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Depuis la mort de sa femme Ellie, Carl Fredricksen a perdu goût à la vie. Le jour où il agresse, sans le vouloir, un inconnu, la police lui annonce qu’il est expulsé de sa maison, pour être emmené en maison de retraite. Ne voulant pas terminer son existence ainsi, il décide de réaliser le plus grand rêve d’Ellie : s’envoler en Amérique du Sud, à l’aide de milliers de ballons attachés à sa maison. Un élément perturbateur va cependant gâcher le voyage : Russell, un jeune scout de neuf ans agité et bavard. Bien que tout les sépare, ce duo va pourtant vivre une aventure au-delà de leur imagination, et faire des rencontres pour le moins étranges…
En sortant de la salle, j’étais encore secoué de l’intérieur. Jamais un Disney-Pixar ne m’aura autant ému depuis… Le Bossu de Notre-Dame !
Contrairement à Wall-E, qui ne tenait pas toujours ses promesses, Up est brillant sur tous les aspects. Evidemment, dire que la forme est mauvaise relèverait de la pure mauvaise foi : dans le domaine de l’animation, Disney et Pixar sont les rois. Mais j’ai rarement eu du mal à me retenir de pleurer face à un film ! Quand je vois Bob Peterson qui ose aborder des sujets sensibles, comme le divorce et la perte d’un être cher, ça me fait repenser au moment où Belle quitte la Bête et que celui-ci hurle sa douleur, ou encore au moment où la Bête (toujours) se laisse mourir face à Gaston, dans La Belle et la Bête. Ça m’avait déjà bouleversé à l’époque et, aujourd’hui, je me rends compte que je suis encore émotif devant un dessin-animé. Et pourtant, rien n’était imprévisible dans Up, mais la magie opère et, ainsi, nous envoûte. Un très beau chef d’œuvre d'animation qui nous séduit, enchante et attendrit, grâce à ses personnages, à son histoire, à sa morale, à ses graphismes, à ses gags, à ses scènes tristes… Bref : TOUT !