[BLOG] Les Réseaux Sociaux & Moi – Facebook, mon Amour ! (Épisode 3)

Nous arrivons enfin au meilleur d’entre eux ! Celui avec qui je partage encore ma vie ma passion : Facebook ! Cela fait des années (neuf ans ?) qu’on se connaît, lui et moi. J’ai tenté de le quitter à plusieurs reprises, de naviguer de compte en compte, mais il me rattrapait toujours. Il me rattrapait pour me retenir, pour me faire comprendre à quel point il m’était indispensable. Or, comme au sein d’une relation toxique, je me sens plus léger loin de lui.

Il faut dire qu’on en a partagés des choses, toi et moi. Je t’ai livré mes états d’âmes, comme dans un journal intime auquel tout le monde avait accès. Reviendrait-on encore à cette foutue histoire de reconnaissance sociale, celle dont je suis victime depuis mon enfance ? Des choses sur mes murs, j’en ai posté. Parfois une fois par jour. Parfois trois ou quatre fois, et ce, de 8 heures à 23 heures. Si on fait le calcul, ça donne… Arf ! J’ai la flemme de compter, désolé !

J’ai également réagi à de nombreuses publications. Sur tout et sur rien. Surtout sur rien, à vrai dire. Celles des grands médias maîtres de l’information, par exemple, me permettaient de me délecter des commentaires abrutis(sants) que postaient les internautes. Un peu comme un carnassier qui avouait ouvertement être sadique. J’aimais tant les voir se plaindre de leur vie qu’ils jugeaient misérable, comme je détestais ceux qui semblaient avoir une existence bien plus exaltante que la mienne. Oui, Facebook, tu m’as appris à être plus égocentrique que je ne l’étais déjà au fond de moi.

Tu m’as aussi appris à tendre le bâton pour me faire battre. Un statut sur ses états d’âmes ou sur son opinion « du moment », c’est innocent. Ça reste sur votre mur durant je ne sais combien de temps. Souvent, il reste imprimé sur ce mur pendant des années. Par contre, s’il en dérange certains, il ne restera qu’une journée, voire même quelques minutes seulement. La suite, vous pouvez la deviner sans mon aide.

Des coups de cœur, des coups de gueule, des complaintes, des éclats des joie… J’ai tant et tout partagé avec Facebook. Tu as été mon plus grand confident et mon meilleur ami. Mais tu as (surtout) été également mon pire ennemi. Tu m’as fait faire la connaissance de nombreuses personnes, avec qui je n’ai jamais vraiment de contact, mais dont je connais (à peu près) toute leur vie. Tu m’as éloigné d’autres personnes aussi. Tu m’as aidé à me replier davantage sur moi-même, comme je me suis obligé à sortir pour voir/rencontrer des gens quand tu m’étouffais trop. Oui Facebook, tu m’as beaucoup pris et moi, je t’ai beaucoup (trop) donné.

Pourquoi suis-donc lassé de toi, à présent ? Pourquoi est-ce que tu écris tout ça ici, maintenant ? Eh bien, pour commencer, tu sembles détenir le droit de censure suprême, dès que ça t’arrange. Tu préfères ainsi favoriser les pages putes à clics à un million d’abonnés, plutôt que les petites pages qui tentent de véhiculer une passion, aussi commune soit-elle. En outre, tu sembles aimer me demander des comptes (comme quand j’ai dû te prouver mon identité par deux fois, pour que tu me laisses animer mes pages sur lesquelles j’ai tant travaillé). Serais-tu devenu une dictature, Facebook ? Je le crains fort, hélas.

Mais je reste encore avec toi, à cause de mes deux pages que je chérie tant. Mais pour combien de temps encore ? Car il y a bien un moment où je prendrai mes cliques et mes claques, pour ne plus jamais revenir. Car il y aura bien un moment où tu fermeras mes pages, sans que je n’aie mon mot à dire. Tu en as déjà fermé plus d’un million d’un coup par le passé, alors pourquoi pas les miennes ? Même si tu me perds demain, tu retrouveras quelqu’un d’autre dans la seconde qui suit.

Et après, qu’est-ce qu’il y aura ?

Suite et fin la semaine prochaine !…

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