+ Musique > Madonna, Confessions on a Dance Floor +

 

1. Hung Up

2. Get Together

3. Sorry

4. Future Lovers

5. I Love New York

6. Let It Will Be

7. Forbidden Love

8. Jump

9. How High

10. Isaac

11. Push

12. Like It Or Not

 

Avec de l'obstination, on arrive à aimer des albums, qu'on détestait au départ pourtant. On arrive ainsi à écouter des albums d'artistes qui, pourtant, n'ont plus rien à prouver. Et si je vous que Madonna fait partie de ces "grands", vous préférerez fermer les yeux plutôt que de lire la suite de mon article.

 

Madonna, à mes yeux, c'est la perfection musicale parfaitement incarnée. Quand sont arrivées ses Confessions On a Dance Floor, je n'en pouvais plus d'attendre sa sortie (la pochette, à elle seule, arrivait à me faire saliver). Et voilà que le premier single, Hung Up, arrive enfin sur les ondes ! Et que la déception pointe le bout de son nez ! Je ne peux qu'être choqué par cette "nouvelle" chanson que nous propose la Madone : une vulgaire reprise ! J'essaie de passer outre, mais je commence à appréhender la qualité de ce futur nouvel opus.

 

Peu importe, le jour de sa sortie, je décide d'entendre les confessions que la grande dame a à nous faire, et là : grosse déception ! J'ai du mal à aimer ce son disco et dance qui englobe cet album. Alors, comme je l'ai dit au début de cette critique, je me suis obstiné à le réécouter, jusqu'à y trouver une chanson que j'aime, et ça a payé ! Ainsi, en Mars 2006, je me précipite chez le disquaire le plus proche et revient chez moi avec le CD, après avoir dépensé une dizaine d'euros pour ce que je ne qualifierai pas pour autant de "petite merveille" (au contraire de Ray Of Light).

 

Car les confessions de Madonna, ce sont surtout de bons prétextes pour la chanteuse de nous inviter à aller danser en boîte, soit un moyen de rattraper le coup après l'échec commercial d'American Life. Et pour le coup, il faut dire qu'elle a mis toutes les chances de son côté !

 

Elle appelle donc à la rescousse le duo Bloodshy & Avant, un an après que ces derniers aient été reconnus grâce au Toxic de son ex-copine Britney Spears (je voudrais dire "comme par hasard !", mais je m'abstiendrai). Les Suédois lui concoctent ainsi How High (qui donne au disque son côté dancefloor) et Like It Or Not (soit une belle manière de terminer un album).

 

Madonna sait également qu'on ne se sépare jamais de ceux qui nous ont beaucoup apportés, puisque Mirwais Ahmadzai lui signe un titre unique (dans tous les sens du terme), Future Lovers. Aders Bagge et Peer Astrom (on ignore d'où sortent ces deux-là, au passage) passent par-là et donnent à la diva de la pop Get Together, titre à la tendance plus techno que dance.

 

Si ce beau monde a apporté avec du talent sa contribution, l'artiste a laissé à Stuart Price (connu également sous les pseudos Thin White Duke et Jacques-Lu Cont) le soin de lui concocter l'album du retour par excellence. On se retrouve alors avec un tas de chansons bien commerciales, bien tubesques, à commencer par Hung Up, bien meilleure en version album (j'adore toujours autant le pont qui fait qu'automatiquement, on se voit au milieu d'une piste de danse en train de danser, comme seuls les danseurs de hip/hop savent le faire).

 

On enchaîne ensuite avec : Sorry et son intro qui mêle, avec brio, violon et dance ; I Love New York, ou quand on mélange l'électro et le rock ; Forbidden Love, ou comment planer tout en se laissant porter par la "vibe" ; Jump, que je ne vous présenterai pas, tant ce titre a l'étoffe du single parfait (écoutez aussi la version d'Axwell et là, vous comprendrez ce qu'est un remix digne de ce nom). On finit par Isaac (un son "oriental" sympathique) et, enfin, le bien sexy Push.

 

Donc, en écoutant cet opus, ne vous attendez pas, de la part de Madonna, à une quelconque évolution musicale majeure. Car, comme moi, vous aurez énormément de mal à l'apprécier.

 

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