[CINÉMA] Hugo

Hugo Cabret est un petit garçon qui vit au milieu des horloges de la gare de Paris. Son père mort lui a laissé comme souvenir un automate, qui fonctionne grâce à une serrure en forme de cœur. Dans sa quête, il fait la rencontre d’Isabelle, une jeune fille espiègle et passionnée de littérature. Tout comme Hugo, également passionné de cinéma…

Hugo Cabret était un film que j’étais bien curieux de voir, à cause de ses onze nominations aux derniers Oscars. Au final, j’ai été assez déçu, dans le sens où je ne m’attendais pas à ce genre d’histoire, mais plus à un film bourré d’action et de péripéties en tout genre. Ce qui fait que je me suis assez ennuyé durant ces deux heures.

Ce qui est sûr, c’est que le film de Martin Scorsese mérite ses Oscars dans les catégories techniques (bande-son, effets spéciaux, photographie) Car Hugo est un film beau, et ce, dans le sens littéral. Le Paris des années trente est très bien reconstitué, même si on voit bien que c’est de la 3D à certains moments (surtout au début). Et puis, on sent que c’est un film fait pour les périodes de fêtes de fin d’année (un enchantement pour petits et grands, en somme).

L’hommage au septième art est bien beau dans l’ensemble. On a même le plaisir de voir quelques extraits des tous premiers films sortis sur grand écran ! Et j’ai également bien aimé les flashbacks de la carrière de cinéaste de George Méliès. Les acteurs jouent bien leurs rôles respectifs : les deux enfants sont attachants (surtout Chloë Grace Moretz) et Sacha Baron Cohen est marrant en méchant (qui n’est pas vraiment méchant, d’ailleurs). Sans oublier Ben Kingsley et Helen McCrory, bien sûr !

Mais qu’est-ce qui m’a donc déplu dans Hugo ? C’est simple : il n’y a (presque) pas d’action ! On espère que ça va un peu bouger durant la seconde heure, mais pas du tout. Et c’est dommage parce que, avec cette histoire d’automate, il y avait de quoi faire quelque chose. Cela dit, j’ai bien aimé les amourettes qui ont lieu entre les différents personnages secondaires. Et, dans le même temps, il y a des scènes bien inutiles selon moi. Enfin, l’histoire m’a un peu fait penser à celle d’Incroyablement Fort et Extrêmement Près, avec le message du père laissé à son fils dans les deux cas.

En résumé, je pense qu’on se souviendra d’Hugo Cabret pour sa photographie et ses décors, ainsi que pour sa très bonne bande son. Et peut-être aussi pour son vibrant hommage au cinéma. Pour le reste, on repassera.

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