+ Cinéma > Fame (2009) +

 

Ils sont jeunes et ont tous le même rêve : la célébrité. Que ce soit des étudiants en danse, en chant ou en théâtre, chaque jour qui passe est un nouveau défi à relever. Pouvoir entrer à la High School of Performing Arts de New York est une chose, en sortir avec le succès au bout en est une autre…

 

Ayant détesté la version 80, je n’attendais rien de ce remake, remixé à la sauce hip/hop des années 2000. Parce qu’il faut être honnête : le hip/hop va désormais de paire avec les films sur la danse, le chant et compagnie. Personnellement, je ne suis pas trop fan du genre et pourtant, ce nouveau Fame m’a complètement transporté.

 

Mais il m’a transporté dans le sens où la plupart des chansons (et donc la plupart des séquences qui les accompagnent) nous donnent envie de danser, et ce, jusqu’au bout de la nuit. On retient surtout le moment de grâce, intitulé Out Here On My Own, magistralement interprété par Naturi Naughton, qui parvient donner à la chanson une seconde jeunesse. Mention également à la séquence "halloween", esthétiquement réussie, avec You’ll Find a Way et Can’t Hide From Love, ainsi que le moment ultime, celui du générique de fin, où la chanson Fame version pop/R’N’B résonne dans la salle de cinéma, nous incitant à tous chanter en chœur : « Remember my name ! ». On se croirait donc dans Un Dos Tres, avec cette bande originale énergisante, et ces histoires de joie (ou de peine) qui entourent ces ados, qui ne sont pas forcément liés entre eux, comme ils devraient pourtant l’être.

 

Deux heures de film regroupant des auditions et quatre années d’études, c’est décidément très peu. D’ailleurs, je n’arrive pas trop à comprendre cette manie de vouloir procéder ainsi. Tout ça fait que, d’une part, on n’arrive pas à cerner les évolutions des différents personnages (si évolution, il y a) et, d’autre part, les scènes s’enchaînent avec beaucoup d’incohérence, pour la plupart. On sait que les films du genre n’ont jamais vraiment brillé côté scénario, mais Make It Happen, Step Up 2 ou encore Dirty Dancing 2 avaient au moins le mérite de rester cohérents jusqu’au bout.

 

Au final, on est loin de la catastrophe ambulante qu’on attendait, si bien qu’on se retrouve face à un des meilleurs films sur la danse de ces vingt dernières années, depuis la création du Fame génération 80.

 

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