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Parnassus, vieil immortel, parcourt la ville de Londres avec sa bande de troubadours, pour présenter au monde son spectacle, L’Imaginarium du Docteur Parnassus. En effet, ce dernier est un magicien, qui donne aux gens la possibilité de faire un tour dans leur propre imaginaire. Mais ces derniers ne sont pas vraiment attirés par la fantaisie. En attendant, la troupe de Parnassus lutte pour survivre. Tout va pourtant changer le jour où il découvre, pendu sous un pont, un mystérieux homme du nom de Tony…
Un conte moderne bien ficelé, avec une morale intéressante, mais bateau. C’est à la fois bizarre et prenant. L’après-Heath Ledger a été plutôt bien géré. On oserait même penser que son décès n’est pas une si mauvaise chose que ça, puisqu’il a permis au film de Terry Gilliam d’aller plus loin dans la créativité. C’est donc une très bonne idée de donner à Ledger l’apparence de Johnny Depp ou encore celle de Jude Law, lorsque Tony passe derrière le miroir.
Le début du film paraît un peu brouillon, mais les effets spéciaux, les messages cachés et l’histoire font que ça finit par nous plaire. Moi en tout cas, j’adore ce style loufoque assumé, le mélange de la réalité avec le merveilleux étant bien fait. De plus, certaines répliques sont osées.
En tout cas, The Imaginarium of Doctor Parnassus est une belle surprise en cette fin d’année. Par contre, un deuxième visionnage sera nécessaire pour tout comprendre.