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Will Rodman est un jeune scientifique éminent, qui cherche à créer un remède contre la maladie d’Alzheimer. Testant ce nouveau vaccin sur des singes, il se rend vite compte que les facultés intellectuelles de ces derniers se décuplent à vitesse grand V…

 

Je n'ai pas forcément détesté ce préquel/remake/reboot (en fait, on ne sait pas trop de quoi il s'agit) de La Planète des Singes. Mais bien qu’intéressant d’un point de vue philosophique, le film laisse un désagréable goût d’inachevé.

 

Très peu de blockbusters réussissent, en effet, à divertir ET à avoir un scénario intelligiblement intelligent. Vu les tas d’avis positifs que celui-là a récolté, il était donc logique de penser que c’était le cas. A peine le premier quart d’heure entamé, soit on sera attendris jusqu’au bout par ce pauvre singe qu'est César (dont la révolution entamée contre les hommes est totalement justifié), soit on sera attendris tout en gardant une certaine réserve, quant à ce qu’il se passe sous nos yeux (je parle de l’écran de cinéma, hein !). Vous l’aurez donc deviné : je suis de ceux qui restent dubitatifs.

 

Je pense que ce Rise of the Planet of the Apes a été conçu, de telle façon qu’il reste le plus accessible au grand public. Et c’est en gros ça qui tue, à moitié, le film. Alors qu’il aurait pu partir sur quelque chose de beaucoup plus élaboré, philosophiquement parlant, il s’en tient finalement à une histoire banale, où la sempiternelle formule "l’homme est un loup pour l’homme" est reprise ici, encore une fois.

 

Car dès qu’on voit le titre du film, impossible de ne pas deviner la fin. Car d’entrée, à peine on pose notre regard attendrissant sur César version couche-culotte, qu'on sait que l’inévitable se produira : celui de la chute de l’Homme (le grand H n’est pas de trop ici), qui a trop joué avec le feu, une fois de plus. Encore une fois, ça a son petit effet choc (surtout la scène post-générique). Cahier des charges remplis, de ce côté-là.

 

Et bien sûr, il y a le personnage principal, ici un chimpanzé fait en images de synthèse. Sûrement celui qui s’en sort le mieux et qui, par son évolution évidente, réussit à nous émouvoir. Non, parce qu’on s’en tape un peu du père de James Franco (même si c’était pour nous expliquer le pourquoi du comment). Allez, pour être sympa, je vais dire que Pinto et Franco forment un beau couple, et aussi que les autres acteurs jouent bien les ordures capitalistes et avides de thunes à merveille. Sans oublier Tom Felton, encore plus abruti et tête à claques que son personnage de Malefoy.

 

Mais voilà, cette Planète des Singes aurait pu aller beaucoup plus loin, si elle l’avait vraiment voulu. Copie à revoir, pour ma part.

 

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