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Le 29/11/2014

 

Cinéma > Astérix - Le Domaine des Dieux

Que donne donc Le Domaine des Dieux, le nouvel épisode animé des aventures d'Astérix ? Pour vous dire la vérité, j'ai franchement eu du mal à rentrer dedans. Dans le sens où ce nouvel épisode cible surtout les enfants. Malgré les références, que les adultes reconnaîtront à coup sûr. Par ailleurs, certaines de ces mêmes références infantilisent davantage le film, je trouve. Les personnages féminins (à part Bonnemine) manquent à l'appel, alors qu'ils sont présents dans la bande-dessinée. Néanmoins, j'ai vraiment apprécié cette adaptation pour sa seconde partie, qui prend alors beaucoup de liberté avec l'oeuvre d'origine. Ce qui n'est pas un mal, finalement, la partie basée sur la BD n'étant pas tellement réussie. L'humour fait alors son effet et les nouvelles péripéties sont également bien trouvées (surtout l'alliance inattendue entre les romains civils et les gaulois). En outre, Le Domaine des Dieux respecte bien l'univers d'Astérix dans son ensemble, que ce soit les graphismes (qui ne sont pas loin de Pixar) ou les personnages. En revanche, j'ai eu des difficultés avec la distribution vocale, même si l'on retrouve Roger Carel dans le rôle principal (encore heureux !). Notamment avec Guillaume Briat (Obélix), étant habitué, comme beaucoup, à la voix du regretté Pierre Tornade. Et puis, ça m'a un peu "gêné" qu'Alexandre Astier aille chercher tout son "entourage" pour faire les différentes voix. En résumé, cet Astérix se laisse bien regarder, mais aurait pu être mieux.

 

Jeux vidéos > Mario Kart 8

Cela faisait un moment que je n'avais pas parlé de jeu vidéo. C'est chose faite ce soir, puisque je vais vous parler de Mario Kart 8, sorti fin Mai 2014, sur la Wii U ! Déjà, je dois dire que je voulais acheter la console rien que pour ce nouvel opus, même si je me suis également procuré d'autres jeux. Et après l'avoir testé une semaine durant, je pense pouvoir vous donner un avis clair sur la question ! Cet épisode est-il meilleur que ses précédesseurs ou les joueurs s'en lasseront-ils rapidement ? Déjà, il faut souligner le fait que Nintendo ait voulu réinventer la saga, avec le fameux concept de l'antigravité. Est-ce que ça change quelque chose au gameplay, d'ailleurs ? Je dirais plutôt que ça apporte (surtout) du fun et que c'est sympa, à la longue. Même si, au final, on ne remarque pas de différence sur notre écran de télévision, sauf dans certaines courses (Temple Thwomp et Autoroute Toad, par exemple). Et la difficulté, qu'en est-il ? Eh bien, j'ai l'impression que le jeu est beaucoup plus simple que Mario Kart Double Dash, Mario Kart Wii et Mario Kart 7 (pour ne citer que ceux-là). Un bon et mauvais point : bon, dans le sens où on arrive à obtenir les trois étoiles plus facilement (alors que dans MK7, c'était "impossible") ; mauvais, dans le sens où, même en mode 150cc, il est assez simple de terminer premier de la course. Néanmoins, je n'ai pas encore débloqué le mode miroir, donc à voir. La prise en main du gameplay est aisée, même si je préfère utiliser la wiimote et le nunchuk. Non pas que ce ne soit pas jouable avec le gamepad, mais je ressens une certaine gêne au bout d'un moment. J'ai pu tester la plupart des personnages, y compris ceux du premier DLC. Comme d'habitude, certains sont plus maniables que d'autres, le tout étant de bien constituer son véhicule. Pour ce qui est des nouveaux circuits, ils restent bien ancrés dans l'univers Mario, sans qu'il n'y ait une véritable évolution. Tandis que les développeurs ont parfaitement su réinventer les anciens circuits (avec les concepts de l'antigravité, du vol en plein air et de la conduite sous l'eau). Enfin, en ce qui concerne la complémentarité avec le gamepad, elle apporte une plus-value (même s'il faut notamment s'en servir pour avoir une vue d'ensemble du circuit). Dans l'ensemble, Mario Kart 8 est dans la continuité des précédents volets, ce qui lui assurera une bonne durée de vie auprès des gamers !

 

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Le 22/11/2014

 

Cinéma > The Hunger Games - Mockingjay (Part 1)

Je suis encore tout retourné par ce troisième volet de la saga Hunger Games. Je dirais même que ça me frustre énormément de devoir attendre jusqu'à Novembre 2015, pour voir la seconde partie de La Révolte. Mais que je vous rassure de suite : ce premier sous-chapitre vaut clairement le coup d'être vu, tant l'action ne manque pas à l'appel ! Et pourtant, je n'avais pas du tout aimé le livre, car je trouvais qu'il ne s'y passait rien, justement. On monte d'ailleurs d'un nouveau cran : là où le premier film était "ado", là où le deuxième était à la fois "ado" et "adulte", celui-là est définitivement plus sombre et plus mature. Même si on continue de nous servir le triangle amoureux, qui n'a pas vraiment d'intérêt. Le casting est, comme à son habitude, excellent, Jennifer Lawrence en tête. On sent ainsi que le personnage de Katniss est dépassé par les événements, ce qui fait qu'on s'identifie beaucoup à elle. Et le moment où elle se met à chanter est l'un des plus beaux moments du film, voire de la saga tout court. J'ai également beaucoup apprécié les présences d'Haymitch (Woody Harrelson, fidèle à lui-même) et d'Effie (Elizabeth Banks, toujours aussi pétillante), tant ils apportent un vent agréable de fraîcheur... et d'humour, ce dont les premiers Hunger Games manquaient. Peeta (Josh Hutcherson), dont l'absence ne se fait pas tant ressentir que ça finalement (et heureusement !), est totalement méconnaissable à la fin. Tandis que Donald Sutherland incarne, avec une grande et belle aisance, cet incroyable salopard qu'est le Président Snow. Enfin, ça m'a fait plaisir de revoir Finnick (Sam Claflin), Beetee (Jeffrey Wright), Plutarch (le bien regretté Philip Seymour Hoffman), Caesar Flickerman (Stanley Tucci), et de découvrir Julianne Moore dans le rôle d'Alma Coin et Natalie Dormer dans celui de Cressida. Je regrette, cependant, que certains des personnages secondaires ne soient pas plus approfondis que ça. Et aussi qu'on voit Johanna (Jena Malone) cinq secondes, à tout casser... A part ça, j'ai été ravi de voir que Francis Lawrence avait gardé James Newton Howard comme compositeur : cela donne ainsi une cohérence bienvenue, qui manque souvent aux sagas young adults en général. Pour terminer, la mise en scène est très bonne et les scènes épiques sont nombreuses. Bref, La Révolte (Partie 1) est excellent de bout en bout et, à mon avis, même si ça sera très dur, l'attente du dernier film sera justifiée, car il risque d'envoyer du lourd, niveau action.

 

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Le 19/11/2014

 

Musique > Albums > The Hunger Games – Mockingjay (Part 1) (OST)

Après un premier album, qui lorgnait beaucoup vers la pop et le folk, et un deuxième album mélangeant habilement les styles musicaux, on fait un tour du côté de la pop/électro, à présent. Et à priori, on pourrait penser que ça ne va pas trop, voire pas du tout, avec l’univers général de la saga Hunger Games… Mais il faut admettre que le réalisateur Francis Lawrence a très bien fait de demander à la jeune chanteuse Lorde de superviser la bande originale de ce troisième volet. Même si la plupart des morceaux ne colleraient pas au film en lui-même, je trouve qu’ils retranscrivent bien l’ambiance "futuro-apocalyptique" de ce troisième volet. Après, j’avoue être sceptique, lorsque j’écoute All My Love du duo Major Lazer/Ariana Grande, bien que la chanson soit très bonne. Je ressens le contraire, quand j’écoute le titre de Tove Lo, intitulé Scream My Name, et ceux de Lorde (Yellow Flicker Beat, le remix de Kanye West, Ladder Song). Gros coups de cœur également pour : Meltdown de Stromae (je la verrais bien dans le générique de fin), Kingdom de Charli XCX (qui frappe fort, encore une fois), Lost Souls de Raury, et This is not a Game de The Chemical Brother/Miguel. Depuis le mois de Septembre, j’attendais LE disque de cette fin d’année 2014 et je l’ai finalement trouvé ! Merci donc à Francis Lawrence et à Lorde !

 

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Le 06/11/2014

 

Cinéma > Interstellar

D'un côté, j'ai bien aimé Interstellar. De l'autre, je reste dubitatif. J'ai déjà été surpris par le côté "film d'auteur", concernant la première partie. Je ne m'attendais vraiment pas à ça, surtout dans un film réalisé par Christopher Nolan. Puis, une fois que les personnages quittent la Terre, on glisse progressivement vers le blockbuster. Au final, on se retrouve avec un film grand public sympathique, avec ses moments émouvants, son humour, ses décors et effets spéciaux grandioses, et son excellente distribution d'acteurs. Mais on a aussi affaire à des scènes tirées par les cheveux, notamment dans la dernière partie du film. Par ailleurs, je sentais que le twist final aurait un lien avec le début. Ce qui ne m'a empêché d'être surpris pour autant, le moment venu. Et de trouver l'idée originale, mais facile en même temps. Ce qui a été aussi mon sentiment par rapport aux autres rebondissements, qui sont également inattendus. Interstellar bénéficie, en outre, d'un suspense vraiment haletant (on se demande si les personnages vont s'en sortir, et ce, à plusieurs reprises). Au niveau du casting, je retiens surtout la très bonne performance de Matthew McConaughey (touchant en père très attaché à ses enfants), de Jessica Chastain et de la jeune Mackenzie Foy (Renéesmée !) qui rendent, de ce fait, le personnage de Murphy attachant, de par sa tristesse intérieure et apparente. Ensemble, ces trois-là rendent certaines scènes très émouvantes. Enfin, le film de Nolan est impressionnant, d'un point de vue visuel. Les plans d'ensemble de l'espace sont ainsi d'une beauté à couper le souffle. Ajoutons-leur la musique de Hans Zimmer et on se sent alors transporté par ce bel ensemble. En résumé, Interstellar comble toutes nos attentes. Un deuxième visionnage sera nécessaire, cependant, pour tout comprendre.

 

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Le 04/11/2014

 

Cinéma > Annabelle

J'étais assez curieux de voir ce spin-off de The Conjuring, la bande-annonce ayant eu son effet escompté sur moi. Malheureusement, si on a vu la bande-annonce, on a vu presque tout le film. Et autant vous le dire de suite : il ne reste pas grand chose dans Annabelle, si ce n'est une ou deux scènes effrayantes. Déjà, le film n'est pas bien aidé par ses deux personnages principaux, qui sont inexistants, la faute à des acteurs mous du genou. La distribution secondaire s'en sort mieux, c'est dire. Le scénario est également trop prévisible et déjà-vu : on connaît l'histoire du mari qui croit son épouse folle, alors qu'elle lui dit que non, et j'en passe. Le suspense est peu présent, ce qui est problématique pour ce qui est censé être un film d'épouvante. Quant à la fameuse explication du pourquoi, il n'y en a tout simplement pas. Ce spin-off n'apporte donc rien à The Conjuring, en terme de mythologie. Et la fin m'a bien fait rire, tant elle est mal trouvée et, de ce fait, bâclée. Tout ça pour dire qu'Annabelle a peut-être beaucoup fait le buzz, ces dernières semaines, mais le résultat final ne mérite pas que l'on s'y attarde davantage.

 

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Le 03/11/2014

 

Cinéma > The Giver

Après Le Labyrinthe, on continue dans la série des dystopies, avec The Giver. La bande-annonce laissait présager un film plus adulte que ses confrères, avec beaucoup d'action. Et, effectivement, Le Passeur s'avère être un drame science-fictionnel mature, mais joue finalement dans la même cour que Hunger Games, Divergente et The Maze Runner. Dans le sens où les états d'âme adolescente se marient bien à cet univers "apocalyptique", dans lequel les enjeux de survie sont aussi importants que dans les districts de Panem et dans les factions de Chicago. Ce n'est pas pour autant qu'on échappe au jeune héros de 17 ans, qui se demande bien quelle est sa place dans le monde. Il aurait même pu remplacer l'héroïne de Divergente. Par ailleurs, le concept même de cette nouvelle société, imaginée par Lois Lawry et mise en scène par Phillip Noyce, rappelle beaucoup celle créée par Veronica Roth. Pourtant, Le Passeur (le livre) est paru bien avant la saga Divergente. Mais l'adaptation, elle, est sortie après... On pourra ainsi accuser un certain manque d'originalité, du côté de Noyce. Et qu'en est-il du scénario, alors ? S'il accuse un sérieux coup de mou dans sa première partie, cette dernière est néanmoins nécessaire à la "révolution", qui arrive sans crier gare et prend place durant la seconde partie du récit. Notre intérêt est donc ravivé, devant cette course contre la montre qu'entame le héros, tandis que ses alliés sont mal en point. L'action et le suspense sont ainsi bien maîtrisés et, pour vous le dire honnêtement, on avait peur que le film ne passe pas ces étapes-là. Quant au casting, qu'en dire ? Ils sont tous bons, sans exception, malgré le fait qu'ils interprètent des personnages dénués d'émotions. Que ce soit Meryl Streep, Jeff Bridges, Katie Holmes, Alexander Skarsgård ou la tête d'affiche Brenton Twaites. Pour résumer, The Giver ne déroge pas à la règle en tant que dystopie, mais a de quoi développer une mythologie intéressante dans les futures suites à venir (si suites, il y a).