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Le 28/03/2014

 

Musique > Albums > Kylie Minogue, Kiss Me Once

Quatre ans après le mauvais Aphrodite, Kylie Minogue revient avec son douzième album studio, intitulé Kiss Me Once. Et il semblerait que, cette fois-ci, notre australienne adorée ait décidé de se la jouer sobre, aussi bien au niveau du look qu'au niveau de la musique. Et on en a déjà la preuve avec le premier single Into The Blue, qui m’a personnellement beaucoup dérouté, de par sa production pop "épurée". La chanson me rappelle même Every Teardrop is a Waterfall de Coldplay, c’est vous dire ! Mais une fois qu’on s’est fait au titre, on adhère automatiquement au reste de l’album. Qui est finalement aussi épuré. On est alors loin du style dance/électro qui l’avait accompagnée, jusque-là. Un mal pour un bien, ou l’inverse. Pour ma part, je le trouve bien plus réussi qu’Aphrodite ! On écoute ainsi ce Kiss Me Once sans mal aucun, même si on peut lui reprocher le fait que beaucoup de morceaux se ressemblent trop. Mes coups de cœur à moi ? Into The Blue (qui ouvre bien l’album), I Was Gonna Cancel (le morceau le plus urbain du disque et pour cause : c’est produit par Pharrell Williams !), Sexercise (qui rappelle un peu Sensitized de X et, d’ailleurs, j’adore la manière qu’a Kylie de prononcer la syllabe [ïze] dans ces deux chansons), Feels So Good (une chanson reposante, ça fait du bien de l’entendre dans ce style), If Only (un tube dance dans la lignée de The One), Les Sex (pour son accent frenchy élégant), Beautiful (titre énormément décriée et, d’un côté, il est vrai que c’est déroutant d’entendre Kylie sur une ballade ; mais, pour ma part, je trouve le duo avec Enrique Iglesias vraiment touchant, notamment au niveau du refrain), Fine (mon chouchou de l’album, qui me fait d’ailleurs un peu penser au délicieux Falling, issu de l’album éponyme de la chanteuse) et Mr. President (électrisant à souhait, ça va si bien à Kylie). Le reste des chansons m’apparaît un peu fade, en revanche. En résumé, c’est un retour réussi pour la princesse de la pop qui, je l’espère, retrouvera le succès avec ce nouvel opus !

 

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Le 21/03/2014

 

 

Cinéma > Situation Amoureuse : C'est Compliqué

Comme j'aime et ai beaucoup de sympathie pour Manu Payet, je me suis précipité au cinéma pour voir son dernier film, Situation Amoureuse : C'est Compliqué. Et pour être franc, j'ai adoré d'emblée ! J'aime beaucoup la manière de jouer de cet acteur et, ici, il incarne parfaitement le loser de service, qui est resté bloqué dans ses années collège et qui, de ce fait, se laisse marcher sur les pieds par tout le monde (dont ses proches). Et à partir du moment où il retrouve son fantasme adolescent, à savoir Vanessa, incarnée avec beaucoup de talent par la belle Emmanuelle Chriqui (qui ressemble, à s'y méprendre, à Nina Dobrev), il s'enferme dans une série de malentendus qui le mènera à l'inévitable. Oui bon, le pitch est déjà vu, c'est clair, mais ce film est un bon gros bol d'air frais ! D'ailleurs, j'ai beaucoup pensé à (500) Jours Ensemble, notamment quand Manu et "ses" danseuses "improvisent" une chorégraphie en plein Paris. Et il y a de l'humour, qui fait RIRE ! Et quand je dis "rire", je veux dire par là qu'il est authentique, qu'on ne se force pas. Bon, je ne dis pas que je n'ai pas rigolé devant les dernières comédies que j'ai pu voir dernièrement, mais mon rire devant celle-ci était différent. En fait, je ne saurais comment vous l'expliquer... ^^' Ce qui m'a un peu "gavé", en revanche, c'est que TOUT soit cliché, des situations dans lesquelles le personnage de Ben se fourre aux personnages (surtout l'ancien collègue du lycée (Jean-François Cayrey) et le beau-père (excellent Philippe Duquesne)). Et, en même temps, c'est ce qui fait la force du film, au final. Enfin, la jeune Anaïs Demoustier est pétillante à souhait et je lui souhaite ainsi une longue et heureuse carrière. Il en est de même pour Manu qui, pour moi, est l'une des relèves assurées du cinéma français (son charme naturel devrait l'aider). Et cette Situation Amoureuse, bien que compliquée, le prouve !

 

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Le 18/03/2014

 

Cinéma > The Grand Budapest Hotel

Nouveau film de Wes Anderson, deux ans après Moonrise Kingdom. Et comme toujours, son cinéma à lui est assez spécial et, donc, lui appartient en quelque sorte. C'est toujours aussi drôle et décalé, avec beaucoup d'ironie et de second degré dans les dialogues et la mise en scène. Par contre, il faut vraiment s'accrocher ! Car c'est tellement un style cinématographique unique que, comme j'avais pu le dire à la sortie de Moonrise Kingdom, ça ne plaira pas forcément à tout le monde. Le scénario peut également paraître "fouilli", dans le sens où énormément de choses se passent, et je dois vous avouer que l'ennui pointait le bout de son nez par moments. Le casting est varié, certains de ses membres livrant ainsi une performance plus marquante que d'autres : Ralph Fiennes, Tony Revolori (qui dégage un charme certain pour son jeune âge), Adrien Brody, Willem Dafoe (le meilleur de tous, sans aucun doute), Saoirse Ronan, Léa Seydoux (mais je ne suis pas objectif, quand il s'agit de parler de cette actrice). Bref : merci au Printemps du Cinéma et ses tarifs réduits !

 

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Le 16/03/2014

 

Cinéma > 300: Rise of an Empire

2014 va me "réconcilier" avec les péplums, je crois ! Après le sympathique Pompéi, me voici dans la salle pour voir 300 : La Naissance d'un Empire ! Alors que je n'ai pas vu le premier volet (cherchez la logique !)... Mais ça ne m'a pas vraiment posé de problème de compréhension, puisque que ce nouveau volet se passe avant, pendant et après le premier 300. Et sinon, mon avis dans tout ça ? Eh bien, j'ai tout aimé : la mise en scène excellemment chorégraphié, la photographie léchée, le montage hollywoodien digne des plus grands (j'ai toujours eu un faible pour les ralentis), la musique grandiose qui apporte clairement un atout indéniable au film (de plus, elle a été composée par Junkie XL), les dialogues bien écrits... Les personnages contribuent également à la réussite de cette grosse machine U.S., mon préféré étant clairement celui d'Artémise, incarnée avec rage et charisme par Eva Green. Cette dernière devient l'un des principaux intérêts du film, et sa scène très torride avec le beau Sullivan Stapleton (Thémistocle) est assez marquante (j'adore le fait que l'un essaie de dominer l'autre et inversément). Et même si on veut nous montrer qu'Artémise a eu un passé douloureux, on aime clairement la détester du début à la fin. Vraiment, ce deuxième 300 a tout du blockbuster parfait. Enfin presque, car l'unique (gros) détail qui m'a gavé, c'est cette immense effusion de sang. Surtout au début, avec le sabot du cheval qui écrase le visage d'un soldat... Ce n'était pas forcément nécessaire, à mon avis. Mais, à part ça, c'est un très bon blockbuster, dont la fin en queue de poisson risque de vous laisser bouche bée.

PS : Gerard Butler fait un caméo !

 

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Le 12/03/2014

 

Cinéma > Diplomatie

J'étais curieux de voir ce film, de par le sujet traité (la capitale française qui avait failli ne plus être ce qu'elle est aujourd'hui) et de par la présence de Niels Arestrup au casting. Avant d'entrer dans la salle, je savais un peu à quoi m'attendre, mais ce n'est pas pour autant que j'ai aimé. Néanmoins, je pensais que cette Diplomatie serait uniquement un huit-clos et affrontement verbal entre les personnages d'Arestrup et d'André Dussollier. Et ce côté-là, il n'y a pas de déception : les deux acteurs sont magistraux dans leurs rôles respectifs, nous offrant ainsi une joute verbale jouissivement intense (ou intensément joussive). On sent clairement, dès le départ, que l'un (Dussollier) domine l'autre (Arestrup), plus ou moins aisément, chacun montrant néanmoins ses faiblesses. Mais, à côté de ça, les dialogues sont souvent bien pompeux, rendant le tout assez longuet. Et ce, même si l'histoire regorge de beaucoup d'action. A vrai dire, j'ai décroché progressivement du film de Volker Schlöndorff. Pourtant, et je le dis sans arrêt dans mes critiques, j'aime le cinéma français, mais la sauce n'a simplement pas pris ici. Tout ça pour dire que, même si ça ne durait qu'une heure trente, j'avais "hâte" de sortir de la salle !

 

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Le 11/03/2014

 

Cinéma > Les Trois Frères, le retour

Le premier film des Inconnus ne fait pas partie de mes films préférés, mais j'étais tout de même curieux de voir cette suite ! Et malgré la pluie de mauvaises critiques, j'ai trouvé Les Trois Frères, le retour vraiment drôle et sympathique ! Après, j'ai personnellement senti que les trois humoristes essayaient de remettre leurs anciens sketchs au goût du gour. Et ma foi, si on est nostalgique du passé, ça le fait finalement. Pour les fans du premier volet, de nombreuses références sont faites dans celui-là : "cent patates", l'émission T.V., la tâche sur le derrière, et j'en passe. C'est celles que j'ai reconnues, du moins. Les Inconnus n'ont vraiment pas perdu de leur talent comique, même si j'ai une préférence claire pour Didier Bourdon (sa prestation dans Jacky au Royaume des Filles était déjà excellente). On a aussi plaisir à retrouver Antoine du Merle, alias Mickaël, qui a bien grandi en 18 ans ! Et force est de constater une chose : tel père, tel fils (celles et ceux qui ont vu le film comprendront) ! En revanche, le personnage de Sarah, incarnée par Sofia Lesaffre, m'a beaucoup gavé. A part ça, j'ai énormément ri durant ces 1h46 de pure comédie à la française, surtout quand ils sont drogués et quand ils font le repas avec la belle-famille. En tout cas, pour moi, c'est un retour réussi, qui n'a pas à rougir de honte !

 

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Le 08/03/2014

 

Cinéma > Saving Mr. Banks

En voilà un autre film qui aurait dû dominer le palmarès aux Oscars 2014 et qui, pourtant, est passé "inaperçu" ! Je veux, bien entendu, parler de Saving Mr. Banks, le dernier bijou des studios Walt Disney, dans la catégorie des films live. Tout d'abord, il y a la grande performance d'actrice d'Emma Thompson. Elle parvient à nous faire passer du rire, avec le caractère vraiment détestable de son rôle, aux pleurs, avec le côté névrosé et torturé de P.L. Travers. Il est vrai qu'elle est bien aidée par les flashbacks de son personnage, qui nous font pétiller des yeux comme ils nous donnent envie de verser des larmes. C'est ainsi intéressant d'en apprendre davantage sur la conception du film Mary Poppins, du livre à son passage sur grand écran. J'ignorais même que c'était un roman à la base ! C'est aussi sympathique de retourner dans le passé, avec ces chansons qui ont, entre autres, bercé notre enfance : Chem Cheminée, Un Morceau de Sucre, Supercalifragilisticexpialidocious, Quelle Jolie Promenade avec Marie, Laissons-Le S'envoler... Sans oublier le reste des acteurs (Colin Farrell en premier, Ruth Wilson, Tom Hanks et les autres) et les décors, qui sont très fidèles à l'Amérique des années 60. Honnêtement, ce film aurait mérité bien plus qu'un simple tapage médiatique avant sa sortie en salles... C'est le film à Oscars parfait, avec deux nominations respectives pour Emma et Colin. Sans oublier la citation pour le meilleur film. Peut-être pas le scénario, celui-ci prenant parfois des raccourcis. Bon après, c'est vrai que c'est (très ?) romancé, et Walt Disney et son équipe sont les "gentils", en quelque sorte. Mais, malgré tout, c'est un film à voir, pour toutes les raisons que j'ai suscitées. Allez donc le voir : vous le ne regretterez pas.

 

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Le 01/03/2014

 

Cinéma > Supercondriaque

Vous m'auriez dit en 2008 que j'irais voir le dernier film de Dany Boon, je vous aurais ri au nez, étant donné que j'avais été surgavé par Bienvenue Chez Les Ch'tis et tout le tapage médiatique fait autour. Mais, depuis sa très bonne prestation comique dans Un Plan Parfait, je me suis pris de sympathie pour cet acteur et ai donc décidé de suivre un peu sa carrière. Et ayant été emballé par les teasers de Supercondriaque, je suis donc allé voir le nouveau film de Boon en tant qu'acteur/réalisateur. Alors, en tant que comédien, même s'il reste fidèle à lui-même (on peut être agacé comme on peut aimer), je le trouve moins bon derrière la caméra. En fait, si j'aime bien le concept de départ de l'histoire, je trouve cependant que ça vire un peu au n'importe quoi (mêler hypocondrie et conflits politiques, mouais bof !). Mais les gags sont bien là et c'est ce qui fait une des grandes qualités de ce Supercondriaque. On rigole beaucoup, mais on pleure aussi (cf. la mort accidentelle du pote infirmier de Boon). On retrouve de bons acteurs : Kad Merad (que j'ai aussi appris à apprécier avec le temps), Jean-Yves Berleloot, Judith El Zein, Bruno Lochet, Valérie Bonneton (son duo avec Dany fonctionne toujours aussi bien). Je suis plus réticent concernant Alice Pol, par contre. Mais parmi eux, c'est surtout Dany Boon qui porte le plus cette comédie, SA comédie. Donc, si vous aimez bien les comédies françaises, je vous conseille d'aller voir le film. Si, au contraire, vous n'aimez pas le genre, alors passez votre chemin.