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Les mayas l’avaient prédit il y a des siècles, et les scientifiques semblent confirmer cette théorie de plus en plus. En effet, alors que la crise économique ne semble pas s’arrêter, alors que les suicides collectifs se multiplient, la fin du monde approche dangereusement. Et elle serait prévue pour le 21 Décembre 2012. Cependant, pour des milliers de terriens, comme Jackson Curtis, c’est un jour comme un autre. Ce dernier, divorcé et toujours amoureux de son ex-femme, emmène ses enfants camper. Sur place, ils découvrent que le lac, où ils avaient l’habitude d’aller, a disparu. Jackson ne le sait pas encore, mais cet incident est le début d’une série de cataclysmes et de tsunamis, qui s’apprêtent à ravager la planète entière…

 

Le film de la décennie (apparemment) commence, avec une superbe intro en 3D nous montrant notre bon vieux système solaire. Une intro qui ne sert pas vraiment à grand chose en fait, si ce n’est pour nous montrer que Roland Emmerich maîtrise à merveille les nouvelles technologies. Passons. Ensuite, on expédie en dix minutes ce qui aurait pu être développé en une demi-heure. Evidemment, Emmerich a oublié qu’on n’était pas tous des scientifiques nés. C’est donc avec des termes trop savants qu’on tente de nous expliquer le pourquoi de la fin du monde. Enfin, on enchaîne avec presque trois heures de catastrophe, de moments lacrymaux surjoués et un patriotisme très agaçant. Parce que la fin du monde ne concerne que les Etats-Unis, ça va de soi.

 

Passé un scénario bourré de clichés et qui ne réinvente pas tellement l’eau chaude, les effets spéciaux donnent un bon coup de fouet à cette arnaque bien sentie. Et même si les acteurs jouent comme des pieds (à part Chewitel Ejiofor et l’animateur de radio), on parvient néanmoins à s’attacher aux personnages, pourtant très loin de l’originalité encore une fois. Parce qu’on sait très bien que même si le fils n’aime pas trop son père au début, ils vont se rapprocher à la fin. On sait aussi que le héros va se remettre avec son ex-femme et que ce même héros, qui a tout pour être un raté, va finir par sauver le monde (du moins, ce qu’il en reste !).

 

2012 n’est donc pas le grand chef d’œuvre annoncé, loin de là. Il ne vaut même pas un bon vieux Independence Day, qui tenait ses promesses LUI. Néanmoins, on peut dire que le buzz fait autour de ce film depuis des mois a eu l'effet escompté…

 

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