[CINÉMA] A Simple Favor

Voici le film de cette rentrée que j’attendais le plus : A Simple Favor de Paul Feig, avec deux actrices que j’adore (Anna Kendrick et Blake Lively). Les différentes bandes-annonces m’ont tellement donné envie de le voir que j’ai d’abord lu le livre dont il est inspiré (Disparue de Darcey Bell). Alors, est-il à la hauteur de mes attentes ?

Oui, oui et OUI ! Là où j’ai un avis plutôt tiède sur le roman (la première partie est longue, les deux autres ont rehaussé mon intérêt en tant que lecteur), j’ai été happé par le film de la première à la dernière seconde ! Paul Feig a pris de grandes libertés avec le support original, et ce n’est pas pour me déplaire ! Le scénario est ainsi rythmé par l’intrigue sur la disparition d’Emily et les flashbacks sur le passé des héroïnes. Ajoutez à ça de l’humour, le résultat final étant un très bon guilty pleasure mêlant thriller et comédie.

Les deux actrices principales jouent très bien leurs rôles ! Anne Kendrick est parfaite dans son personnage de maman (pas si) nunuche que ça (j’adore le côté coincé qu’elle se donne tout du long). Blake Lively est vraiment crédible dans son rôle d’antagoniste (alors que je ne l’imaginais pas du tout dans le rôle d’Emily, lorsque je lisais le bouquin). Le casting secondaire s’en sort bien, mais est rapidement éclipsé par les deux têtes d’affiche (surtout Henry Golding, qui incarne le mari d’Emily).

Pour ce qui est de l’histoire, j’ai bien aimé les changements que lui a apportés Paul Feig. Je trouve qu’il y a plus d’action et on ne perd donc pas de temps avec les états d’âme du personnage de Stephanie. Et c’est également l’un des principaux défauts du long-métrage : tout va trop vite et certains détails sont ainsi passés sous silence (là où le livre prenait quand même le temps de développer les relations entre les trois personnages). Les vingt dernières minutes, quant à elles, virent complètement dans le burlesque (voire le grand n’importe quoi). Après, on décide de prendre ça au second degré ou pas. Mais c’est dommage de finir sur ce manque de crédibilité scénaristique flagrante.

Enfin, j’ai adoré les ralentis (cf. la scène dans la cabine d’avion) et la bande originale, qui est composée à 80 % de chansons françaises (Serge Gainsbourg, Jacques Dutronc, Françoise Hardy, France Gall, Orelsan…). On sent donc que Paul Feig s’est bien amusé à donner vie au roman de Darcey Bell.

Pour conclure, A Simple Favor est mon gros coup de cœur de 2018, devant Tully de Jason Reitman ! À voir si un autre film le détrône d’ici la fin de l’année !…

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