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Le 30/11/2015

 

Littérature > Natoo, Icônne

Voici ma dernière lecture du moment, en parallèle de la saga L’Épreuve : Icônne par la youtubeuse Natoo ! J’en ai entendu parler via un article du webzine Dissemblances, et également via une interview sur l’émission On N’est Pas Couché. Ayant été séduit par ce qui en était présenté, je n’ai pas tardé à me le procurer. L’originalité d’Icônne réside dans le fait qu’il se présente comme un magazine, un magazine féminin plus précisément. On oublie donc le côté linéaire classique, puisque les "chapitres" sont en fait les fameuses rubriques qu’on retrouve dans la presse féminine. Donc on peut le "feuilleter" dans le désordre, selon les articles et dossiers qu’on a envie de découvrir. Personnellement, je l’ai lu de A à Z, sans sauter de pages, comme je pourrais habituellement le faire, lorsque ça ne m’intéresse pas. Pourquoi, me direz-vous ? Eh bien, c’est que Natoo a beaucoup d’imagination et de bonnes idées à partager avec nous, ses lecteurs ! Je pense notamment au sport au travail (le dernier point m’a d’ailleurs fait éclater de rire), au séjour façon "Secret Story" et à la fausse interview de Céline Fion. Sans oublier les nombreuses vannes sur les stars (genre les sushis faits avec la langue de Miley Cyrus ou l’affiche repensée de Very Bad Trip). J’irais même jusqu’à vous dire que certains articles sont crédibles et dont les conseils pourraient être réalisables (si, si !), comme ceux pour finir en arrêt maladie plus rapidement. On y reconnaît également certains célèbres youtubeurs, comme Andy Raconte, EnjoyPhoenix, Norman, Squeezie et Cyprien. Que du positif, donc ! Après, j’ai été moins emballé par certains "gags"/"sketchs", mais c’est subjectif et ça dépend si les messages qu’elle tente de faire passer parleront aux gens ou pas. Ainsi, Natoo se moque un peu de la presse féminine dans son ensemble et, dans une plus large mesure, de la société en général. Elle le fait avec beaucoup d’humour, pour notre plus grand plaisir… et on en redemande !

 

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Le 29/11/2015

 

Littérature > James Dashner, The Maze Runner (L'Epreuve, Tome 1)

Après la trilogie Divergente de Veronica Roth, je me suis attelé à L’Épreuve, saga écrite par James Dashner, dont les adaptations sur grand écran font actuellement un tabac. Je viens de terminer le premier tome, Le Labyrinthe, que j’avais adoré en tant que film. Et mon impression est la même, en ce qui concerne le format littéraire ! Bien que le scénario ne soit pas exactement le même dans les deux formats. C’est-à-dire que, même si le film et le livre racontent la même histoire, les événements sont complètement différents (mis à part certains). Ce qui permet donc de redécouvrir l’ensemble du récit et de l’apprécier autrement. Mais est-ce que je vais pour autant continuer à apprécier le film, après avoir lu le bouquin ? Je pense que oui et que ça me permettra même de le regarder d’un œil différent, tout en étant plus attentif aux détails (même les plus infimes) qui constituent la trame scénaristique. Et les personnages, alors ? Eh bien, si certains sont pareils dans le livre ET dans le film, d’autres sont complètement différents (Alby et Newt, par exemple). Tandis qu’il y en a qui sont mis à l’écart (comme Teresa et Gally). Peut-on dire également que les acteurs ont finalement été bien choisis ? Pour la plupart, oui, sauf Newt (car il n’a justement pas la même personnalité sur grand écran et sur papier). Au final, que vaut ce premier tome de L’Épreuve ? Comme je le disais, je pense que, une fois qu’on l’a lu, on comprend mieux le film et vice versa. Il y a beaucoup de différences, certes, mais encore une fois, on parvient à être emporté par l’histoire, vu que ce qui s’y passe est inattendu. Notre lecture est, en outre, haletante, tant il se passe de choses dans ce premier "épisode", et je ne doute pas que ça en soit de même pour les deux autres ! Enfin, l’auteur n’a pas été trop avare en révélations, puisqu’on en apprend un peu sur le pourquoi du labyrinthe et aussi sur l’organisation WICKED (même si on en est au même point qu’à la fin du film). C’est donc une saga que je continuerai de lire avec plaisir, c’est certain !

 

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Le 27/11/2015

 

Musique > Albums > Adele, 25

La fin 2015 nous gâte niveau musique, décidément ! Les plus grandes stars ont fait leur retour, dont celles qu’on n’attendait plus comme Adele. Adele qui était partout en 2011 et 2012, qui a dépoussiéré un marché économique du disque en pente très descendante, et qui est passée d’une artiste indée discrète à une superstar internationale en seulement quelques mois. On attendait donc son retour avec beaucoup d'impatience et d’intérêt, tout en pensant qu’elle avait bien fait de se retirer de la scène médiatique un temps durant. Et voilà qu’elle nous a fait une belle surprise le 22 octobre dernier : nous proposer son nouveau single Hello, accompagné du clip réalisé par Xavier Dolan. Une belle chanson déchirante, comme elle a pu nous en faire par le passé (Hometown Glory, Someone Like You, Turning Tables), moins percutante en revanche. Mais une fois qu’on écoute 25, son troisième album, on se rend compte que ce titre est parmi les plus commerciaux de l’opus, si ce n’est le plus commercial. Mais qu’on se rassure : elle laisse son empreinte musicale (et vocale) sur ces dix inédits, que ce soit sur Send My Love (To Your New Lover) (bel essai acoustique à la guitare, qui rappelle Rumour Has It) ou bien sur When We Were Young (le Don’t You Remember de 2015 ou un puissant hymne divaesque). Cela dit, alors que 21 revêtait une production assez lourde dans son ensemble, 25 laisse place à la voix brute de son interprète et aux instruments, comme en témoigne le doux et nostalgique Millions Years Ago et le mélancolique Love in the Dark. La puissance est également au rendez-vous, au travers de Sweetest Devotion (qui fait beaucoup penser au Farewell de Rihanna, sans le côté larmoyant exagéré) et des aériens River Lea (l’un de mes coups de cœur) et I Miss You. Sans oublier les très bons All I Ask, Remedy et Water Under The Bridge. Adele passe donc la troisième vitesse avec brio, en faisant un sans-faute de A à Z, et prouve qu’elle mérite bel et bien son statut de superstar mondiale. Bravo !

 

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Le 25/11/2015

 

Cinéma > The Hunger Games - Mockingjay (Part 2)

La révolte qui a suivi les jeux de l’expiation touche bientôt à sa fin. Katniss se remet doucement de sa blessure, causée par un Peeta enragé, même si le traumatisme subsiste. Elle est donc plus déterminée que jamais à faire payer au Président Snow tout ce qu’il a fait endurer à Panem. Mais pour pouvoir atteindre son palais au Capitole, il faut en déjouer les pièges !...

[Lire la critique]

 

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Le 23/11/2015

 

Musique > Albums > Justin Bieber, Purpose

L’autre retour que je n’attendais absolument pas, après Leona Lewis, c’était celui de Justin Bieber ! L’idole des adolescent(e)s, que j’avais pris plaisir à descendre à une époque, a su me surprendre dernièrement, en optant pour un style plus mature. C’est ainsi qu’il a réalisé, à mes yeux, un quadruplé gagnant : Where Are Ü Now, What Do You Mean, Sorry et I’ll Show You. Soit une suite musicale logique, où le jeune Justin a su faire petit à petit ses armes dans le genre de la pop/R’N’B saupoudrée d’électro. J’ai donc écouté l’album Purpose dès sa sortie, en espérant que ma bonne impression allait se confirmer… Et, effectivement, elle s’est confirmée ! En fait, Bieber est finalement le Britney Spears des années 2010 : là où son aînée s’était véritablement révélée douze ans plus tôt à travers son quatrième opus, il en est de même pour lui. Et l’opus reste dans la veine des premières chansons dévoilées : un univers essentiellement composé de ballades et de mid-tempos, agrémenté de quelques up-tempos pour dynamiser le tout. Il est vrai qu’un album dans cette veine peut en effrayer plus d’un (surtout venant d’un chanteur comme Bieber), tout en représentant une véritable prise de risque dans la carrière du jeune homme. Pour ce qui est des up-tempos, même si on en a rapidement fait le tour, il faut dire qu’ils sont efficaces, en particulier le très dansant Children (hit dancefloor qui fera beaucoup de bruit). Et le reste, alors ? Aucun titre n’est à jeter, à vrai dire, si ce n’est Love Yourself (un titre urbain folk à la sauce Ed Sheeran, dont on se serait passé volontiers). Ainsi, certaines chansons ressortent plus que d’autres, comme : I’ll Show You (dont j’ai parlée au début), Life Is Worth Living (où Justin se livre sur ses erreurs passées), Where Are Ü Now (qu’on ne présente plus), We Are (qui est un mélange sucré et savoureux entre Jay Sean et Mike Posner) et All In It (son Good Girl Gone Bad à lui). Dans tous les cas, on y trouvera son compte. Pour conclure cette critique, je dirais que Justin Bieber a réussi à revenir en force, alors que tout le monde le disait fini (moi, le premier). Et ce n’est que le début !...

 

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Le 21/11/2015

 

Cinéma > Spectre

Malgré les derniers événements, je me suis précipité au cinéma le plus proche pour regarder Spectre, que j’attendais avec une impatience immense. Cependant, il faut se rappeler que Sam Mendes (le réalisateur) avait placé la barre très haut avec Skyfall, le précédent film de la franchise, alors on se demandait s’il allait pouvoir en faire autant, voire mieux, avec celui-là. Et, tout compte fait, même si Spectre n’est pas aussi bon que son prédécesseur, il n’en est pas moins un excellent divertissement, voire un excellent film tout court. Certains passages empruntent des raccourcis scénaristiques faciles (tant pour l’intrigue principale comme pour l’histoire d’amour entre Bond et Madeleine Swann), certes, mais l’ensemble pallie largement à ces quelques défauts. Que retenir de positif, donc ? Dans un premier temps, la mise en scène, qui est maîtrisée de bout en en bout (à ce propos, la scène d’ouverture est magistrale) : chaque mouvement, chaque détail est millimétré à la seconde près, et rien n’est laissé au hasard. La majorité du casting revient également, fidèle à lui-même (Daniel Craig oscille parfaitement entre le rôle du gentleman et celui du macho), et s’y ajoutent des personnalités bienvenues : Monica Bellucci (malgré son apparition furtive), Andrew Scott, Christoph Waltz (parfait dans un rôle de psychopathe fait sur-mesure) et, surtout, la belle Léa Seydoux. Les américains ont eu le coup de cœur pour elle, et ça se comprend ! Elle est LA véritable surprise de ce vingt-quatrième volet, tant elle transperce l’écran par sa grâce et son jeu d’actrice. Et si le rôle de la James Bond Girl a été écrit, c’est bel et bien pour elle. Il faut d’ailleurs dire que la caméra la sublime beaucoup, ainsi que les autres personnages, mais particulièrement elle. Enfin, la bande son est exquise et s’accorde bien avec le film en lui-même (les images comme la mise en scène). A ce propos, je tiens à souligner la beauté du générique du début, avec Writing’s on the Wall de Sam Smith en fond sonore (encore une chanson bondienne qui correspond bien à l’univers initié par Ian Fleming). En résumé, Spectre est magistral de bout en bout, malgré les petites maladresses scénaristiques. En outre, il offre une jolie conclusion à la saga Craig et une belle sortie à ce dernier, qui devrait donc passer le flambeau à un nouveau Bond.

 

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Le 18/11/2015

 

Musique > Albums > Louane, Chambre 12 (réédition)

2015 sera décidément SON année et elle compte bien la finir en beauté, avec la réédition de son premier album Chambre 12 ! Je n’avais pas eu le temps de vous en parler en mars, mais l’erreur est désormais réparée ce mois-ci ! Donc, par quoi commencer ? Eh bien, on peut déjà dire que la petite Louane se doit d’avoir une belle et longue carrière, n’en déplaise à ses nombreux détracteurs ! D’ailleurs, elle me fait penser à Vanessa Paradis pour les débuts fulgurants : un album et un film qui cartonnent simultanément, avec le César du Meilleur Espoir Féminin à la clé. Et l’album en question, alors ? Je dirais que c’est un joli mélange musical entre les discographies respectives de Paradis et d’Alizée, avec des paroles innocentes qui correspondent à ce qu’elle est à l’heure d’aujourd’hui : une jeune fille qui rentre progressivement dans l’âge adulte, tout en conservant cette belle innocence/fragilité de l’adolescente qu’elle est encore. Des titres à conseiller dans cette Chambre 12 mélodieuse ? Les deux premiers singles, Jour 1 et Avenir (version originale + remix), évidemment ; Tourne, qui rappelle C’est Trop Tard de son aînée Alizée (quand cette dernière était à son plus jeune âge) ; Chambre 12, qui est inspiré du Burn d’Ellie Goulding ; l’ovni Alien, qu’on écoute encore avec plaisir ; l’entêtant Nous, la chanson guerrière Du Courage et le mélancolique La Fuite. On n’oublie par la reprise enfantine La Bande à Titi et l’incontournable Je Vole, ainsi que le remix pêchu et estival de Jeune (J’ai Envie). Quant aux inédits de la réédition, que valent-ils ? Personnellement, j’ai eu un coup de cœur particulier pour Nos Secrets (tube radiophonique incontestable) et Rester Seule (une belle ballade piano-voix, qui montre tout l’étendu du talent de Louane). Chambre 12 est donc, en résumé, un premier opus solide, dont le succès public est clairement mérité. Et cette nouvelle édition semble être une sorte de passade vers le futur deuxième album… A suivre !

 

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Le 15/11/2015

 

Musique > Albums > Ellie Goulding, Delirium

La chanteuse britannique Ellie Goulding a su faire son petit bonhomme de chemin depuis 2009. D’abord artiste underground, en interprétant Starry Eyed et Anything Could Happen, elle est devenue petit à petit une chanteuse pop à part entière, avec des hits comme Lights et Burn, en passant par quelques collaborations et participations à divers projets. Aujourd’hui, elle sort son troisième album Delirium, où elle fait du vocoder son meilleur allié. Est-ce pour autant qu’elle a renoncé à ce qui fait son identité musicale ? Rassurez-vous : son empreinte est toujours là, malgré l’aspect commercial qui se veut plus présent dans sa musique. En effet, passées l’intro et la première piste (l’envoûtant Aftertaste), c’est une délicieuse spirale teintée d’une pop/électro efficace dans laquelle on tombe. Et si on décèle, au premier abord, une ressemblance trop flagrante entre certaines chansons (soit un manque d’originalité), on succombe finalement à leurs charmes respectifs. Ainsi, quels titres retenir le plus ? Sans hésiter : Around U (l’hymne par excellence des premiers temps amoureux), Love Me Like You Do (qu’on fredonne depuis sa sortie), Lost and Found, Scream It Out, I Do What I Love (avec son côté oriental très plaisant) et Heal (un Starry Eyed bis qui fait du bien). L’édition Deluxe est d’ailleurs la preuve que la chanteuse soigne toujours autant son travail d’ensemble, quoi qu’on puisse en dire. On est donc bien gâtés en cette fin d’année 2015, décidément.

 

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Le 13/11/2015

 

Musique > Albums > Mylène Farmer, Interstellaires

Novembre est souvent le début d’une pléiade de sorties musicales très attendues. Mylène Farmer a choisi ce mois-ci pour nous présenter Interstellaires, son (déjà) dixième album, après en avoir dévoilé le premier single, Stolen Car, cet été. Un premier single à la fois farmerien et inédit pour la chanteuse, et également loin des productions bourrines de Monkey Me, son précédent opus. Devions-nous donc nous attendre à un disque dans la même veine ? Eh bien, après quelques premières écoutes, on se rend compte que la plus française des icônes gays a voulu revenir à un style plus sobre, plus épuré, à l’exception de Pas D’access, qui revête l’électro dont elle raffole tant depuis quelques années. L’album démarre avec la chanson-titre, mon premier coup de cœur, qui renoue, le temps de trois minutes, avec l’ère Anamorphosée. La référence est aussi reprise dans C’est Pas Moi et Voie Lactée (énième remix de Pourvu Qu’elles Soient Douces qui s’écoute bien). Ce sera tout pour les up-tempos, l’album faisant la part belle aux mid-tempos et aux ballades, à la manière d’un Innamoramento. C’est là que je viens vous parler de mon second coup de cœur, la reprise très poétique du pourtant rock’n’roll I Want You To Want Me, que Mylène réinterprète à merveille. Les autres chansons sont agréables à entendre, malgré cet air global de déjà-vu qui retentit chez Farmer, depuis son grand retour en 2005. Mais qu’importe, les fans aimeront (surtout ceux de la première heure), les autres seront peut-être plus réticents. Or le succès sera assurément là, une nouvelle fois encore.

 

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Le 11/11/2015

 

Cinéma > Regression

Le film de la semaine s’appelle Regression et marque le retour très attendu d’Alejandro Amenábar, après les très réussis Agora, Mar Adentro et Les Autres. Le réalisateur renoue ainsi avec le genre du thriller fantastique, qu’il affectionne beaucoup. Et avec un tel casting (Emma Watson, Ethan Hawke, David Thewlis, Shawn Ashmore, Adam Butcher), on avait de quoi être séduit ! Mais la déception est finalement immense… Bon, j’exagère un peu, mais dès le début, on sent que le tout n’ira pas bien loin. Pire : on ne sait même pas où le réalisateur veut en venir. Les incohérences sont donc nombreuses et on s’en rend vraiment compte quand on arrive au twist final, qui est à la fois bien trouvé et prévisible. Prévisible, c’est un adjectif auquel on pense la majeure partie du temps, en regardant Regression. Il n’y a aucune surprise et les clichés s’accumulent, que ce soit les situations (genre la victime qui se rapproche de l’inspecteur de police) ou bien les personnages eux-mêmes (la grand-mère dépassée par les événements, le père hystérique, le héros qui veut bien faire…). Les acteurs jouent très mal pour la plupart (l’exception pouvant être Emma Watson, à cause de la tournure que prend son personnage à la fin), la direction d’acteurs étant justement mauvaise. Que reste-t-il alors de cette Regression (qui porte si bien son nom) ? Une ambiance qui peut parfois devenir oppressante, ce qui est déjà pas mal, me direz-vous. Pour le reste, il vaut mieux attendre une diffusion tardive sur TF1, un dimanche soir.

 

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Le 09/11/2015

 

Un petit billet "spécial" pour vous annoncer deux choses : que le site fait peau neuve, avec un design plus simple et épuré qu'à l'accoutumée ; qu'une nouvelle page Facebook a fait son apparition il y a un peu plus d'une semaine. Le but de cette page ? Vous tenir au courant des dernières actualités publiées sur le site ! Cliquez donc ici pour vous y abonner ou sur l'image ci-dessus !

 

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Le 08/11/2015

 

Musique > DVD/Concert > Katy Perry, Prismatic Tour

Neuf mois après son passage à la Halle Tony Garnier, Katy Perry sort le blu-ray de sa tournée Prismatic World Tour, captée à Sydney en Novembre 2014. L’occasion pour moi de me remémorer la soirée du 20 Février dernier ! Et j’ai été étonné de voir à quel point je me souvenais de l’ensemble du concert, si ce n’est de quelques détails par-ci, par-là. Je peux également vous dire que le voir "pour de vrai" et ensuite sur sa télévision ne procure pas le même sentiment, même si l’impression reste la même. Le format vidéo n’enlève donc pas au concert son côté grandiose. De nombreux moyens techniques ont été mis en œuvre pour faire de ce Prismatic Tour un show inoubliable... et ça se voit ! Katy a ainsi voulu mettre en scène plusieurs univers, en y mêlant sa personnalité déjantée qu’on connaît tous et aime tant. C’est ainsi qu’on fait un "retour vers le futur" (la référence est voulue, je l’avoue !), un voyage en Egypte et un détour par la nature. On retourne également en enfance. De quoi en avoir pour tous les goûts ! Toute la discographie de Katy y passe (ou presque), pour notre plus grand bonheur : ROAR, Dark Horse, I Kissed a Girl, Birthday, International Smile, Unconditionnally, Teenage Dream, California Gurls, Hot N’ Cold, E.T., etc. La chanteuse pop se permet même de faire des mashups avec ses propres chansons et les grands classiques de la pop/dance des années 90 (dont Vogue de Madonna). Dommage, cependant, d’avoir enlevé le passage du mix avant le tableau Walking On Air sur le blu-ray… Excellent show à l’américaine de bout en bout, donc, y compris les passages que je n’avais pas aimé à Lyon (les ballades, notamment). Ce qui me séduit moins, en revanche, c’est la caméra et le montage. J’ai eu ainsi l'impression que le film passait outre de nombreux détails ou alors s’attardait sur des éléments moins intéressants. Mais finalement, le Prismatic World Tour reste le Prismatic World Tour : un concert d’une immense ampleur.

 

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Le 05/11/2015

 

Musique > Singles > Ariana Grande, Focus

Cette semaine est l’occasion pour moi de vous parler du nouveau single d’Ariana Grande, Focus, sorti fin octobre. Après un deuxième album décapant, accompagné de singles bien choisis pour truster le haut des charts, il était temps pour la teen idol de passer à la vitesse supérieure. Elle choisit donc d’être plus adulte et sexy dans son image, tout en usant de la facilité musicale pour son "retour". C’est ainsi que Focus est une simple resucée de Problem (aka le titre qui l’a propulsée sur le devant de la scène internationale). Une resucée, certes, mais diablement efficace ! De la pop/R’N’B savoureuse, avec un soupçon de jazz/cabaret pour parfaire le tout. Et que dire du clip, si ce n’est qu’il s’agit d’un des meilleurs qu’il m’ait été donné de voir en cette année 2015 ? Qu’il est léché au niveau de l’image et coquin au niveau de la mise en scène (on ne se lasse pas de voir la chorégraphie exécutée par Ariana et ses danseuses, telles des pinups des temps modernes). Tout ça aura donc de quoi permettre à la chanteuse de continuer à voguer sur la route du succès. Et je suis confiant là-dessus !

 

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Le 03/11/2015

 

Cinéma > Irrational Man

J’attendais de voir le nouveau film de Woody Allen avec une certaine frénésie !... Et le voici, L’Homme Irrationnel, ou encore un personnage allenien pessimiste dans toute sa splendeur ! Rien de nouveau, me direz-vous ? Eh bien, cela va vous étonner (moi-même, je l’ai été), mais le réalisateur new-yorkais a décidé de prendre quelques risques, par rapport au reste de sa filmographie. En effet, si le "héros" est une nouvelle retranscription d’Allen sur grand écran (à savoir un homme qui doute et n’attend plus rien de la vie) et que le scénario commence comme n’importe quel scénario "à la Allen", l’ensemble évolue finalement de manière inattendue. Dans le sens où le film lorgne très vite vers les genres du "thriller" et du policier, à la manière de Match Point. Mais là où le protagoniste de ce dernier agissait pour son propre compte, celui de Irrational Man le fait pour autrui et, en même temps, pour trouver un sens à sa vie. Ainsi, Woody Allen s’engage dans une réflexion inédite assez intéressante : d’un côté, on comprend le geste de cet homme, qui cherche à la fois à changer le monde et à exister, et, de l’autre, on ne peut que constater sa folie. Allen nous surprend donc, et ce, dans le bon sens du terme. Ajoutons à cette histoire riche un duo d’acteurs plein de charme, qui porte le film à bout de bras. Woody ne finira donc jamais de me séduire (et de me surprendre) !