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Alors qu’ils sont sélectionnés pour la finale du championnat de street dance, Jay annonce à son crew et à sa petite-amie Carly qu’ils les quittent. Cette dernière devient alors la chorégraphe du crew, mais réalise bientôt que ce job n’est pas forcément évident. Le sort s’acharne sur eux, jusqu’à ce que Carly et sa bande soient remarqués par Helena, directrice de l’Académie de Ballet de Londres…
Le début fait dangereusement penser à Sexy Dance 2 (avec le petit discours de l’héroïne et la musique qui accompagnent le titre du film), tandis que la fin (avec la fameuse chorégraphie finale, désormais inévitable pour tout film du genre qui respecte) rappelle le premier volet de cette même saga. Pourtant, même si c’est du déjà-vu, Street Dance 3D est un bon film de danse… qui se vaut, en grande partie, pour la 3D !
Car honnêtement, je pense que si le procédé n’avait pas été utilisé, le film aurait beaucoup perdu en intérêt, son histoire étant tout ce qu’il y a de plus classique. Encore une fois, on n’échappe pas à l’éternel combat entre deux cultures, qui s’opposent en tout point, ainsi qu’à l’histoire d’amour naissante "à la Shakespeare" (romance qui est, par ailleurs, très mal amenée et, de ce fait, bâclée). En fait, là où le film parvient à surprendre, c’est avec le personnage de Jay, passé dans le clan de l’ennemi. Alors que je m’attendais plus à un triangle amoureux, avec des "rebondissements" comme il en faut (par exemple : une bagarre entre Jay et Tomas, histoire de bien souligner la rivalité, presque inexistante, des deux groupes). Par contre, on se serait bien passé des ralentis, qui sont faits après le moment où Carly découvre la trahison de Jay et juste avant la chorégraphie finale. Tout ça donne lieu à du manichéisme, qui n'est pas vraiment le bienvenu, le film ne misant pas forcément sur les scènes tire-larmes en tout genre. Quant aux acteurs, ils sont corrects, ce qui est un bon point supplémentaire.
L’intérêt majeur de Street Dance réside donc dans la 3D, bien justifiée ici. Si bien qu’on s’immerge complètement dans le décor, même lorsque le procédé n’est pas très utile (les meubles, par exemple, qui nous donnent l’impression d’être dans la même pièce que les personnages). Ce qui fait également que les différentes chorégraphies sont impressionnantes. J’ai, cependant, été déçu par la scène de danse finale (le mélange danse classique/street dance est mal fait, selon moi). En ce qui concerne la bande originale, elle est très bonne.
Un bon film de danse, en somme, auquel la 3D apporte un plus non négligeable.