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Ely et Lila partagent toutes les deux le même rêve : faire partie de la haute société parisienne, chic et glamour. Quitte à inventer quelques petits mensonges de temps à autre, histoire de bien se faire voir auprès de ces gens, qui méprisent les banlieusards comme elles. Sauf que les petits mensonges vont très vite devenir de gros mensonges…
On sent bien que Tout Ce Qui Brille est le premier film de Géraldine Nakache en tant que réalisatrice, à cause d’éléments traîtres. Et pourtant, son film réussit à nous emporter dans son tourbillon de bons sentiments et de superficialité (presque bien dissimulée).
Si le premier quart d’heure ne nous convainc pas vraiment, avec des gags téléphonés et une peinture sociale pas vraiment réaliste, le reste se déguste comme un chamallow rose géant, dont il ne faut pas pas trop en abuser, cependant. Car même si l’humour est bien loin d'autres comédies françaises, Tout Ce Qui Brille s'apprécie juste pour ce qu’il est : un petit film girly sans prétention, avec ses moments clichés, mais sincères également, qui surprend néanmoins par son réalisme.
Il y a, en effet, beaucoup de scènes touchantes, qui parviennent d'ailleurs à nous mettre la larme à l’œil. Beaucoup d’humour également, un peu facile, certes, mais pas lourdingue (même Audrey Lamy, c’est dire). Le film est également réaliste, mais n’évite pas les clichés pour autant.
Quant au casting, il est vraiment bon dans l’ensemble : les deux actrices principales sont pétillantes (même si Leïla Bekhti surjoue parfois son personnage), les seconds rôles charismatiques, chacun à leur manière.
Tout Ce Qui Brille, ça a l’air très superficiel en apparence. Or c’est tout le contraire. Il s’agit ainsi d’une belle surprise inattendue dans le rayon français, cette année.