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Homme à femmes et sans perspective d’avenir, Jamie vit au jour le jour. Après avoir été renvoyé du magasin pour lequel il travaillait, il décide de se lancer dans la vente de produits pharmaceutiques, ce qui n’est pas vraiment chose aisée. Tout se complique lorsqu’il rencontre Maggie, première fille à résister à ses charmes…

 

Un film avec Jake Gyllenhaal et Anne Hathaway met forcément l’eau à la bouche. Un film au titre français naze un peu moins : Love et autres drogues… Mais en passant outre ce détail, dérangeant et futile, on se rend compte qu'il s'agit d'une excellente comédie romantique. Pour une fois, on sent vraiment le talent et la sincérité émaner des acteurs, et bien que la niaiserie semble par moments prendre le dessus, on se régale quand même.

 

Premièrement, parce qu’il y a une forte alchimie entre les deux acteurs principaux, qui démontrent qu'ils ont du talent, une fois de plus. Gyllenhaal se glisse sans mal dans la peau du mec macho, mais au cœur tendre, tandis qu’Hathaway est toute en retenue, dans ce rôle à la fois simple et complexe. Une prochaine nouvelle nomination aux Oscars pour elle ? Ça se pourrait bien. Ajoutons à cela un second rôle détonnant (Josh Gad), qui contribue beaucoup à la partie comique du film. Mais les répliques "assassines", que se lancent tour à tour Jake et Anne, sont également exquises.

 

Ensuite, parce qu’il y a suffisamment de rebondissements dans le scénario, pour ne pas jeter un regard à notre montre durant ces deux heures, qui nous semblaient pourtant interminables, au départ. D’accord, c’est très prévisible, et après ? Dans ce genre de film, ce qui compte, ce n’est pas tant l’histoire elle-même, mais plus ce qu’on en fait. Et je me répète, mais les deux têtes d’affiche y sont beaucoup pour quelque chose.

 

Choisir les années 90, comme espace temporel, était également une bonne idée. Tout est fait pour qu’on rende hommage à cette décennie comme il se doit : la bande originale (Two Princes des Spin Doctors, par exemple), les jeux-vidéos, la télévision, l’arrivée du viagra… Après, il faut avouer que, s’il n’y avait pas eu tous ces petits détails, on se serait cru dans un film se déroulant à l’heure actuelle, sans doute avec d’autres enjeux (médicaux).

 

Bref. On rentre dans la salle avec le sentiment que ce Love and Other Drugs sera une simple comédie romantique de plus. On en ressort enchantés et les larmes aux yeux.

 

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