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Lorsque Dave Lizewski, gros fan de comics, décide de devenir le super-héros Kick-Ass, c’est pour faire comme Batman, Spider-Man ou encore Superman : combattre le crime. Mais quand on n’a pas de supers pouvoirs, ce n’est pas toujours évident. Or, il y en a qui ont tout compris, comme Big Daddy et sa jeune partenaire Hit-Girl…

 

A l’image de la franchise Spider-Man, dont il s’inspire clairement, Kick-Ass avait toutes les cartes en main, pour donner un véritable semblant d’humanité à chacun de ses héros, malgré le côté "parodie". Mais les tentatives de rendre les Macready attachants, à travers leur histoire clichée et tire-larmes, sont bien veines. Si bien que finalement, Kick-Ass s’avère plus être un film de super-héros comme un autre, avec ses nombreux gags parodiques, qui rendent hommage aux grands classiques du genre (Spider-Man, Batman, Superman…).

 

Aidé par de bons comédiens et une écriture ciselée, Kick-Ass ne prend pas cependant pas trop de risques, au niveau du scénario. Pour tout vous dire, j’avais vraiment l’impression de voir un pur remake de la vie de Peter Parker, grossièrement exagérée (et parodiée, forcément). Le tout est agrémenté d’un humour parfois très pipi-caca, un humour qui passe très bien au final. Si bien que face à chaque réplique et à chaque scène (et mise en scène, du coup), on se met à rire comme des baleines (ou presque). Pour ce qui est des références, j’ai surtout retenu celle du clip d’Eminem, Without Me, avec Kick-Ass et Red Mist bougeant la tête sur "Crazy" de Gnarls Barkley.

 

Les acteurs, eux, sont vraiment très bons. Déjà, j’ai été ravi de retrouver Lyndsy Fonseca (la fameuse Dylan de Desperate Housewives), qui joue à merveille son rôle de petite amie cruche. Mark Strong est, comme à son habitude, excellent (les rôles de méchants lui vont décidément bien). La petite Chloe Moretz est vraiment douée, tant son personnage est barré. Quant à Aaron Johnson, il a beaucoup d’avenir dans le métier (il a d’ailleurs l’air très prometteur dans le Chatroom d’Hideo Nakata). Seul Nicolas Cage laisse de marbre (il serait temps pour lui de prendre sa retraite).

 

Kick-Ass remplit donc bien son contrat de divertissement pour ados, en reprenant les ficelles qui ont fait la gloire de Sam Raimi, entre autres. Dommage que le scénario ne soit pas plus abouti, et ne prenne pas davantage de risques. Peut-être au prochain numéro…

 

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