[CINÉMA] Les Femmes du 6ème Étage

Paris, les années 60. Jean-Louis Joubert vit une vie rangé, auprès de sa femme Suzanne et de ses deux fils. Après que cette dernière ait décidé de renvoyer leur ancienne bonne, le couple décide d’engager Maria, une immigrée espagnole, venue en France pour tenter de se reconstruire, après l’épisode sanglant de la Guerre Espagnole. Son arrivée va aussitôt marquer un tournant dans l’existence très réglée de Jean-Louis…

Aimant beaucoup le cinéma français, j’étais curieux de voir comment Lola Dueñas et Carmen Maura (que j’avais toutes deux aimées dans Volver de Pedro Almodóvar) se débrouillaient dans notre langue. Eh bien, non seulement elles la parlent bien, mais aucune n’a perdu son talent d’actrice ! Ce qui donne, grâce à elles et à leurs consœurs, un film vraiment drôle, aux dialogues bien écrits, mais longuet et au scénario trop classique.

Bon, autant le dire de suite : Les Femmes du 6ème Etage n’est définitivement pas le film qui me fera aimer Fabrice Luchini. Certes, j’admets qu’il a du talent (puisqu’il parvient quand même à rendre son personnage peu détestable et, donc, assez attachant), mais je n’arrive pas à aimer son jeu d’acteur. Au contraire, j’aime de plus en plus Sandrine Kiberlain, car elle est toujours juste et n’en fait jamais trop. Les jeunes acteurs incarnant les enfants sont également bons, malgré les lignes de dialogues qu’on leur a servies et même s’ils donnent l’impression de surjouer. Mais les vraies stars, ce sont bien évidemment ces femmes espagnoles, qui nous font rire à chacune de leurs apparitions. Elles représentent la vraie Espagne, celle que j’ai toujours aimée personnellement. Bref, du côté du casting, des dialogues et de l’humour, ce film s’en sort bien.

Par contre, je l’ai trouvé un peu trop long, par moments. C’est-à-dire que la mise en scène et le scénario sont banals au possible. Après, je ne m’attendais pas non plus à un film révolutionnaire, mais le cinéma français ne me déçoit pas souvent.

Au final, j’ai trouvé le film bien moyen, mais pas nul pour autant.

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