[CINÉMA] Couples Retreat

Quatre couples, sur la pente raide, décident de s’envoler pour des vacances paradisiaques. Au programme : jet-ski, spa, piscine, soirées dansantes… Mais arrivés sur place, ils se rendent compte qu’ils sont tous obligés de suivre le programme spécial de l’île, à savoir la « thérapie de couple »…

Il y a des films qu’on a envie de voir, juste parce que tel acteur ou telle actrice joue dedans. Pour ma part, si j’ai voulu voir Thérapie de Couples, c’est surtout à cause de Kristen Bell (dont je suis amoureux depuis Veronica Mars). Pourtant, le film en lui-même ne me disait rien du tout, mais un soir, une mouche m’a piqué, me poussant à vouloir à tout prix le regarder, toujours pour Kristen. Et là, j’ai l’impression d’avoir perdu deux longues heures de mon temps, face à un navet où presque rien n’est à sauver.

Couples Retreat raconte l’histoire de trois couples dont le mariage est en grand danger, et d’un célibataire qui tente de refaire sa vie après que sa femme l’ait quitté. Si dans la bande-annonce, ça passait plutôt bien (même pour le spectateur qui n’était pas forcément emballé), c’est vraiment indigeste lorsque ça s’étire sur presque deux heures de pellicules. Déjà, on ne parvient pas à s’attacher aux personnages, et lorsque le film tente de nous faire compatir à leur sort, c’est peine perdue, car leurs histoires respectives sont tellement banales et les acteurs ne laissent rien transparaître dans leurs jeux. Tout comme eux, on s’ennuie. Et même lorsque Thérapie de Couples commence à « philosopher » (c’est un grand mot, cela dit) sur le mariage, on n’y croit pas une seconde, surtout que comme par hasard, tous les couples se rabibochent comme si de rien n’était. Crédible, vous avez dit ?

Concernant le casting, c’est la grosse cata. Et justement, j’espérais par exemple que Kristen Bell et Kristin Davis remontent le niveau. Mais il s’avère que depuis qu’elle a débuté sa carrière au cinéma, la première enchaîne les gros navets insipides, tandis que l’autre n’est apparemment pas capable d’interpréter un autre personnage que celui de Charlotte York (un peu comme ses anciennes collègues de Sex & the City). En fait, le seul comédien qui parvient à livrer une prestation honorable est Jean Reno (qui m’a d’ailleurs beaucoup fait rire avec son gros accent français). Vince Vaughn ? Même pas la peine du penser !

Couples Retreat fait donc parti de ces nombreux films qu’on souhaite vite oublier, une fois qu’on les a vus.

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