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Grâce à son physique avantageux, Mini obtient généralement tout ce qu’elle veut. Lorsqu’elle et son beau-père Martin débutent une liaison, ils cherchent alors un moyen de se débarrasser de Diane, la mère de Mini et l’épouse de Martin. Ils vont donc tout faire pour la pousser à bout. Mais leur plan va vite tourner au meurtre…

 

J'entendais parler de ce film depuis un bon moment, étant donné que je suis la carrière de Nikki Reed depuis Thirteen (et non pas depuis Twilight, où elle s’est fait véritablement connaître). Mais la France, toujours en retard, a attendu des années avant de voir débarquer, dans les rayons DVD de ses magasins, Mini’s First Time (Sex, Lies & Murder en VF). Le pitch étant alléchant, il me tardait de voir ce film, "inédit" dans la filmographie de Reed, histoire de voir ce qu’elle valait en dehors d’un film réalisé par Catherine Hardwicke, et en dehors du rôle qui l’a mondialement propulsée sur le devant de la scène.

 

Dès les premières minutes de Mini’s First Time, on est envoûté par la voix et le physique de Nikki Reed. Depuis la saga Twilight, j’avais oublié à quel point cette actrice était divinement belle. C’est clair et net : seul le brun lui va vraiment à ravir, comme ce rôle de garce manipulatrice, fait sur mesure. Elle parvient ainsi à éclipser sans mal ses partenaires plus âgés, d’Alec Badwin, qui s’avère étonnamment crédible en homme dépassé par les événements (surtout qu’il est plus habitué au registre comique), à Luke Wilson, vraiment très bon en inspecteur chieur, en passant par Carrie-Anne Moss, hilarante en mère droguée, toxicomane et paranoïaque. Tous donnent vie à cette série B sans prétention, qui n’avait pas forcément tout pour plaire.

 

Car c'est là que le film pèche. Autant le scénario tient la route jusqu’à la dernière minute, autant le montage est trop saccadé. Quant à la bande originale, elle sonne vraiment ringarde et usée (à croire que l’équipe du film n’avait pas assez d’inspiration pour l’illustrer décemment). Ainsi, on sent que pour réaliser son Sex, Lies & Murder, Nick Guthe manquait de beaucoup de moyen. Néanmoins, certains plans sont réussis (notamment ceux sur le visage de Nikki Reed, ou encore ceux où elle est dans sa BMW).

 

Une série B qui s’avère honnête sur toute la ligne, avec ses qualités et ses défauts. Une découverte du cinéma américain indée à ne pas manquer !

 

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