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Norma et Arthur forment avec leur fils Walter une famille sans histoire. Sauf que sur le plan économique, ils sont sur la pente. C’est alors qu’ils reçoivent un mystérieux paquet, contenant une boîte avec un bouton, et la visite d’un inconnu. Ce dernier leur propose un marché : soit ils appuient sur le bouton, et la vie reprend comme si de rien n’était ; soit ils appuient dessus, reçoivent un million de dollars en échange, mais tuent un inconnu quelque part dans le monde. Et ils ont vingt-quatre heures pour se décider…

 

Le synopsis est bateau, mais le film est plus complexe qu'il n'y paraît. Même si la thématique est classique (l’individualisme, soit l’homme qui est prêt à tuer pour de l’argent), Richard Kelly réussit pourtant le pari audacieux d’allier critique sociologique et thriller science-fictionnel. On est ainsi emporté dans un tourbillon de questions, qui sont souvent très abstruses. Ce qui nous amène à nous dire que The Box, c’est un peu LOST sur grand écran (les théories scientifiques en moins), les décors de certaines scènes étant presque fidèles à la série de J.J. Abrams.

 

Pour passionner, The Box compte avant tout sur un scénario aux rebondissements multiples,. Saugrenu en apparence, la réalisation soignée et la mise en scène haletante rendent pourtant le tout très oppressant, et souvent assez imprévisible. Soit un film qui surprend dans le bon sens, tout en dépoussiérant le genre.

 

Il y a également le trio d’acteurs, impeccable jusqu’au bout : Cameron Diaz démontre encore une fois tout son talent, en tenant sûrement là l'un de ses meilleurs rôles à ce jour ; James Marsden livre une performance pleine de justesse ; Frank Langella, quant à lui, pourrait presque éclipser ses partenaires, s’il ne jouait pas seulement un second rôle, tant son personnage nous impressionne, intrigue et horrifie.

 

Pour faire bref, The Box va toujours là où on ne l’attend pas, et n’épuise jamais son sujet. Il reste la fin, qui n'est pas vraiment recherchée.

 

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