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Le 30/09/2015

 

Jeux vidéos > Super Mario Maker

En cette rentrée, j’hésitais entre plusieurs jeux : Capitaine Toad, Yoshi’s Woolly World et Super Mario Maker. J’ai finalement opté pour l’édition Deluxe de ce dernier, qui comprend le jeu, le livret et l’amiibo spécial "30th anniversary". Depuis, j’ai eu le temps de tester les différentes fonctionnalités du jeu, de la création de niveau (son concept même) aux défis/challenges proposés, en passant par les centaines de niveaux designés par les joueurs. Un beau programme, donc ! Après, je n’ai pas encore tout débloqué, au niveau de la création de stage (à l’heure où je vous parle, je devrai bientôt avoir le mode Super Mario Bros. 3, ainsi que le fond "manoir"). C’est d’ailleurs le principal point négatif que je trouve à ce nouvel opus de Super Mario : le fait qu’il faille attendre pour tout débloquer. D’accord, ça "force" le joueur à passer des heures devant sa TV pour faire appel à son imagination, afin de créer ses propres niveaux (et plus on en crée, plus on débloque de nouveaux accessoires pour "customiser" ses stages). Donc ça se comprend. Autre inconvénient : le gameplay laisse à désirer sur le mode New Super Mario Bros. U. Mis à part ça, Super Mario Maker s’avère être très addictif, puisque la durée de jeu est infinie, avec tous les stages qui sont publiés chaque jour ! On en a ainsi pour tous les goûts, du plus facile au plus difficile, en passant par les niveaux "automatiques" (où la manette s’avère être inutile). Quant à la création de niveau en elle-même, si elle peut être limitée par rapport à ce que j’ai dit plus haut, elle est finalement très intuitive et facile d’utilisation (malgré les petites astuces cachées, qui permettent d’avoir accès à des objets/ennemis en plus). Après, il faut parfois se triturer les méninges (et avoir des idées, surtout), mais on y prend plaisir et quand on a fini, on recommence ! Pour résumer, la firme Nintendo a su lancer un nouveau type de jeu, avec Super Mario Maker, et on espère que les prochains versions/mises à jour donneront accès à beaucoup plus de fonctionnalités ! Mais j’ai confiance en Big N !

 

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Le 27/09/2015

 

Littérature > Veronica Roth, Divergent

Comme vous le savez, j’adore les adaptations cinématographiques de la saga littéraire Divergente ! Au départ, je ne voulais pas lire les livres, car je voulais garder la surprise des événements se déroulant dans les films. Mais quand j’ai entendu dire que ces derniers étaient bien différents des romans, ça a piqué ma curiosité, et j’ai donc décidé de lire le premier tome… que j’ai dévoré en quelques jours seulement ! C’est prenant dès la première page, bourré d’action sans interruption et ça se lit vite. Veronica Roth ne perd pas de temps avec les descriptions et rentre dans le cœur vif du sujet. Certains chapitres sont plus longs que d’autres, mais l’action est toujours présente. L’héroïne évolue bien tout au long de l’histoire, malgré son côté vulnérable qui peut agacer par moments (même si ça reste "raisonnable", de ce côté-là). On s’identifie également à elle, dans le sens où elle est un personnage à part entière (et qu’elle n’a pas seulement qu’une facette). Les dialogues font, en revanche, que certains personnages sont clichés (surtout les amis de l’héroïne). Concernant l’histoire, le fait qu’elle ne suive la même ligne directrice que celle du film, voire qu’elle soit très différente sur certains points, ne m’a pas dérangé. Au contraire, je trouve que les deux supports se complètent très bien, puisque l’un comme l’autre apporte une vision intéressante de l’histoire. Après, il y a des choses que j’ai préférées dans le livre, comme des choses que j’ai préférées dans le film. Pour conclure, j’ai adoré Divergente le livre, comme j’adore Divergente le film. D’habitude, j’ai tendance à préférer une version à l’autre, mais ce n’est pas le cas ici. Ça m’encourage donc à poursuivre ma lecture de la saga !

 

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Le 23/09/2015

 

Cinéma > The Program

Je suis allé voir The Program, en n’ayant aucune attente particulière. Pour vous dire, je m’attendais à un film quelconque, peut-être bon mais pas forcément inoubliable. Eh bien, je me suis trompé sur toute la ligne ! The Program est clairement, pour moi, l’un des films incontournables de cette année 2015 ! J’ai été pris du début à la fin, tant je voulais "connaître" l’issue de l’histoire (c’est-à-dire voir comment ça s’était vraiment passé). De ce côté-là, le biopic de Stephen Frears s’apparente beaucoup à un thriller, puisqu’on participe en quelque sorte à l’enquête du journaliste David Walsh (qui fera tout pour dénoncer Armstrong), alors qu’on est témoin de la supercherie du célèbre cycliste. Forcément, on n’est pas du tout compatissant envers ce dernier, même si on nous le présente comme une "victime" au départ. En tout cas, j’ai été surpris de voir à quel point Armstrong pouvait être opportuniste et hypocrite, voire arrogant envers tous ceux qui osaient s’opposer à lui. A ce propos, l’acteur Ben Foster joue son rôle à la perfection et je lui donnerais bien un Oscar ! Si l’Académie se montre juste l’an prochain, le film de Frears devrait logiquement avoir une place de choix parmi les nominés. A voir ! En tout cas, je ne regrette en aucun cas d’être allé voir The Program, et j’espère qu’il saura se frayer une place dans le cœur des critiques et des cérémonies à venir !

 

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Le 20/09/2015

 

Cinéma > Life

J’avais envie de regarder Life pour voir Robert Pattinson une nouvelle fois à l’œuvre. Et il continue de me séduire par son jeu d’acteur, puisqu’il arrive, une fois de plus, à donner de la profondeur à un personnage qui semble d’abord en retrait, avant de s’affirmer face à l’autre. L’autre en question, c’est James Dean, soit un jeune homme charismatique et séduisant/séducteur, avec ses propres failles également. C’est Dane DeHaan qui a l’honneur de l’incarner et, si j’ai toujours eu du mal avec ses mimiques, je dois reconnaître qu’il m’a bluffé ici. Il arrive ainsi à faire revivre le mythe James Dean à l’écran, et ce, particulièrement durant certaines séquences (la danse, le shooting à Times Square, le bal des étudiants). Ensemble, les deux acteurs forment un beau duo, où l’ambigüité et l’amitié sont de mise. Il y a aussi du bon du côté du casting secondaire. En outre, ce biopic est intéressant, dans la mesure où j’ai pu apprendre plein de choses sur Dean et ce qui a fait son immense succès. Enfin, le film donne lieu à de beaux tableaux, qui mettent DeHaan bien en valeur (l’exemple de Times Square est le plus frappant). En résumé, Life remplit bien son contrat en tant que biopic, en étant à la hauteur de nos attentes. Et puis, pour celles et ceux qui connaissent à peine James Dean, ça leur permettra de le découvrir sous un autre angle.

 

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Le 16/09/2015

 

Musique > Miley Cyrus, Miley Cyrus and her Dead Petz

Quand je pense à Miley Cyrus, je pense à la souillure dans laquelle elle s’enfonce un peu plus, chaque jour. Ce n’est pas pour autant que j’ai oublié qu’elle était chanteuse ! C’est ainsi que j’ai écouté son album surprise, Miley Cyrus and her Dead Petz, sorti le lendemain des VMA. Je n’ai pas vraiment été dérouté par son aspect non commercial, mais pour moi, peu de titres sortaient du lot. Il m’a fallu ainsi plusieurs écoutes pour adhérer à ce nouvel univers musical, que nous propose la chanteuse. Hormis la chanson d’ouverture de l’album, qui est Dooo It! (le seul son radiophonique de l’ensemble), cette pop psychédélique, qui est teintée tantôt de folk, tantôt d’urbain, s’avère être intéressante. Elle se prend même pour Lana Del Rey dans Cyrus Skies. Cependant, il faut dire que la seconde partie de l’opus est plus entraînante, dans le sens où les premiers titres ont un goût faiblard, selon moi. Ainsi, quelles sont les principales chansons qu’il faut retenir de ces Dead Petz ? J’opte pour Something About Space Dude, BB Talk (malgré la vulgarité orale agaçante de Cyrus), Slab of Butter (Scorpion), I Forgive Yiew (et son refrain presque "divaesque"), I Get So Scared et Lighter. Par contre, j’enlève Pablow The Blowfish et Twinkle Song (Miley dans un style faussement larmoyant ? Trop peu pour moi !). Miley Cyrus and her Dead Petz est donc un album qui vaut le coup d’être entendu, au moins une fois. Il est, en effet, une nouvelle démonstration de la nouvelle route musicale qu’a prise la jeune artiste depuis Bangerz. Dommage, néanmoins, qu’elle s’évertue à être trop provocante (surtout qu’elle n’en a absolument pas besoin)…

 

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Le 13/09/2015

 

Cinéma > Floride

Voici (en retard) le film solaire du mois d’Août, j’ai nommé Floride ! Solaire, dans le sens où, malgré son sujet central lourd (la maladie d’Alzheimer), il regorge d’humour et de légèreté, tout en ponctuant son scénario de quelques séquences "dures" (qui sont assez tristes à regarder, bien qu'on n'ait pas non plus les larmes aux yeux). Et je sens déjà arriver les César respectivement pour Jean Rochefort et Sandrine Kiberlain ! L’un comme l’autre livre une performance magistrale, tout en rendant son personnage attachant. Ainsi, on aura beaucoup de compassion pour celui de Rochefort (qui perdra progressivement la tête au fil de l’histoire), comme pour celui de Kiberlain (pour la situation à laquelle elle doit faire face). En tout cas, j’ai trouvé le tout réaliste et juste, en ce qui concerne les personnes atteintes d’Alzheimer et leur entourage. Mais également drôle, et ce, à de nombreuses reprises (les dialogues et les situations faisant que). Un film à la fois optimiste et plein de bon sens.

 

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Le 10/09/2015

 

Cinéma > La Belle Saison

On commence la rentrée avec la comédie dramatique de Catherine Corsini, La Belle Saison. Si j’ai été séduit par la bande-annonce, j’étais assez perplexe au début du film, dans le sens où l’histoire se met lentement en place. Et puis, je trouvais l’actrice Izïa Higelin "fade", en comparaison de sa brillante performance dans Samba. J’ai également fait une fixette sur son (sur)poids, et ce, pendant tout le film, mais passons. A partir du moment où son personnage débarque à Paris, l’histoire démarre enfin, tandis que le contexte de l’époque se met progressivement en place (même si on en avait déjà un aperçu, durant les quinze premières minutes). On fait ainsi la connaissance de la délurée Carole, campée par une Cécile de France plus vraie que jamais, qui s’affirme face à la timide mais courageuse Delphine (jouée par Higelin, qui s’avère finalement être toute en retenue, tout en conservant cette force qui anime les rôles qu’elle a incarnées, jusque-là). A elles deux, elles font de cette histoire un ensemble universel : d’un côté, il y a le combat féministe pour obtenir les mêmes droits que les hommes ; de l’autre, il y a cette histoire d’Amour fusionnelle entre ces deux femmes qui ont tout en commun, mais que tout oppose. Le film revête ainsi d’une force incroyable, où chacun se reconnaîtra aisément, qu’on soit femme… ou homme. Il y a aussi l’excellente Noémie Lvosky, en mère "de la vieille école". Donc, au final, si je craignais une histoire survolée, je me suis retrouvé séduit par ce film qui scintille d’humour et de vérité.

 

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Le 02/09/2015

 

Littérature > Noémya Grohan, De La Rage dans mon Cartable

C’est un livre qui attisait ma curiosité depuis longtemps, étant sensible au thème du harcèlement scolaire. Je connaissais déjà l’histoire de Noémya Grohan (l’auteure), plus ou moins, mais outre les interviews qu’elle a pu donner sur son vécu et son expérience, j’avais envie de lire son témoignage écrite, afin de connaître le point de vue d’une ancienne harcelée. Et par rapport à celui de Nora Fraisse, il est tout aussi fort et imprégné de rage.

Ce qui frappe avant tout dans De La Rage dans mon Cartable, c’est qu’il y a deux Noémya : la femme qui raconte son parcours du combattant et l’adolescente qui rappe son désespoir. On pourrait se dire que ces deux "elles" sont différentes et, finalement, on retrouve respectivement dans les écrits de l’une les sentiments de l’autre. Ce côté-là du livre est intéressant, dans le sens où on sent que, malgré les séquelles de ce qu’elle a subi, Noémya a changé entre la période du collège et l’âge adulte. J’ai trouvé également fort le fait qu’elle se livre sans tabou, notamment sur les phases de dépression qu’elle a traversé, sans pour autant agir comme une victime. Au contraire, elle fait ça pour mettre des mots sur ce qui lui est arrivé, pour évacuer toute la frustration (même si le mot est faible pour décrire son sentiment) qu’elle a gardée en elle durant tant d’années, et pour montrer aussi qu’on peut s’en sortir en tant qu’ancienne victime d’harcèlement à l’école. Elle tente aussi d’apporter des solutions à ce phénomène, même si elle comme nous avons conscience que la route sera longue avant que de véritables actions de prévention ne soient mises en place.

Pour résumer, malgré qu’il ne fasse "que" cent cinquante et quelques pages (l’avantage est qu’il se lit relativement vite), ce livre décrit très bien le harcèlement au collège (et ça s’applique également au lycée) et ses conséquences sur la victime et sur son entourage (les autres élèves, les professeurs, les parents…). Je vous recommande donc vivement ce témoignage brut, à l’image de celui de Madame Fraisse.