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Le 31/03/2015

 

Musique > Albums > Madonna, Rebel Heart

Madonna a décidé de faire parler d’elle en cette année 2015 ! Même si tout ne s’est pas déroulé selon son bon souhait, la chanteuse a néanmoins a tenu à défendre son nouveau-né, Rebel Heart, face aux médias et au public. Et il faut dire que ça fait plaisir de la voir promouvoir son travail avec acharnement, ce qu’elle ne faisait plus depuis dix ans ! En outre, beaucoup s’accordent à dire qu’il s’agit de son meilleur travail musical depuis des lustres. Moi aussi, j’ai envie de dire un mot sur ce disque (bien rempli) ! Voici donc ma critique du dernier opus en date de la Madone, titre par titre, comme toujours. C’est parti !...

[Lire la critique]

 

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Le 29/03/2015

 

Cinéma > Cinderella

Décidément, les studios Disney savent encore nous surprendre ! Via cette adaptation "live" d’un de leurs grands classiques, ils réussissent, une fois de plus, à faire du neuf avec du vieux. Ce qui fait que cette version 2015 de Cendrillon possède une touche à la fois moderne et traditionnelle. Moderne, d’abord, car les héros et la méchante ont chacun une personnalité plus fouillée. On comprend alors que certaines raisons ont poussé Lady Tremaine à haïr sa belle-fille ; on ressent vraiment le désir du prince de s’éloigner des conventions que lui impose son rang. Tandis que l’héroïne conserve cette niaiserie et cette douceur qui l’ont toujours si bien caractérisée, tout en développant une forte personnalité. Enfin, la bonne fée est à la fois maternelle et cinglante. On remercie donc Kenneth Branagh d’avoir permis aux acteurs (respectivement Cate Blanchett, Richard Madden, Lily James et Helena Bonham Carter) de redonner vie et de jouer ces personnages à leur manière. Traditionnelle, ensuite, car le film est clairement niais et enfantin dans le fond et la forme, ce qui est assumé du début à la fin. Et on pousse le bouchon encore plus loin, au travers des décors, des effets spéciaux et des costumes, qui nous rappellent sans cesse que Cendrillon est un véritable conte de fées, film ou dessin-animé. Mais, encore une fois, le scénario donne au tout une belle profondeur, ce qui permet à la modernité et au "classicisme" de cohabiter parfaitement. Ainsi, Disney avait mal commencé sa reconversion en 2010, avec Alice in Wonderland. Or les studios la poursuivent à merveille, cinq ans après. En attendant Le Livre de la Jungle et La Belle et la Bête

 

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Le 28/03/2015

 

Cinéma > Into The Woods

C’est une comédie musicale assez sympathique que nous propose là Rob Marshall (réalisateur de Chicago et de Nine). Et contrairement à Les Misérables de Tom Hooper, qui s’était avéré être longuet et rébarbatif, Into The Woods sait captiver le spectateur, en usant de ficelles scénaristiques souvent inattendues. C’est ainsi que Marshall a su réécrire, avec beaucoup d’habileté, les célèbres contes qu’on connaît tous, comme Le Petit Chaperon Rouge, Cendrillon ou encore Raiponce. C’est ainsi que, par exemple, la jolie souillon laissera elle-même des indices à son Prince Charmant, pour que ce dernier la retrouve. Tandis que la petite fille vêtue de rouge sera sauvée par un boulanger, et non pas par un bucheron. Des idées de ce genre, il y en a beaucoup dans Into The Woods, et ça me ravit d’ailleurs de voir que Disney prend de plus en plus de risques, de ce côté-là. Néanmoins, la firme reste fidèle à la recette qu’elle a toujours proposé au public, à savoir un univers enfantin et bienveillant assumé, où tous les personnages (y compris la "méchante") sont attachants. On n’est donc pas trop dérouté, à part durant la dernière partie du film, qui est un peu en trop, selon moi (même si les prises de risque sont, encore une fois, tout à fait justifiées). En outre, qui dit comédie musicale, dit mise en scène dynamique et soignée (et qui nous rappelle beaucoup Broadway) et interprétation des acteurs au top ! A ce sujet, mes préférences vont à Anna Kendrick et à Emily Blunt, qui ont toutes deux de très belles voix. Enfin, la bande originale est excellente et entêtante (on a envie de chanter et de danser avec les personnages). Into The Woods est donc un bon film qui ne s’adresse pas QU’aux américains, contrairement à d’autres films du même genre (comme le suscité Les Misérables). Comme quoi, le talent de Disney n’a pas de limite !

 

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Le 27/03/2015

 

Cinéma > Still Alice

Encore un autre film que je voulais voir depuis des mois ! Et une fois de plus, mes attentes ont été largement comblées ! Still Alice est un drame poignant, bouleversant et réaliste sur la maladie d’Alzheimer. En effet, la caméra de Richard Glatzere et Wash Westmoreland met en scène, avec beaucoup de justesse, les répercussions que peut avoir cette maladie sur la personne atteinte et son entourage. On voit ainsi que le personnage d’Alice, incarné avec grandeur et sincérité par Julianne Moore (son Oscar, elle ne l’a absolument pas volé !), plonger dans les ténèbres progressivement. On aimerait vraiment pour elle qu’il en soit autrement, mais la "déchéance" est malheureusement inévitable. Les acteurs qui gravitent autour d’elle sont aussi touchants dans leurs jeux d’acteurs respectif, que ce soit Alec Badwin, Kate Bosworth ou bien Kristen Stewart (sa dernière scène avec Moore est, d’ailleurs, très émouvante). Still Alice est donc une ode à la vie, qui nous rappelle que chaque instant est précieux, et qu’on risque de les perdre à tout moment. Personnellement, j’applaudis des deux mains.

 

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Le 26/03/2015

 

Cinéma > The Divergent Series: Insurgent

J’attendais de le voir depuis un an (soit juste après avoir vu le premier volet) et je n’ai pas DU TOUT été déçu ! Que d’action et d’émotions durant cette Insurrection, dans laquelle la société futuriste de Veronica Roth est sens dessus dessous ! On reprend donc là où on avait laissé nos héros : ces derniers sont toujours en fuite, tandis que la faction des altruistes a été anéanti par Jeanine et les commandants audacieux. A partir de là, tout s’enchaîne : Tris et Quatre vont tout faire pour renverser les érudits, mais leur chemin sera semé d’embûches. On a ainsi droit à des scènes de combat toutes les cinq minutes, des scènes plus calmes entre les personnages principaux et des séquences cucul la praline du couple vedette (ce dernier point me rappellerait presque Twilight). Et puis, il y a les morts INATTENDUES (c’est bien le mot) de personnages importants, le coup de grâce nous étant donné à la fin du film ! Cependant, je pense qu’il aurait été plus judicieux de faire durer Divergente 2 un peu plus longtemps, pour laisser les personnages et les spectateurs respirer de temps à autre. Car c’est vrai qu’il s’y passe énormément de choses, et c’est son point fort comme sa faiblesse, finalement. Mais comme principal point faible de ce deuxième chapitre, je retiens essentiellement la pauvreté des dialogues, là où ceux du premier semblaient être davantage travaillés, à côté. Et du coup, je dois dire que la VF dénature beaucoup le jeu des acteurs, contrairement au premier volet, encore une fois. Il me tarde donc d’avoir le Blu-ray pour le voir en VO ! Enfin, le casting a su se bonifier, avec le temps. Shailene Woodley incarne une héroïne qui a su s’affirmer, en devenant forte et indépendante (rien à voir avec l’ado qu’on avait connue au début de la saga). Tandis que Kate Winslet est très crédible en femme froide et sans pitié (tout ce qu’elle touche se transforme en or, de toute façon). Ce sont elles deux qui m’ont principalement marqué, même si Naomi Watts risque d’être détestable dans les deux derniers films à venir. En tout cas, mes attentes ont été plus que comblées avec ce Insurgent haut en couleurs ! J’irai le revoir à coup sûr, en attendant la première partie du dernier volet (que ça va être long !).

 

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Le 24/03/2015

 

C'est le Printemps du Cinéma jusqu'à ce soir, les enfants ! Et en bon cinéphile que je suis (on ne se refait pas), j'en ai profité pour aller au cinéma à prix réduit ! ;) Les critiques arrivent dans les jours qui viennent... Restez connectés !

 

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Le 07/03/2015

 

Musique > Albums > Kelly Clarkson, Piece by Piece

Ça y est, nous sommes en Mars. Un mois qui s’annonce, comme je vous le disais, comme étant riche en sorties musicales ! Et aujourd’hui, je m’intéresse au septième album (sixième, si on ne compte pas Wrapped in Red) de Kelly Clarkson, sorti le 3 Mars. Déjà porté par la chanson Heartbeat Song, qui ne change pas tellement de ce que la chanteuse nous propose habituellement (sans que ce soit son meilleur lead single, pour autant), Piece by Piece sonne-t-il comme un renouveau dans sa carrière ? Disons qu’il est dans la continuité de ses albums précédents (je soupçonne même All I Ever Wanted  de l’avoir beaucoup influencée pour faire celui-là), tout en lorgnant légèrement vers l’électro, à l’image de People Like Us. Et effectivement, les up-tempos de cet opus mélangent la pop/rock et l’électro, un mix qui passe vraiment bien chez moi. Ce "nouveau" style ne dénature, en aucun cas, l’empreinte musicale de Kelly, et me fait avoir quelques coups de cœur : Invincible, Take You High, Dance With Me et Nostalgic (LA chanson de l’album, dont une sortie en single est à envisager, coûte que coûte). Les autres ups sont également bons, mais je n’ai pas cette petite étincelle lorsque je les écoute. En outre, Piece by Piece contient des ballades, presque autant que Stronger. Et j’ai alors envie de vous citer Run, Run, Run (magnifique duo avec John Legend) et Tightrope, qui sont les plus belles du lot. En résumé, c’est un opus mature que nous propose là Kelly Clarkson, aussi car on sent qu’elle a voulu se poser, musicalement parlant. Sans pour autant renier son côté rebelle, qu’on connaît et aime tant ! Tout ça pour dire que, pour moi, elle est une des rares artistes à avoir fait un sans-faute dans sa discographie, jusque-là. En espérant que ça continue ainsi !

 

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Le 03/03/2015

 

Cinéma > Birdman

Et si on se faisait un petit marathon, spécial Oscars 2015 ? Bon, je ne vous promets pas de regarder TOUS les films nommés, mais j’essaierai d’en regarder quelques-uns, au moins ! Et je commence avec Birdman, le grand vainqueur de la dernière édition en date ! C’est un film que j’avais spécialement envie de voir, car la bande-annonce me laissait imaginer quelque chose de barré, avec beaucoup d’"engueulades" entre les personnages. Et c’est bien le cas : c’est une comédie satirique pleine d’humour et de second degré. Mais c’est aussi un peu too much. Dans le sens où certaines scènes sont, pour moi, "exagérées", bien que ce soit dans la logique du film d’Alejandro González Iñárritu. Néanmoins, c’est vraiment le seul défaut que je peux lui trouver. Car, à part ça, il n’a QUE des qualités, qui peuvent totalement justifier ses citations aux Oscars (et aux autres cérémonies), sauf celle du "meilleur film". Le casting est excellent, avec de nettes préférences pour Edward Norton (à qui on adorerait donner des claques, pour le coup), Emma Stone (qui a l’air d’une vraie junkie, ici) et Naomi Watts (qui nous fait alors oublier ses rôles dramatiques). Les dialogues sont bien écrits, avec quelques perles distillées par-ci, par-là. La mise en scène fait mouche dès la première scène, ce qui m’a arraché beaucoup de rires (les scènes de la pièce de théâtre sont excellentes). Enfin, la réalisation est osée et originale : il fallait le faire de construire son film sur un seul plan continu, du début à la fin, et je dois admettre que le résultat final en jette ! En tout cas, Birdman est une très bonne comédie sur l’univers des acteurs et leurs maux psychologiques. Mais trop de second degré peut tuer le second degré.