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Faisant partie des rares survivants du cataclysme qui a décimé la Terre, Lincoln Six-Echo vit désormais dans un monde utopique, rêvant comme ses confrères de rejoindre "l’île", le seul endroit de la planète à avoir échappé à la catastrophe écologique. Et pourtant, Lincoln sent que tout ne tourne pas rond. D’ailleurs, depuis quelques mois, il a la fâcheuse tendance à poser des questions, auxquelles personne ne veut répondre. De plus, il fait incessamment le même cauchemar chaque nuit. Un jour, il découvre par hasard un insecte errant dans l'un des secteurs du centre. Cet élément est le premier d’une série de découvertes, qui en diront long sur l’île et ses mystères…
Un film imparfaite, mélangeant sans mal la science-fiction et le cinéma d’auteur. Et venant de Michael Bay, c’est étonnant ! Sauf que tout n’est pas parfait dans The Island, à commencer par cette ambiance futuriste exagérée. Si d’ici dix ans, il y a des lignes de tramways dans le ciel, je lui dirai bravo !
Passé ça, il y a le duo d'acteurs principaux, Scarlett Johansson et Ewan MacGregor, qui éclipse tout le monde. Ewan MacGregor s’en sort très bien, lorsqu’il joue le gars complètement déboussolé par ce qu’il découvre, puis le mec bourge un peu bête sur les bords. Quant à Scarlett… Ben, c’est Scarlett. Ici, elle est plate et seule son physique compte.
Enfin, il y a le film en lui-même. Le scénario est travaillé, les intrigues sont bien démêlées et la caméra nous offre de jolies séquences, avec une musique qui nous transporte et donne des frissons. Plusieurs questions philosophiques intéressantes sont également posées, et je le redis encore une fois : quand il s’agit de Michael Bay, ça me surprend énormément (surtout quand on voit Transformer 2).
Sans être un grand blockbuster, The Island s’en sort avec les honneurs, surtout parce qu’il réussit à allier deux genres complètement opposés. Et aussi parce que, pour une fois, Bay ose la créativité.