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Le 29/09/2012

Cinéma > Les Saveurs du Palais

Un film avec Catherine Frot sous fond de cuisine française, ça vous tente ? Moi oui et, d'ailleurs, j'ai pris beaucoup de plaisir devant ces fameuses Saveurs du Palais. Même si Frot fait du Frot, avec un rôle fait sur mesure, et que le scénario est assez classique (ce qui ne m'a pas dérangé, bien au contraire). Le film brille surtout grâce à ses acteurs, son écriture ciselée (par laquelle la nourriture se marie à la langue française, avec grâce), son humour léger, mais surtout grâce à cet hommage exquis fait à la cuisine française. Ainsi, on se lèche les babines devant ces nombreux plats mijotés avec soin (du moins, on l'imagine), et c'est ainsi que, en sortant de la salle, on n'a qu'une seule envie : aller manger dans le restaurant du coin ! On apprécie également Les Saveurs du Palais par son absence de temps mort, grâce aux nombreux allers-retours dans le passé et dans le présent, dont le scénario bénéficie. Les amoureux de la cuisine aimeront ce film, les autres aussi.

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Le 23/09/2012

Musique > Albums > Jenifer, L'Amour et Moi

S’il y a un retour que je n’attendais pas forcément, c’est bien celui de Jenifer. Mais son single Sur le fil m’ayant agréablement surpris, j’étais curieux de voir ce que pouvait donner son cinquième album (déjà !), intitulé L’Amour et Moi. Et, bien que je n’aie pas été très emballé aux premières écoutes, je dois maintenant dire que j’en raffole ! Déjà, je trouve que ce nouvel opus est dans la continuité du précédent, concernant le style des chansons. Mais si Appelle-Moi Jen tendait vers l’électro, L’Amour et Moi est plutôt pop/rock. Ensuite, même si la niaiserie hante encore certains titres (L’amour et moi et Besoin d’air, par exemple), on sent la maturité planer sur le reste des chansons, aussi bien dans les textes que dans les mélodies. Pour ma part, mes coups de cœur sont : Tu ne dis rien, Mes nuits, Est-ce que tu m’aimes ?, Hello et La pudeur. Et, dans une moindre mesure, j’aime également Sur le fil (et la version remixée), Appelle la police mon amour et L’amour et moi. Cela dit, les autres titres sont tout autant entraînants, l’album étant suffisamment commercial pour faire adhérer le plus grand nombre. En bref, L’Amour et Moi est le meilleur opus de Jenifer depuis… Le Passage !

Musique > Albums > Nelly Furtado, The Spirit Indestructible

On avait délaissé Nelly Furtado, lors de la sortie du mauvais Mi Plan. Cette année, elle retrouve le chemin de la scène internationale, avec son cinquième album (tiens, elle aussi !), The Spirit Indestructible. Si le succès n’est pas (encore ?) au rendez-vous, la qualité, elle, est bel et bien présente. Dans sa discographie, je le situerais, en effet, entre Folklore, pour le côté audacieux (on est à mille lieux de l’électro), et Loose, pour le côté urbain (même si, là encore, on est loin des productions de Timbaland). Mais je rangerais ce disque davantage du côté de Folklore, tant il n’est pas du tout commercial, à quelques exceptions près (les trois chansons sorties, High Life, Bucket List et Waiting for the Night). Bref, commercial ou pas, moi j’adore Big Hoops, Parking Lot (toutes deux diablement efficaces), High Life (les "lalala" sont entêtants), The Most Beautiful Thing (planante à souhait), Waiting for the Night (pour les rythmes légèrement tribaux), Circles (planante également et brute au niveau du beat), Enemy (qui rappelle beaucoup What I Wanted) et Believers (un véritable hymne d'espoir). Tout ça pour dire que Nelly Furtado, je l’aime ainsi et j’espère que ça ne changera pas de sitôt.

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Le 20/09/2012

Cinéma > Camille Redouble

Les critiques à Cannes l'avaient qualifié de bijou et, effectivement, Camille Redouble est un bijou. Ce film a le mérite d'avoir une histoire et un scénario originaux (même si j'entends souvent dire qu'il s'agirait d'un vulgaire copié/collé de Peggy Sue Got Married, que je n'ai pas vu, au passage), d'être vraiment drôle et d'avoir des dialogues très bien écrits. Pourquoi original ? Car, si ça s'inspire de Retour vers le futur dans l'idée, Noémie Lvovsky n'a pourtant pas recours aux effets spéciaux, pour raconter l'histoire de cette quarantenaire à qui la vie donne une seconde chance (et hors de question d'engager des jeunots pour les incarner, elle et ses amis, quand ils avaient encore seize ans). Pourquoi drôle ? Car beaucoup de situations, dans laquelle l'héroïne se trouve, sont soit cocasses, soit absurdes (par exemple, la scène où Camille et ses amies sautent par la fenêtre de la salle de classe). Pourquoi des dialogues ciselés ? Car ils s'adaptent parfaitement aux différentes époques dans lesquelles le film prend place et, donc, aux différents personnages (qu'ils soient des lycéens ou qu'ils aient quarante ans). Et, à part ça ? Le casting est parfait (mention à Noémie Lvovsky, Samir Guesmi et les copines de Camille) et la bande originale apportent du peps en plus. LE film de cette rentrée, à ne pas rater !

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Le 18/09/2012

Musique > Albums > P!nk, The Truth About Love

Je l’attendais, ce nouvel album de P!nk, Funhouse m’ayant beaucoup plu ! Premier signe encourageant, quant à ce futur opus : Blow Me (On Last Kiss), tube pop/rock bien efficace comme il faut. Alors, qu’en est-il de The Truth About Love ? Moi qui n’avais pas franchement été emballé par les extraits, au départ, je dois dire que je suis conquis, encore une fois ! La chanteuse met au placard sa mélancolie passée et revient à ce qu’elle sait faire de mieux : de la pop/rock nerveuse et bien déjantée. Ainsi, la plupart des titres sont, sans surprise, efficaces et très entêtants (Truelove, How Come You’re Not Here, Slut Like You, The Truth About Love). Mais P!nk, qui nous l’a déjà prouvés par le passé, sait également faire dans l’émouvant (Try, Just Give Me a Reason, Beam Me Up et le magnifique The Great Escape). Enfin, il reste quelques chansons sympathiques, sans plus (Are We All We Are, Walk of Shame, Here Comes the Weekend, Where Did the Beat Go). A noter que, sur cet opus, la chanteuse n’est pas seule sur certains titres. On retrouve ainsi des duos avec Nate Ruess (chanteur du groupe Fun), Lily Rose Cooper (ex-Allen) et Eminem. Bref, je prédis un beau succès pour cet album.

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Le 17/09/2012

Musique > Albums > Carly Rae Jepsen, Kiss

Carly Rae Jepsen est incontestablement LA révélation musicale de 2012 ! Elle nous fait danser depuis le printemps, avec son entêtant Call Me Maybe et, depuis la saison estivale, avec le hit Good Time, en duo avec Owl City. On avait donc hâte d’écouter son album Kiss. Alors, ce dernier est-il donc à la hauteur des deux premiers singles ? Ou bien est-il la preuve que Carly n’est qu’une one-hit wonder de plus ? Déjà, ne vous attendez pas à un album dans la veine musicale de Call Me Maybe, la pop folk bien gentillette passant au troisième plan, au profit d’un style très électro/pop (mis à part deux/trois titres). Ce qui ne l’empêche pas d’être très teenage dans l’esprit. Et j’aimerais bien dire que trop de teenage tue le teenage, mais voilà, Kiss s’avère être plutôt efficace dans l’ensemble. Les hits potentiels sont bien là (Tiny Little Bows, More Than a Memory, Turn Me Up), le reste n’est pas mal non plus (le remix de Curiosity, Tonight I’m Getting Over You et son refrain explosif, Guitar String/Wedding Ring qui fait penser aux premiers titres de Miley Cyrus). On se surprend même à apprécier Beautiful, en duo avec Justin Bieber (ce n’était pourtant pas gagné) et la jolie ballade Your Heart is a Muscle. Par contre, on aime moins This Kiss et Hurt So Good. Un album léger, qui s’assume tel quel et qui saura conquérir les plus fleurs bleues d’entre vous.

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Le 11/09/2012

Cinéma > The Tall Man

C'est la seconde fois consécutive que je trouve un film original et, cette fois, c'est au niveau du scénario. Bon, après, The Secret/The Tall Man n'est pas un film parfait, loin de là. L'intrigue de base est classique, de même que le décor (on ne peut pas faire plus cliché que le bidonville paumé), les personnages (tous des cas sociaux, plus ou moins) et la réalisation (digne d'un téléfilm). Sans compter que le twist (indispensable dans ce genre de film) est assez prévisible, puisque j'avais déjà des doutes concernant le vrai coupable. Pour les frissons, on repassera (même si ça fait son effet, à certains moments). Quant aux acteurs, ils sont corrects dans leurs rôles respectifs. Bref, jusque-là, rien de bien exceptionnel à l'horizon. Et puis, arrive la dernière partie de The Secret et là, on atteint le génie. Si, jusque-là, j'avais été à la fois déçu et surpris par la révélation, qui survient en plein milieu du film, j'ai été cependant très emballé par l'explication finale et la conclusion qui en découle. Le tout est très bien trouvé et, pour le coup, j'applaudis des deux mains Pascal Laugier. Pour moi, c'est clairement cette dernière demi-heure qui fait tout l'intérêt de The Tall Man. Alors, en dépit de son classicisme, ce film est absolument à voir.

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Le 10/09/2012

Cinéma > Premium Rush

La première chose qu'on retient de Premium Rush, c'est qu'il est original. En effet, le réalisateur David Koepp fait de son film un bon mélange de déjà-vu et d'inédit. D'un côté, on a l'intrigue classique de la course-poursuite à travers New York (avec une visite express de la Grande Pomme), celle du "je t'aime, moi non plus" entre le héros et son ex, et le petit happy-end dont Premium Rush ne pouvait pas se passer. De l'autre, la course-poursuite se fait, non pas en voiture (du moins, pas principalement), mais à vélo ! C'est effectivement là que réside tout l'intérêt du film. Le concept tient ainsi jusqu'au bout, avant tout grâce à une superbe mise en scène (j'ai adoré les scènes au ralenti, où le personnage principal doit choisir sa trajectoire avant de s'engager sur la route) et au scénario, où le suspense est le maître-mot (on s'attend à chaque fois à ce que le héros ait un accident, surtout vers la fin). Joseph Gordon-Levitt est, sans surprise, impeccable et, face à lui, Michael Shannon livre une performance caricaturale de ses anciens rôles (c'est dire à quel point il surjoue ici). Le temps peut paraître long, à certains moments, mais, heureusement, l'action reprend très vite le dessus. Un film à voir, principalement pour son originalité.

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Le 06/09/2012

Jeux vidéos > New Super Mario Bros 2

Ce soir, on va parler jeux vidéos ! Pour la petite anecdote perso, je me suis offert récemment une jolie Nintendo 3DS de couleur blanche, dont je raffole. Après m'être déchaîné sur Mario Kart 7, voici venir le tour de New Super Mario Bros 2, jeu qu'il me fallait absolument (étant un grand fan du plombier rouge).

Et qui dit Mario, dit jeu tout simplement parfait (ou presque) ! Pour ce deuxième épisode sur console portable, Nintendo a décidé de se pencher sur les défauts du premier opus et de les améliorer (par exemple, on peut désormais sauvegarder sa partie à tout moment). Evidemment, vu qu'on est sur la 3DS, les graphismes sont impeccables et on est alors loin des gros pixels de la Nintendo DS (même si New Super Mario Bros 1 était bien, graphiquement parlant, pour un jeu DS). Sans oublier la 3D, qui donne une agréable impression de profondeur (encore une fois, le concept de la console tient bien la route).

Concernant le jeu en lui-même, on pourrait lui reprocher d'être un peu trop simple (à l'heure où j'écris cette mini-critique, j'en suis déjà au monde 5, sachant qu'il y en a 6 au total (sans compter les mondes bonus)). Mais un jeu Mario reste un jeu Mario, c'est-à-dire que, une fois la partie commencée, on ne peut plus s'arrêter ! A mon avis, ce qui fera sa sa longévité, ce sont les fameuses pièces à amasser (avec le nouveau mode "coin rush", où le but est d'amasser, en un temps limité, le plus de pièces possible). Ajoutons à cela des niveaux originaux (notamment les manoirs hantés), le retour du Mario-Raton Laveur et des nouveautés bien plaisantes (les cercles dorés, le Mario d'or, le Mario-Raton Laveur invincible, la fleur d'or...).

Pour conclure, je ne regrette vraiment pas de m'être offert ce nouvel épisode des aventures de Mario et, d'ailleurs, je retourne de ce pas à ma partie. =)