[CINÉMA] Goosebumps

Chair de Poule - Jack Black (2)

Disponible en DVD et en Blu-ray depuis le 6 juillet, Chair de Poule – Le Film serait un hommage aux livres de R.L. Stine. En ce qui me concerne, je ne les ai jamais lus et j’ai encore moins vu la série diffusée sur France 3. D’un côté, ça ne m’intéressait pas et, de l’autre, je n’aimais pas les histoires d’épouvante quand j’étais jeune (aussi bien fussent-elles pour les enfants). Mais le film me disait bien, après avoir vu sa bande-annonce. Alors, qu’est-ce que j’en ai pensé ?

Quand j’ai appuyé sur le bouton PLAY, j’ai été affolé par ce que je voyais sur mon téléviseur. Pour être plus précis : des acteurs qui surjouent leurs personnages respectifs, une mise en scène et un sens de l’humour exagérés, un scénario prévisible dans ses moindres détails. Bref, autant d’éléments qui ne me donnaient absolument pas l’envie de poursuivre mon visionnage. Sont alors arrivés les différents personnages imaginés par Stine (Jack Black, dans le film) et là, le tout prend enfin de l’intérêt.

Je vais commencer par vous parler de ce qui m’a énervé le plus : les acteurs. Que ce soit les adolescents (Dylan Minnette, Ryan Lee) comme les adultes (Amy Ryan, Jillian Bell, Timothy Simons, Amanda Lund), c’est juste mauvais. D’accord, on voit d’emblée que le réalisateur Rob Letterman a voulu incorporer à son œuvre un jeunisme se voulant être absolument décalé. Si ça a certainement fonctionné pour le public américain, ça fonctionne moins du côté occidental. Goosebumps est donc bel et bien un film américain, fait par un américain pour les américains. En revanche, Jack Black est moins agaçant qu’on aurait pu le penser au départ et la jeune Odeya Rush joue une héroïne attachante, qui n’en fait jamais trop.
De ce côté-là, je suis donc assez mitigé, sans pour autant que je mette un zéro pointé.

Chair de Poule - Jack Black (1)

Pour les péripéties qui se mettent petit à petit en place, si on ne connaît pas bien (voire pas du tout) la saga Chair de Poule, je pense qu’on peut être agréablement surpris. Bon, on se doute de comment ça finit, mais il y a quelques rebondissements inattendus. Pour les fans, je pense également qu’ils seront satisfaits du résultat, vu ça m’a l’air d’être une adaptation qui a été réalisée pour eux avant tout. Et puis, ça permet de voir l’étendue de l’univers littéraire et horrifique de R.L. Stine.

En conclusion, le genre fantastique sauve ce Goosebumps du désastre qu’on voyait venir gros comme une maison. Tout n’est donc pas à jeter, mais ils auraient pu éviter le côté adolescent guimauve, qu’on retrouve souvent dans le cinéma dit teen. J’ai vu qu’une suite était prévue et vu que ce sera le même réalisateur derrière la caméra, je verrai si j’y jette un coup d’œil… ou pas.

En bonus : Cette critique du film est bien argumentée et rejoint plus ou moins la mienne.

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