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Le 30/10/2014

 

Cinéma > The Book of Life

La Légende de Manolo : voilà le film d'animation parfait en cette période d'Halloween ! Malgré son côté enfantin bien prononcé, on se régale beaucoup. Et une fois n'est pas coutume, le scénario prend bien le temps de nous présenter les différents personnages, principaux et secondaires, même si cela veut dire qu'il faut patienter un peu, avant que l'action ne débute vraiment. De ce côté-là, je vous avoue avoir mis du temps à "rentrer dedans". Néanmoins, je persiste à dire que cette "longue" introduction apporte une bonne plus-value au film. Passé le premier quart d'heure, les péripéties s'enchaînent bien et permettent ainsi à toutes les intrigues de bien s'accorder. Concernant les personnages, j'ai adoré ceux de La Muerte, de Xibalba (qui est méchant sans l'être vraiment), de Manolo et de Maria (qui incarnent bien tous deux des héros bien modernes). A contrario, celui de Joaquin m'a un peu gavé, à cause de son côté fier et "snob". En outre, le style d'animation employé est beau et très coloré, en plus d'être original. On sent bien d'ailleurs la patte de Guillermo del Toro (que je n'apprécie pas particulièrement, pourtant). Enfin, j'ai bien aimé le fait qu'on alterne entre l'histoire de Manolo et les passages à la bibliothèque : ça ajoute encore un bon plus à l'ensemble. En résumé, The Book of Life est un joli petit divertissement familial.

 

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Le 28/10/2014

 

Cinéma > Samba

J'avais peur que le film soit trop social et engagé, mais ce n'est finalement pas le cas. Du moins, pas trop. Car même si Eric Toledano et Olivier Nakache prennent le parti de leur nouveau héros, dans les galères que ce dernier doit sans cesse traverser, ils parviennent à s'en détacher suffisamment, pour laisser au spectateur le choix de s'attacher à ce personnage... ou pas. Pour ma part, même si le sujet des sans-papiers ne m'a pas trop touché, j'ai ressenti de la peine pour Samba, bien incarné par Omar Sy (qui est ainsi loin de son rôle caricatural de Intouchables). A mon avis, le César n'est pas loin. Mais plus qu'Omar, ce sont les rôles féminins qui brillent dans ce Samba haut en couleurs. Charlotte Gainsbourg joue une femme maladroite et touchante, à laquelle on s'attache également. Alors qu'Izïa Higelin se lâche complètement, pour notre plus grand plaisir. Et puis, côté mecs, il y a Tahar Rahim, qui réussit son premier essai dans le registre comique. Enfin, malgré le fond très sérieux, on ne peut s'empêcher de rire à chaque réplique et à chaque situation "cocasse". Sans oublier la bande originale qui m'a bien plu. Samba est donc une très bonne comédie dramatique française, bien supérieure à Intouchables !

 

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Le 26/10/2014

 

Cinéma > Magic in the Moonlight

Chaque année, on a droit à notre film allenien. Et je suis ravi de vous dire que j'ai davantage apprécié Magic in the Moonlight que les dernières réalisations du new-yorkais ! Même si rien ne change, concernant le scénario, les personnages et les thèmes, on change cependant d'univers : après les grandes villes européennes et quelques escapades américaines, le réalisateur pose sa caméra dans le sud de la France, pour s'intéresser à l'univers de la mystification. Et si on excepte le fait qu'on devine facilement l'issue de l'histoire, on ne trouve pas de temps mort à ce nouveau film de Woody Allen. On lui trouve également beaucoup d'humour (merci aux dialogues élégamment ciselés). Et un film d'Allen ne serait pas un film d'Allen si la direction d'acteurs n'était pas impeccable, comme toujours. Colin Firth reprend ainsi le flambeau, laissé par Cate Blanchett, Owen Wilson et autre Larry David, avec brio. Une citation aux Oscars ne serait pas de refus ! Tandis qu'Emma Stone s'avère être follement pétillante. Magic in the Moonlight est donc une nouvelle réussite pour Woody, à aligner dans sa filmographie !

 

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Le 19/10/2014

 

Cinéma > The Maze Runner

L'un des films de l'année, à n'en pas douter ! Rares sont les fois où j'aime d'emblée un film du début à la fin et où j'ai déjà une folle envie d'aller le revoir ! Je n'ose pas dire qu'il est parfait, car j'ai besoin de le revoir une deuxième fois, certains points de l'histoire m'ayant échappé. Bref, passons à la critique de The Maze Runner (Le Labyrinthe en VF) ! Déjà, il faut le dire : le film m'a beaucoup fait penser à Hunger Games (pour le côté "survivor"), mais également un peu à Les Âmes Vagabondes (pour la mini-société que les jeunes héros ont bâti) et à Le Village (je ne vous en dis pas plus, de ce côté-là). Donc c'est vrai que, pour le premier point, on sent un peu le manque d'originalité, surtout que le personnage principal (ici, un garçon, ce qui change un peu) ressemble un peu, voire beaucoup, à Katniss et à Tris. Et oeuvre pour ados/jeunes adultes oblige, ça respire un peu la niaiserie, mais ça reste tout de même raisonnable. Heureusement, c'est très prenant, l'action débutant au moment même où le film commence. Bien entendu, le scénario prend bien le temps de nous présenter les différents protagonistes, et de les installer dans l'intrigue général du film. Mais des choses, il s'en passe énormément ! Si bien que le temps passe vite, trop vite même. Et quand les lumières se rallument, on se dit : "C'est fini ? Déjà ?" On n'a alors qu'une seule envie : voir la suite ! Sinon, pour parler du gros twist final, je le sentais un peu venir. Même si on sent alors que la future saga à venir va prendre une direction différente. Du moins, on l'espère. Enfin, pour le casting, on a également été gâté ! Dylan O'Brien (Thomas) tient bien son rôle de jeune héros fragile et humain, mais déterminé. Il s'était déjà bien fait remarquer dans Teen Wolf, alors je pense que Le Labyrinthe donnera un bon coup de boost à sa carrière ! Will Poulter (Gally) surprend également, après son rôle d'ado puceau loser dans Les Miller. Les personnages qu'incarnent respectivement Aml Ameen (Alby), Thomas Brodie-Sangster (Newt), Ki Hong Lee (Minho) et Blake Cooper (Chuck) sont également attachants. Pour ce qui est de Kaya Scodelario (Teresa), je regrette qu'on n'en sache pas plus sur son personnage, mais j'imagine qu'on en apprendra davantage dans les films suivants. Un bon 9/10, donc, pour ce The Maze Runner, qui n'a pas à rougir face à ses concurrents !

 

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Le 17/10/2014

 

Cinéma > Teenage Mutant Ninja Turtles

Les premières vacances scolaires arrivent et on le sent avec les futures sorties ciné à venir ! Et on commence cette période avec le très attendu Ninja Turtles, qui remet au goût du jour nos plus célèbres héros d'enfance ! Qu'est-ce qu'on en pense, alors ? Eh bien, j'ai trouvé que c'était clairement un film familial, voire surtout à destination des enfants et des adolescents. En effet, je m'attendais plus à ce que ce soit un film avec un ton plus adulte, même si blockbusterisé à bloc. Dommage que ce ne soit pas le cas. L'humour est également trop lourdingue par moments, notamment en ce qui concerne le personnage de Michelangelo. Là, même chose : tous les personnages sont trop caricaturaux, surtout ceux d'Eric Sacks, de Schredder et des quatre tortues ninja. Alors que celui d'April O'Neil, bien interprété par Megan Fox (une actrice que je ne prenais pas au sérieux, jusque-là), m'a beaucoup plu, dans le sens où pour une fois, une héroïne au cinéma prend les devants et ne joue pas juste le rôle de la potiche de service. Pour les autres points positifs (car il y en a), j'ai bien aimé le fait que Jonathan Liebesman réécrive l'histoire des quatre guerriers et celle de Splinter, leur maître. Enfin, le fait qu'on met en scène les héros "dans l'ombre", au départ, est une bonne idée, car cela fait monter l'intérêt que peut ressentir le spectateur à l'égard du film. Même s'il faut bien le dire : ces Teenage Mutant Ninja Turtles sont très laides. J'ai d'ailleurs eu beaucoup de mal à me faire à leur physique. C'est donc un bilan assez mitigé pour ce reboot, censé être moderne. Et malgré quelques petites références "geek" bien sympathiques, on en retiendra surtout le mauvais.

 

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Le 16/10/2014

 

Cinéma > Horns

Attention : chef d'oeuvre en vue ! Et je ne pèse en aucun cas mes mots ! J'ai été plus que surpris, dans le bon sens du terme, aussi car je ne m'attendais vraiment pas à ça. Car pour moi, Alexandre Aja est le synonyme humain du cinéma d'horreur, avec La Colline a des Yeux en tête. Mais si on a quelques moments gores à la fin de Horns, le film s'avère finalement être plus trash que sanglant. Trash, dans le sens où les gros mots et compagnie fusent à tout va et, honnêtement, ce n'est pas pour me déplaire, puisque ça ne fait que rendre le film meilleur. Et en plus, l'humour noir second degré est jouissif à mort ! Autre point qui me l'a fait apprécier : Aja a su mélanger, avec beaucoup de talent, les genres. Il y a ainsi de tout : drame, thriller, horreur (mais à petite dose, comme je le disais plus haut), comédie et romance. Concernant les flashbacks, ils apportent un plus non négligeable au scénario et, donc, à l'histoire. Et que dire de Daniel Radcliffe, à qui le personnage d'Harry Potter colle encore à la peau ? Il crève l'écran tout simplement. Certes, ça fait bizarre de le voir dans un nouveau genre de rôle, "badass" qui plus est. Ce qui le rend également attachant. Horns était aussi pour moi l'occasion de découvrir Juno Temple, aka la nouvelle coqueluche de la presse ciné. Moi qui m'attendait à ce qu'elle soit à la fois photogénique et charismatique, je l'ai trouvée plutôt fade à côté d'autres acteurs, tels que Max Minghella et Heather Graham. Au final, que retenir de Horns ? Qu'il s'agit purement et simplement d'un véritable bijou, à classer parmi mes coups de coeur de ce mois-ci, à côté de White Bird in a Blizzard.

 

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Le 11/10/2014

 

Cinéma > Sex Tape

Premier film de ce deuxième week-end d'Octobre : Sex Tape, la nouvelle comédie déjantée mettant Cameron Diaz en vedette, après le très sympathique Triple Alliance. Mais si on a vu la bande-annonce avant d'avoir vu le film, on a donc vu les moments les plus drôles de l'ensemble. Bon, il y a quelques passages inédits qui le sont, mais je m'attendais quand même à bien mieux. Le jeu des comédiens n'est pas mauvais, notamment celui du duo principal, dont l'alchimie fonctionne assez bien. Mais on a vu mieux de ce côté-là, surtout que Cameron peut être capable de faire du très bon (comme faire du pire, finalement). Quant aux différents "twists" qui ponctuent le scénario, ils sont attendus (ça, on s'en doutait), mais ils provoquent chez le spectateur un sentiment jouissif, dans le sens où on est "dans" l'histoire avec les personnages (on ressent ce qu'ils ressentent). Sex Tape est ainsi une énième comédie U.S. qu'on aura oubliée, sitôt vue.

 

Cinéma > Gone Girl

Second film du week-end : le nouveau David Fincher, intitulé Gone Girl. Soit un drame/thriller au titre énigmatique, mais moins que celui du roman dont il est tiré (Les Apparences). Alors, qu'en dire ? Pour moi, le film se divise clairement en trois parties. Et si la première n'est pas vraiment intéressante, dans le sens où c'est un peu trop cousu de fil blanc (on se doute bien que le mari est innocent dans cette affaire, malgré l'attitude bizarre et incompréhensible qu'il adopte face à la situation), les deux autres font que Gone Girl gagne vraiment en intérêt, avec un twist assez prévisible, mais très bien trouvé. A partir de là, on attend avec une immense impatience le dénouement, pour savoir si le véritable coupable va être puni ou pas. En tout cas, malgré quelques incohérences qui peuvent l'ampouler, le scénario tient bien la route et se permet même de nous laisser volontairement sur notre faim. Eh oui ! Alors pour celles et ceux qui aiment les histoires qui ont un début et une vraie fin, sachez que vous risquez d'être très probablement déçus. Mais je vous laisserai juger par vous-mêmes ! Et que dire du casting ? Je pense honnêtement que Rosamund Pike les éclipse tous sans problème et, à mon avis, elle aura droit à sa citation aux prochains Oscars, comme ce fut le cas pour Rooney Mara (Millénium). Enfin, j'ai apprécié la critique (juste) que David Fincher fait des médias et, dans une moindre mesure, de l'Amérique bien propre sur elle. En résumé, Gone Girl satisfait toutes nos attentes, même s'il est assez long à démarrer.

 

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Le 04/10/2014

 

Cinéma > White Bird in a Blizzard (avant-première)

Premier film du week-end : le nouveau Gregg Araki, qui met en lumière Shailene Woodley et Eva Mendes, j'ai nommé White Bird in a Blizzard. Les deux actrices vedettes ont d'ailleurs été très actives en cette année 2014, avec deux gros films chacune, qui ont eu du succès... ou pas ! Mais là n'est pas la question ! Que dire donc de cet oiseau blanc, à l'apparence si énigmatique ? Qu'il est à la fois beau, au niveau de la photographie (les séquences dans la neige sont sublimes) et de la musique (cette ambiance 80's/90's est aussi bien appaisante qu'agréablement mélancolique), et audacieux, au niveau du scénario et de la mise en scène (et je dois dire que la dernière scène m'a vraiment choqué, car je ne m'attendais pas du tout à un twist de ce genre). Et le casting, alors ? J'ose déjà dire que les deux actrices mériteraient bien toutes deux une citation aux Oscars ou aux Golden Globes au moins, tant elles livrent respectivement une performance à couper le souffle ! Les autres acteurs ne sont pas en reste, même s'ils sont volontairement mis "en retrait". En résumé, à part quelques passages un peu creux, White Bird s'avère être une véritable réussite, qui mérite amplement de faire son petit bonhomme de chemin dans les salles obscures !

 

Cinéma > Sin City - A Dame to kill for

Second film du week-end : Sin City 2, qu'on attendait quand même depuis presque dix ans ! Et j'en ai d'ailleurs profité pour voir le premier volet, avant d'enchaîner avec son successeur. Autant vous prévenir de suite : autant j'ai assez bien adhéré à l'univers "comics dans le septième art" (et, en même temps, je trouve que les deux opus ont un côté "téléfilm" trop prononcé), autant j'ai trouvé les intrigues et les personnages fades. Dans les deux cas, le temps s'écoule lentement, trop lentement, malgré le fait que le scénario soit bourré d'action et que la mise en scène soit très dynamique (et dotée d'un certain style, grâce à la photographie et au montage). D'ailleurs, j'ai trouvé que l'univers de Sin City était très proche de celui de Quentin Tarantino, tant au niveau visuel qu'au niveau de l'humour noir. Mais malgré cela, je n'ai pas accroché à l'ensemble. Restent les comédiens qui ont bien été dirigés par les deux réalisateurs du film (j'ai juste eu du mal avec Jessica Alba en femme tueuse et vengeresse). Enfin, j'ai eu des difficultés à me repérer dans le déroulement des événements, étant donné que ce deuxième volet se passe avant, pendant et après le précédent. Donc, quelque part, je comprends mieux le flop de A Dame to kill for, tant ce dernier restera anecdotique parmi les blockbusters sortis en 2014.