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A peine revenu d’un championnat, la star des circuits, Flash McQueen, est déjà invitée à participer à un nouveau tournoi, le premier Grand Prix Mondial. Pendant ce temps, l’agent secret Finn McMissile et son assistante, la charmante Holley Shiftwell, tentent d’empêcher le professeur Z d’accomplir ses desseins. Et ils vont trouver en Martin, le meilleur ami de Flash, un curieux et redoutable allié !...

 

Encore une fois, j’ai énormément de retard concernant les grosses sorties estivales. Evidemment, il était impensable que je rate un Pixar, mon amour pour les films de la filiale étant sans faille ! C’est donc avec entrain que je me suis précipité dans le vieux cinéma de ma ville pour découvrir Cars 2, suite de Cars sorti en 2006, et que j’avais d’ailleurs plutôt bien apprécié (même si pour moi, ce n’est pas le meilleur Pixar sorti jusqu’à présent). Au final, on se retrouve avec un second volet du même gabarit que le premier, avec ses forces et ses faiblesses.

 

Pour ma part, j’ai vraiment eu du mal durant les premières minutes. Peut-être est-ce le fait de voir des enfants, dans la salle du cinéma, qui m’a rappelé que Cars 2 s’adressait, avant tout, à un public enfantin. Disons en d’autres mots que j’ai trouvé sans intérêt la partie "championnat", et que j’ai vraiment pris mon pied durant la partie policière du film.

 

Ce qui m’a déplu dans le championnat, c’est que c’est abordé de manière très "gamine" (normal, vous me direz), et jusqu’à la fin de la première course – pour spoiler le moins possible –, j’étais franchement désespéré. J’étais effrayé à l’idée de détester pour la première fois de mon existence un film Pixar ! Bon, il y avait Némo jusque-là mais même : pour moi, Pixar est l’entité du cinéma d’animation contemporain. Mais fort heureusement, lors de sa deuxième moitié, Cars 2 se reprend à temps, pour nous offrir un spectacle digne de ce nom !

 

On prend alors plaisir à faire le tour du monde, entre Paris, Tokyo et Londres. On finit également par s’attacher aux personnages de Martin, de Finn et de Holley, qui font ici office de véritables héros, Flash McQueen étant relégué cette fois au rang de personnage secondaire (et perdant dans le même temps un peu de son charisme). Et je pense ne rien inventer en disant qu’encore une fois, Pixar est au point niveau graphisme, les villes étant reproduites à la perfection. Ajoutons à tout cela beaucoup d’humour et d’action, rendant ce second volet vraiment distrayant.

 

Sinon, pour parler vite fait du court-métrage de Toy Story, l’histoire était assez sympathique et drôle, mais on voyait bien que ça s’adressait plus aux enfants qu’aux adultes, contrairement aux anciens court-métrages de Pixar.

 

Bilan assez positif donc pour Cars 2. Cependant, on aurait voulu que ce soit plus émouvant et moins enfantin.

 

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