Pour vous resituer le contexte, j’avais promis à un ami espagnol que nous irions voir un film en version castillane (après avoir vu le film The Darkest Minds en VO). Notre choix s’est porté sur Carnage chez les Puppets. Ce n’est pas le genre de film que j’irais voir en priorité sur grand écran, mais le synopsis me disait bien. J’y suis donc allé les yeux fermés…
Contre toute attente, j’ai trouvé le long-métrage de Brian Henson divertissant ! Oui, c’est vulgaire et trash. Oui, c’est débile dans le fond. Oui, le scénario tient sur un post-it. Mais en le prenant au troisième degré, on passe un bon moment. En d’autres termes, c’est le film parfait pour se détendre et se vider le cerveau. Il y a d’ailleurs une scène très explicite qui résume très bien ma pensée : que la vulgarité au cinéma, ça peut avoir du bon parfois !
La surprise réside également dans le fait que j’aie apprécié le doublage castillan ! Je jure souvent par la version originale, mais je peux aussi regarder le long-métrage en version française (quand je ne peux pas faire autrement). Un film en version espagnole : jamais de la vie ! Cependant, je me suis habitué à regarder des séries, des films et d’autres programmes en espagnol, puisque mon colocataire regarde beaucoup la télévision. Là encore, mon visionnage a été agréable et je me suis rapidement habitué aux voix des acteurs et à celles des marionnettes. En revanche, je serais curieux de voir le film en anglais et en français, pour pouvoir faire une comparaison.
Cela n’a d’ailleurs pas influé sur mon impression concernant le jeu des acteurs. Melissa McCarthy est fidèle à elle-même, dans un rôle qui lui va bien. J’ai aimé également revoir Elizabeth Banks, après les sagas Hunger Games et Pitch Perfect. Le reste du casting n’est pas inoubliable, mais est convenable dans l’ensemble.
Si vous avez l’occasion d’aller voir ce film au cinéma, allez-y sans plus attendre ! Sauf si vous êtes vraiment hermétiques à ce genre de comédie bien « grasse »…