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Quand James réalise qu’il ne pourra pas faire le tour de l’Europe avec ses meilleurs amis, il doit trouver un job d’été, afin de financer ses études à l’université de Columbia. C’est alors qu’il trouve un travail au parc d’attraction local Adventureland, où se donnent rendez-vous tous les losers du coin…

 

Pendant deux heures, on a l’impression que tous les acteurs (ou presque) sont sous anxiolytiques. Et j’avais peur que Kristen Stewart, actrice que j’aime beaucoup pourtant (d’abord pour son physique, c’est vrai), nous refasse la même performance catastrophique de In The Land of Women, tant sa manière de jouer peut finir par devenir très exaspérante pour certains (dont moi). Et malgré cela, elle prouve que même si elle a la fâcheuse tendance à toujours choisir le même type de rôle (soit celui de la pauvre jeune fille innocente, sur qui le malheur s’abat sans cesse), elle est vraiment douée dans le registre dramatique. Néanmoins, je pense qu’il serait tant pour elle de s’essayer à des rôles plus risqués. J’attends donc avec folle impatience The Runaways.

 

Quant au film en lui-même, je m’attendais plus à un truc barré, avec un humour lourdingue et un peu osé, certes, mais à un film qui mise essentiellement sur ses comédiens, prêts à tout pour faire les cons. Au final, Adventureland s’avère être une simple comédie romantique parmi tant d’autres, qui tend parfois vers le drama. Il y avait là beaucoup de potentiel, gâché hélas. Les personnages, eux, sont vraiment bien écrits, notamment ceux d’Emily et de Connell. Or on n’arrive jamais à s’y attacher, tant le casting n’est pas bien exploité (exceptions faites pour Kristen et Margarita Levieva (j’adore lorsqu’elle danse le disco)). Le film de Greg Mottola parvient tout de même à se rattraper sur sa seconde partie (lorsque les histoires de cœur et de fesses prennent vraiment de l’ampleur), beaucoup plus intéressante que la première, qui nous donnerait presque envie de nous endormir devant notre écran.

 

Adventureland est donc une belle déception, tant la banalité y est omniprésente. Le film se rattrape uniquement sur son actrice principale (c’est d’ailleurs pour elle que je l’ai regardé avant tout), et ses quelques gags qui parviennent à nous faire esquisser un sourire.

 

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