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L’une est américaine, réalisatrice de bande-annonce, riche et vient d’apprendre que son fiancé la trompait. L’autre est anglaise et journaliste, vit toute seule dans une maison de campagne avec son chien, et vient d’apprendre que l’homme qu’elle est aime va en épouser une autre. Elles s’appellent Amanda et Iris, et toutes deux veulent fuir ceux qui leur ont brisé le cœur. C’est ainsi qu’elles décident, du jour au lendemain, de s’échanger leurs vies respectives. Amanda s’envole donc pour l’Angleterre paysanne, tandis qu’Iris part pour l’Amérique bourgeoise…

 

La première demi-heure n'annonçait pas quelque chose de top. On sentait que tout était prévisible. Au final, même si les bons sentiments sont de la fête, on passe un bon moment, en partie parce qu’il y a Kate Winslet.

 

Kate, c’est un peu le Johnny Depp féminin. Comme ce dernier, elle choisit toujours avec soin ses rôles, et même si elle joue dans un film "bon enfant", elle nous charmera toujours. Le contraire de Cameron Diaz, elle qui a toujours l’habitude de jouer des potiches hystériques, mais qui sait aussi se montrer plus "docile" et, de ce fait, plus sympathique aux yeux des spectateurs. Une fois n’est pas coutume, Jack Black trouve un rôle qui lui sied à merveille. Tandis que Jude Law trouve bien sa place au sein de ce casting quatre étoiles. Tous interprètent des personnages vus et revus au cinéma, mais quel bon moment on passe avec ces quatre-là ! Kate est d'ailleurs un cran au-dessus des autres, tant cette femme m’enchante à chacune de ses performances.

 

Mais pour que The Holiday soit vraiment appréciable, il faut attendre un bon moment, avant que Nancy Meyers laisse ses personnages évoluer à leur aise. On a également tendance à penser que Cameron irait bien mieux avec Jack qu'avec Jude, et que Kate serait mieux en couple avec Jude qu'avec Jack. Et pourtant, la sauce finit par prendre pour les couples formés, tant ils font tout pour que l’alchimie fonctionne. Quant à la philosophie de la réalisatrice sur sur le fait d’apprendre à aimer, et sur celui de se remettre d’une peine de cœur passée, elle est à la fois belle et un peu niaise.

 

The Holiday s’avère ainsi être une jolie faible amoureuse, malgré un début mou et des scènes clichées. Un beau moment de cinéma, en somme.

 

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