+ Musique > Rihanna, Talk That Talk +
1. You Da One
2. Where Have You Been
3. We Found Love (feat. Calvin Harris)
4. Talk That Talk (feat. Jay-Z)
5. Cockiness (Love It)
6. Birthday Cake
7. We All Want Love
8. Drunk on Love
9. Roc Me Out
10. Watch N’ Learn
11. Farewell
12. Red Lipstick
13. Do Ya Thang
14. Fool in Love
Chez EscapeToCulture.net, il y a des artistes dont on est fan, tant on aime tout ce qu’ils proposent. Et évidemment, on ne pouvait pas passer à côté de Talk That Talk, le sixième album de Rihanna (Riri, pour les intimes). Eh oui, déjà six albums en six ans ! Même Britney Spears n’a jamais osé sortir d’albums en si peu de temps ! Alors qu'on s’attendait à une réédition de Loud, qui avait encore de beaux jours devant lui. Mais qu’importe ! Rihanna, en bonne fille généreuse, nous gratifie de nouveaux tubes commerciaux, comme elle sait si bien les faire.
Ce qui est drôle, c’est que MTV a quand même osé comparer Talk That Talk au très controversé Erotica de Madonna. Oui, rien que ça ! Alors peut-être que, au niveau des paroles, les deux albums se rejoignent (quoique la Madone est vraiment la seule à savoir parler de sexe) mais, musicalement, on ne va peut-être pas pousser le bouchon trop loin. Certes, on aime Rihanna de tout notre cœur, mais voilà quoi. Bref, voyons de plus près ce que nous offre ce Talk That Talk.
Déjà, contrairement à Loud, où Riri avait repoussé ses limites de chanteuse commerciale, tant elle avait réussi l’exploit de nous faire aimer sans exception les onze titres qui le composaient (on fredonne encore, d’un air coupable, les fameux "Rhum pomme pomme pomme" bien à la française de chez nous), Talk That Talk est un peu mou du genou, de ce côté-là. Car, il y a beau avoir de gros hits en puissance, du genre You Da One et Watch N’ Learn, on reste un peu sur notre faim, malgré le fait de l'avoir écouté de nombreuses fois. Alors, du fait qu’elle soit désormais en surchauffe, Rihanna serait-elle en train de régresser peu à peu, pour revenir à l’époque pré-Good Girl Gona Bad ?
En fait, les titres de l’album peuvent se classer en deux catégories : les futurs hits incomparables, qui iront bientôt rejoindre les onze #1’s de la belle au panthéon du top ; les chansons juste écoutables, mais tout de même faiblardes.
Dans le premier groupe, on retrouve You Da One (un titre R’N’B saccadé, à l’ambiance langoureuse et sensuelle), Talk That Talk (la belle collabore une nouvelle fois avec Jay-Z, ce qui donne ainsi une chanson entêtante, qui nous ferait presque oublier Umbrella), Watch N’ Learn (qui nous rappelle, avec nostalgie, l’ambiance des îles, à l’image de Man Down et de If It’s Lovin’ That You Want, avec beaucoup plus de punch) et Red Lipstick (une chanson électro sensuelle et dirty comme il faut, un véritable plaisir jubilatoire, en somme).
Dans le second groupe, on en retrouve un paquet, cette fois : Where Have You Been (tubesque, mais peut-être trop bourrine sur les bords), We Found Love (même chose, même si j’adore l’ambiance mélancolique qui s’en dégage), Cockiness (un titre coquin comme je les aime, mais qui est très mal produit ; seuls les "I love it !" incessants sont véritablement ennivrants), Drunk on Love (une chanson sympathique, mais à laquelle il manque clairement quelque chose pour en faire un tube), Roc Me Out (même chose) et Do You Thang (qui est, pour moi, un sous-Umbrella). Quant à Birthday Cake, la chanson s’écoute, mais je n’arrive toujours pas à comprendre l’intérêt de l’avoir mise là (surtout qu’elle est coupée en plein milieu).
Concernant les ballades, il faut s’attendre au meilleur comme au pire, avec Rihanna ! Dans ce cas-ci, ça passe "couci-couça". On retient avant tout Fool in Love, une jolie composition aux accents électro, qui rappelle The Last Song dans l’air. Vient ensuite Farewell, sorte de California King Bed vraiment déprimant, mais tellement beau pour qu’on passe à côté. Enfin, on termine avec We All Want Love, qui oscille entre le passable et l’insipide.
Vous l’aurez sans doute compris, on est d’humeur plutôt tiède, lorsqu’on écoute ce nouveau Rihanna. Et, en même temps, on finit forcément par y succomber, à force de vouloir trop l’écouter. Et comme on est sympa, lorsqu’il s’agit de Rihanna, on laissera passer... pour cette fois.