+ Littérature > Stieg Larsson, Män Som Hatar Kvinnor +

 

Journaliste économique pour le magazine Millénium, qu’il codirige avec sa meilleure amie (et accessoirement, son amante occasionnelle) Erika Berger, Mikael Blomkvist se voit être condamné par la justice, pour avoir écrit de fausses accusations envers un grand PDG suédois. De plus, le monde prend un malin plaisir à le critique ouvertement. Décidant de démissionner du journal pour lequel il a donné corps et âme, il se voit être soudainement contacté par Henrik Vanger, un vieil homme de 82 ans et ancien PDG. La raison : sa nièce, Harriet, est portée disparue depuis 40 ans, et son oncle tient à savoir ce qui lui est arrivé. Même si, pour lui, il y a sans aucun doute un meurtre caché. D’abord réticent, Mikael accepte finalement sa requête…

 

Si je n’avais pas été tenté de voir le film, aurais-je davantage apprécié le livre ? Une question que je me posais, durant ma lecture de ce premier tome, de temps à autre. Même si je suis toujours parti du principe qu’un livre est prenant, surtout lorsqu’il prend en compte certaines exigences du lecteur. Pour résumer : Millénium avait l'air prenant, à cause de son adaptation sur grand écran. Or, non seulement les différences entre les deux versions existantes sont nombreuses (et parfois, Niels Arden Oplev s’est permit de réécrire certaines détails, trop pesants pour un long métrage de cette envergure), mais certains détails sont tellement pesants qu’on se désintéresse très vite du roman, si bien qu’on est heureux lorsque quelques rares fils de l'intrigue sont démêlés. Cependant, il faut avouer que la fin est exaltante et nous donne envie de lire la suite, quitte à être de nouveau berné et s’ennuyer ainsi aux côtés de Mikael Blomkvist. Car si ce dernier est totalement dénué d’intérêt, on est fasciné par Lisbeth Salander, et ce, dès la première seconde. Tout ce qui la concerne la rend attachante, ce qui nous pousse ainsi à l’aimer. Le personnage le plus intéressant (et aussi le plus complexe) de cette saga. Stieg Larsson ne convainc donc guère avec ce premier volet, en se noyant dans des passages surdéveloppés, qui provoquent plus l’agacement du lecteur qu’autre chose.

 

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