semaine, quand on a une heure à tuer. Mais si, l’année dernière, ce plaisir se ressentait encore, ce n’est plus pareil cette fois. Cependant, il reste toujours Ed Westwick et Blake Lively pour nous enchanter. Même Leighton Meester est devenue chiante, c’est dire !

 

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