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Bliss a dix-sept ans et participe à tous les concours de beauté de la région, pour faire plaisir à sa mère. Cette dernière pense qu’il n’y a que comme ça que sa fille pourra s’en sortir dans la vie. Sauf que cette dernière en a marre. Elle en a marre de la bourgade paumée où elle vit, si bien qu’elle fera tout pour partir de là. Et quand avec sa meilleure amie, elles vont voir un match de roller derby, Bliss a une révélation : et si c’était ça, son ticket de sortie ? Très vite, la jeune fille enfile de nouveau ses patins Barbie, pour cartonner sur la piste !…
Drew Barrymore en tant que réalisatrice, c’est un sacré événement ! On avait du mal à y croire et, pourtant, voici son premier film ! Et avec Ellen Page en tête d’affiche, ça donne quand même envie ! On a pourtant ouï dire que son film ne réinventerait pas le cinéma d'auteur, même si elle a reçu de bonnes critiques, pour la plupart. Néanmoins, c’est avec un sentiment de déception que je ressors de la salle, après avoir vu Bliss.
Déjà, il y a les acteurs, des acteurs au charisme inexistant, qui interprètent des personnages clichés. Même Ellen Page, qui ne donne, par ailleurs, aucune âme au sien, c’est dire ! Le scénario est téléphoné, et malgré quelques scènes fortes, la sauce tourne au vinaigre. L’humour, un sombre dégoulinant "trash", nous agace. Enfin, la critique faite sur l’Amérique (avec le culte voué à Dieu et tout le tralala) ne nous convainc pas. Tous ces éléments décrédibilisent ainsi Drew Barrymore, qui a encore du chemin à faire derrière la caméra.
Néanmoins, il en ressort quelques éléments positifs dans Whip It. Déjà, les scènes de roller derby sont très bien filméeet redonnent un peu de peps à l'ensemble. Ensuite, la bande originale est excellente. Tout ça fait qu’on a envie d’enfiler ses paires de rollers, pour aller sur la piste avec les personnages.
Whip It est donc décevant. Mais comme il s’agit du premier essai de Barrymore, on donnera une deuxième chance à cette dernière.