[CINÉMA] The Lord of the Rings – The Two Towers

La Communauté s’est désormais scindée en trois. Pippin et Merry sont prisonniers des Orques, qui le ramènent jusqu’à Saroumane, qui veut récupérer l’Anneau Unique. Frodon et Sam sont en route pour Mordor, et croisent sur la route Gollum. Celui-ci leur promet de les emmener jusqu’à la Porte Noire. Aragorn, Legolas et Gimli, ils sont partis à la recherche de Pippin et Merry. Quant à Gandalf, il est porté disparu…

Je continue mon marathon du Seigneur des Anneaux, avec le deuxième volet de la saga, Les Deux Tours. Maintenant que je me suis fait à l’univers de Tolkien et de Jackson, je peux maintenant m’exprimer plus clairement sur ce que j’ai aimé ou pas. Cette critique sera donc une comparaison avec La Communauté de l’Anneau, puis un bilan de ce qui m’a plu et de ce qui ne m’a pas plu.

Déjà, je ne sais pas si je suis le seul à l’avoir remarqué, mais j’ai souvent ce désagréable sentiment à chaque début des films : ces derniers ont tendance à commencer comme des téléfilms de luxe. Et même à certains moments (mais occasionnellement), on a cette impression de regarder un téléfilm de luxe, à cause de certains effets et de cette 3D décidément vieillotte (et j’ai conscience que le film date de presque dix ans !). Mais malgré tout, les paysages restent incroyablement beaux pour la plupart, les combats sont également impressionnants, d’un point de vue visuel.

Le gros problème de ce Lord of the Rings 2, c’est que c’est vraiment trop long. En fait, à la fin, on en revient au même point que celle du premier film : Sam et Frodon vont à Moldor pour y détruire l’anneau. À la limite, on aurait pu directement enchaîner avec Le Retour du Roi, tant ces 3 h 45 sont assez inutiles. Et quand on doit suivre en plus trois histoires en parallèle, toutes aussi indépendantes les unes que les autres, l’ennui ne tarde pas à pointer le bout de son nez.

Mise à part peut-être celle d’Aragorn et des autres, il ne se passe pratiquement pas grand-chose ! Ça traine beaucoup trop en longueurs et souvent, on se demande quel intérêt ont beaucoup de scènes. Je tiens à préciser que j’ai vu la version longue de The Two Towers, en espérant justement que l’histoire soit approfondie dans le bon sens. Mais à l’image de J.R.R. Tolkien, Peter Jackson semble vouloir à tout prix faire dans le détail, pas forcément le bienvenu pourtant.

Il faut néanmoins noter que la saga s’est améliorée sur plusieurs points. Déjà, le montage est beaucoup moins saccadé, ce qui fait que l’histoire semble enfin avoir véritablement un sens. Les couleurs sont également plus sombres, ce qui prouve qu’on s’éloigne de plus en plus de l’univers enfantin instauré par le premier opus (malgré les passages dans la Forêt de Fangorn). Cependant, la musique est beaucoup moins marquante que dans La Communauté de l’Anneau, et comme je le disais tout à l’heure, Le Seigneur des Anneaux reste avant tout une production hollywoodienne, avec ses codes (notons d’ailleurs, au passage, ce fabuleux passage aussi improbable que ridicule, où Legolas tire sur les Orques en surfant sur une pente).

Quant aux acteurs, ils sont toujours aussi bons pour la plupart. Pour ma part, je crois que mon personnage préféré est définitivement celui d’Aragorn. Viggo Mortensen est impeccable, et je comprends désormais pourquoi il a autant de succès aujourd’hui. Orlando Bloom, au contraire, n’est pas charismatique pour un sou : la plupart du temps, il sort des répliques toutes faites. Les Deux Tours voit aussi l’apparition très attendue de Gollum. Personnellement, j’adore le personnage, sa voix particulièrement. Ça le rend attachant, même si à la fin du film, on sent qu’il n’est pas que gentil.

En tout cas, c’est dit : ce n’est pas mon volet préféré de la saga. J’espère juste que Le Retour du Roi rehaussera le niveau, malgré sa très longue durée (quatre heures de film, pour la version longue du moins). Après, j’imagine que Peter Jackson tentera encore une fois de nous faire croire à la mort de tel ou tel personnage. Et ça en devient risible à force d’instaurer du faux suspense. Enfin, je dis ça, je ne dis rien…

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