+ Cinéma > The Lord of the Rings: The Fellowship of the Ring +

 

Il y a 2500 ans, le seigneur des ténèbres Sauron a forgé un anneau, dont la puissance lui permettait de dominer le monde. Mais lors d’un combat entre son armée et celle des elfes et des humains, le futur roi Isildur affaiblit Sauron, et s’empara de l’anneau. Mais ce dernier voulut rejoindre son maître et tomba alors entre les mains du fourbe Gollum, puis entre celles de Bilbon le hobbit. Ce dernier, grâce au pouvoir que lui conféra l’Unique, vit sa jeunesse s’éterniser. Le jour de ses 111 ans, il décida de disparaître à jamais, léguant ainsi l’anneau à son neveu Frodon…

 

Depuis le temps que tout le monde en parle, et depuis le temps que je dois le voir, il m’a fallu quand même attendre dix ans après la sortie du premier volet de cette fameuse trilogie pour m’y intéresser enfin. Je voulais d’abord lire le livre La Communauté de l’Anneau, puis voir l’adaptation cinématographique ensuite, histoire de comparer les deux versions. Résultat des courses : je n’ai jamais pu terminer le bouquin (trop de descriptions, beaucoup de passages inutiles, et ça cible surtout un public jeune), et j’ai bien aimé la version ciné dans l’ensemble. Et pourtant, durant ma lecture du livre, j’avais vraiment peur que Peter Jackson ait raté le premier volet de sa trilogie. Mais c’était mal le connaître !

 

En fait, dès les premières minutes où le film a débuté, toutes mes craintes se sont dissipées. La première chose qui nous saute aux yeux, ce sont les décors. A ce propos, personne n’a menti, pas même les détracteurs de la saga : les paysages sont d’une beauté rare, et même ceux réalisés en 3D ne laissent transparaître aucun défaut. D’ailleurs, à ce propos, on sent bien que cette 3D-là date un peu mais, à vrai dire, c’est loin d’être gênant. Par contre, en ce qui concerne la réalisation, je reproche surtout à Jackson de filmer ses personnages de trop près, surtout lors des combats. Pour un film tel que Le Seigneur des Anneaux, il aurait été justement plus intéressant d’avoir des plans d’ensemble (mis à part les plans des paysages).

 

Concernant le casting, même si en lisant le livre, je ne m’imaginais pas du tout les personnages ainsi, il est plutôt bien choisi. Et en plus, les acteurs jouent tous très bien ! Tous parviennent à s’imprégner sans mal des protagonistes créés par J.R.R. Tolkien. Mention spéciale à Viggo Mortensen en homme torturé reniant son passé, à Elijah Wood pour toute l’innocence qu’il dégage, à Ian McKellen pour le côté bienveillant et rassurant de Gandalf, et à Cate Blanchett, qui nous met vraiment mal à l’aise avec le personnage de Galadriel (la reine des elfes).

 

Quant au film en lui-même, il n’y a pas de temps mort, ou alors très peu durant ces 3h20. Bon, il y a quand même quelques longueurs, mais malgré cela, on est toujours autant tenus en haleine. Ce qui, dans le livre, se déroulait en presque 300 pages est "résumé" en à peine 1h40. Après, ce qui m’a le plus dérangé, c’est le montage. C’est une adaptation d’un bouquin, certes, mais certains détails du livre qui étaient, selon moi, importants, sont omis ici, ce qui gâche en partie l'ensemble. Ce qui m’a également beaucoup agacé, ce sont ces nombreux plans de caméra au ralenti, juste pour inciter le spectateur à pleurer avec les personnages. Ça a eu sûrement son petit effet sur beaucoup, mais sur moi, ça ne marche pas !

 

Pour conclure, ce premier volet est assez sympa, et loin d’être parfait. Tout ça pour dire que j’ai hâte de voir le second film, Les Deux Tours. Ah, et j’ai compris que Gandalf n’était pas mort, malgré les tentatives veines du réalisateur de nous le faire croire !

 

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