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Adam est un génie passionné de l’espace et une véritable encyclopédie vivante. Lorsqu’il rencontre sa nouvelle voisine du dessus, la charmante Beth, son monde est chamboulé. Car Adam a le syndrome d’Asperger, une forme rare d’autisme. Quelque chose qui va empêcher ces deux là de vraiment s’aimer à la folie…

 

A l’heure où Rose Byrne est de nouveau sous les projecteurs avec la comédie Bridesmaids, j’ai décidé de ressortir des vieilles archives informatiques des vieux cartons Adam, une comédie américaine dramatique teintée de romantisme, sortie début 2010 sur nos écrans, et qui est, par ailleurs, passée inaperçue. Mais là n’est pas le plus important ! Ce qui m’a attiré au départ, dans cette production indée, est son histoire sous fond d’autisme, un sujet très délicat à traiter. Mais jusque-là, le septième art s’en est très bien sorti (Crazy in Love, BenX, Marathon) et Adam ne déroge pas à la règle.

 

Adam est le genre de film qui repose beaucoup sur ses acteurs et son scénario. Car Adam ne se veut pas du tout être original. Au contraire, il se veut juste être sincère et authentique, et c’est simplement ce qu’on demandait : une histoire d’amour réaliste et qui n’en fait pas des tonnes (même si on a droit à quelques scènes de drama inévitables). Bien sûr, un petit air de naïveté et de tendresse règne sur ce film, mais ce n’est pas pour autant que c’est gentillet (comme le sont la plupart des romances).

 

Là où beaucoup de films du genre déçoivent à cause d’un manque d’alchimie dans le couple phare, ce n’est pas le cas ici. Rose Byrne confirme peu à peu son talent, même si son rôle n’est pas bien loin de celui qu'elle tient dans la série Damages (quoiqu’il y a plus d’innocence en Beth qu’en Ellen). Elle tient dignement tête à un Hugh Dancy bien en forme, dans ce personnage pourtant très difficile à interpréter. Comme quoi, on ne donne pas forcément les Oscars aux bons acteurs ! Les deux acteurs rendent ainsi cette histoire d’amour impossible vraiment touchante, puisqu’on ressent, à chaque instant, le fossé qui les sépare. Le casting secondaire s’en sort avec les honneurs également (mention au père, interprété par Peter Gallagher).

 

L’histoire est, comme je le disais plus haut, tout ce qu’il y a de plus classique. Mais le scénario parvient à la rendre passionnante jusqu’au bout. Le film a eu de nombreuses occasions de dégouliner de niaiserie et bons sentiments infectes, or il dégouline juste de bons sentiments tout court. Et c’est tout ce qu’on voulait.

 

Sans révolutionner quoi que ce soit, Adam est un film qui se regarde et s’apprécie pour ce qu’il est. C’est-à-dire un film indée qui mélange à merveille humour, drame et romance. A voir absolument si ce n’est pas déjà fait !

 

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