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Jake Sully s’engage à la place de son frère jumeau mort, qui s’apprêtait à s’envoler pour la planète Pandora, pour la mission "Avatar". Le but ? Infiltrer la tribu des Navi’s, un peuple d’indigènes bleus, qui mesurent trois mètres de haut et sont attachés à l’univers pandorien, afin de s’emparer d’un cristal qui pourrait redonner vie à la terre. En attendant, Jake, sur son fauteuil roulant, n’a aucune idée de ce qui l’attend. Si bien que lorsqu’il contrôle pour la première fois son propre avatar, il fait beaucoup de dégâts…

 

Beaucoup de bruit pour un film assez inconsistant dans l’ensemble. On a beau faire l’effort de se laisser emporter par la 3D et Pandora, les quelques défauts qui constituent Avatar reviennent toujours nous hanter. Même s’il s’agit de James Cameron (quand même !).

 

Je vous avouerai avoir eu quelques doutes, quant à cette révolution annoncée, des doutes qui me disaient de me méfier des critiques unanimes, de la part de la presse et des spectateurs. Et ces mêmes doutes m’ont confirmé, au bout de presque trois heures de "grand" spectacle, cette semi-déception que fut le nouveau Cameron. C’est simple : pour moi, la 3D n’est qu’un simple accessoire, qui en met plein les yeux à des spectateurs, qui se contentent peut-être juste de ce qu’on leur sert au cinéma. En ce qui me concerne, la sauce n’a pas pris. Pourtant, Avatar se laisse regarder… comme un autre blockbuster du genre Transformers. Ce même Transformers qui m’avait, par ailleurs, davantage impressionné au niveau des effets spéciaux (malgré son scénario pourri).

 

Non pas qu’Avatar ne tienne pas ses promesses de ce côté-là. A vrai dire, la dernière heure (celle du combat entre les Navi’s et les humains) constitue à elle seule l’intérêt qu’on porte à Avatar. Le reste est gentillet, se consomme sans déplaisir, mais ça manque de profondeur. Ce n’est pas non plus catastrophique, comme 2012 (difficile de faire pire !). Les personnages, le scénario sont, certes, survolés, mais il y a quand même un semblant de crédibilité, qui fait qu’on ne déteste pas totalement Avatar.

 

Parlons de la 3D à présent. Il n’y a pas à dire : ça fait bien mal aux yeux au bout d’un moment ! Surtout quand une partie de l’image devient floue. Ça en devient désagréable, à force. Passés les problèmes de vision, le procédé s’avère être assez décevant. Il n’y a que les moments passés sur Pandora (ainsi que d’autres, mais c’est moins flagrant) qui valent vraiment le coup d’œil.

 

Vous l’aurez compris : Avatar est loin d’être le grand chef d’œuvre cinématographique annoncé. Il s’agit juste du divertissement familial de fin d’année qu’on va voir en famille, ou entre potes. Par contre, il ne s’agit du grand chef d’œuvre culte qu’est Titanic, ça c’est certain (même si le genre est différent).

 

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