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Le 30/03/2013

 

Cinéma > The Place Beyond the Pines

Je n'avais déjà pas trop aimé Blue Valentine (pourtant, il y avait Michelle Williams et Ryan Gosling). Alors, je sentais que je n'apprécierais pas non plus The Place Beyond the Pines (j'y suis d'ailleurs allé par pure curiosité). A l'affiche, on retrouve Ryan, mais aussi Bradley Cooper et Eva Mendes. Au final, le fond est bon, mais la forme est très mauvaise. En effet, l'histoire avait énormément de potentiel. Le problème est que tout est mou, de la mise en scène aux rebondissements, en passant par le jeu des acteurs. Oubliée la performance électrique de Gosling dans Drive. Oublié le personnage bipolaire marquant de Cooper dans Happiness Therapy. Et Mendes prouve qu'elle ne sait jouer que les femmes fatales (ou alors je ne l'ai pas encore vue dans un rôle vraiment marquant). Sans oublier le jeune Dane DeHaan, excellent dans Chronicle et bien en-dessous de ses capacités ici. Le film en lui-même démarre doucement (trop même), avant de trouver son chemin lors d'une deuxième partie assez palpitante, pour retomber finalement comme un soufflet, avec une intrigue qui est de trop. 2h20 qui auraient pu être réduites à 2h. The Place Beyond the Pines confirme donc que le cinéma de Derek Cianfrance n'est pas fait pour moi, tant je le trouve ennuyeux.

 

Cinéma > Los Amantes Pasajeros

Cela faisait bien longtemps que je n'avais pas vu un film espagnol ! Et puis, un film de Pedro Almodovar, ça ne se rate pas ! Comme prévu, Los Amantes Pasajeros est absurde jusqu'au bout (ça part d'ailleurs un peu trop en live, vers la fin), avec différentes intrigues tout aussi drôles les unes que les autres. Car oui, on rigole beaucoup, ce qui était très rare dans les derniers films du réalisateur madrilène (Todo Sobre Mi Madre, Volver, Los Abrazos Rotos et, surtout, La Piel Que Habito). On a le plaisir de revoir des habitués chez Almodovar : Penélope Cruz, Antonio Banderas (même s'ils apparaissent brièvement) et Lola Duenas. Les stewarts gays sont également excellents (surtout Javier Camara et Carlos Areces), de même que Cecilia Roth dans le rôle de la "dominatrice". Après, on retrouve, encore une fois, la touche almodovarienne dans ce nouveau film (les dialogues et scènes crues étant de la partie), même si elle s'avère assez différente ici. Encore un coup réussi dans la filmographie du réalisateur !

 

Cinéma > Warm Bodies

Après l'humaine et le vampire, l'humain et l'enchanteresse, voici l'humaine et le zombie. Si j'avais trouvé que Sublimes Créatures n'avait rien à voir avec Twilight, Warm Bodies en reprend (presque) intégralement les codes : l'histoire d'amour "impossible" (évidemment), le zombie qui aimerait bien redevenir humain, etc. Et, comme par hasard, la belle Teresa Palmer (aperçue dans L'Apprenti Sorcier) ressemble beaucoup à Kristen Stewart. Les seules différences, c'est qu'il y a plus d'action (comparé au premier Twilight) et, que cette fois, c'est le zombie le narrateur de l'histoire. Au final, il en ressort que c'est assez cucul la praline et romantique (pour une âme sensible comme moi, ça me va très bien). Mais pas seulement ! Car Warm Bodies s'avère être très drôle du début à la fin, grâce à des scènes et des dialogues à mourir de rire. Le film parvient à mélanger habilement plusieurs genres, afin de satisfaire le plus grande nombre : comédie, drame, romance, horreur (mais pas trop, car ça reste un film grand public tout de même), action et suspense. Les acteurs sont excellents, à commencer par Nicholas Hoult, qui était déjà très bon dans Skins et confirme son talent ici. Enfin, la fin m'a arraché quelques petites larmes (quand je vous dis que je suis un grand sensible). En résumé, je vous recommande chaudement d'aller voir Warm Bodies.

 

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Le 26/03/2013

 

Cinéma > Oz, the Great and Powerful

Nouveau film "live" pour Disney. Pour info, je n'en suis pas vraiment fan, dans la mesure où beaucoup m'ont déçu (Prince of Persia et Alice in Wonderland, pour ne citer qu'eux). Tandis que peu ont réussi à m'enchanter (L'Apprenti Sorcier en tête). Concernant Le Monde Fantastique d'Oz, je m'attendais à un Alice bis, c'est-à-dire à pas grand chose. Eh bien, que nenni ! Ce nouveau Disney est parfait du début à la fin, et aucun défaut n'est à en tirer (sauf le fait que la vraie méchante de l'histoire soit révélée trop tôt à mon goût (même si j'avais deviné)). J'ai adoré le premier quart d'heure en noir et blanc, qui m'a rappelé les vieux films et séries des années 50/60. L'occasion de découvrir le personnage d'Oz sous toutes ses facettes, campé par un James Franco génialissime (il est loin le temps où il avait juste le second rôle dans Spider-Man). A ses côtés, trois actrices délicieuses et talentueuses : Rachel Weitz en sorcière plus noire qu'elle ne le laisse paraître, Mila Kunis en créature naïve et à la noirceur dissimulée, et Michelle Williams en princesse douce, fragile et attachante (ce rôle lui va comme un gant de velours). Quant aux effets spéciaux et aux graphismes, l'Avatarte de Cameron peut aller se rhabiller, tant le tout est visuellement parfait. Par ailleurs, je me suis cru, à plusieurs reprises, dans l'une de ces fameuses attractions à Disneyland. Le scénario a également le mérite d'être travaillé et de se révéler surprenant, et ce, à plusieurs reprises (notamment lors du combat final, unique en son genre). Enfin, qui dit Disney, dit forcément humour (et contrairement aux apparences, il est loin d'être enfantin). Un véritable chef d'œuvre, à la fois artistique et poétique, réalisé par le brillant Sam Raimi, qui remonte largement la pente après les déceptions Spider-Man 3 et Jusqu'en Enfer.

En bonus : L'excellent générique de fin, interprété par Mariah Carey, à écouter ici.

 

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Le 21/03/2013

 

Séries T.V. > Pretty Little Liars (saison 3)

Le dernier épisode de la saison 3 a été diffusé Mardi soir. Il est donc temps de faire un second bilan. J'avais dit en Août dernier que Pretty Little Liars avait un peu faibli, par rapport à l'année précédente. Après un épisode spécial Halloween très attendu et, finalement, assez décevant (à part la fin surprise), les onze épisodes suivants sont parvenus à atteindre un niveau égal à ceux de la saison 2 complète, voire même supérieur à certains moments. Cependant, je qualifierais cette saison 3 de différente des deux premières. On sentait déjà qu'un nouveau départ était pris lors du premier épisode (avec les clins d'œil au pilot), mais on ressent vraiment cette différence lors de la seconde partie de la saison, notamment avec la chute aux enfers de Spencer. Evidemment, ce qui ne change pas, c'est le fait que, à chaque réponse apportée, de nouvelles questions sont posées. Le dernier épisode n'échappe d'ailleurs pas à la règle et, si j'avais été déçu par les season finales des saisons 1 et 2, celui de la saison 3 est enfin à la hauteur de mes attentes (même si on doit désormais attendre jusqu'au 11 Juin prochain). Je reprocherais juste à la série d'être parfois tirée par les cheveux. Pretty Little Liars est donc installé pour de bon dans le paysage sériel et c'est avec grande impatience que j'attends la saison 4. En espérant que ça dure encore quelques années de plus !

 

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Le 18/03/2013

 

Cinéma > Beautiful Creatures

Et voilà, j'ai enfin vu le film ! Que j'ai beaucoup aimé, d'ailleurs. Après, je dirai toujours qu'un livre approfondit plus les choses qu'un film. Mais j'avais un peu peur au début, surtout en entendant la voix française d'Ethan : trop adulte, alors qu'il s'agit d'un ado. En fait, en lisant le livre, j'étais convaincu que les deux acteurs choisis ne correspondaient pas du tout aux personnages d'Ethan et de Lena. Au final, le premier est drôle et très maladroit (ça nous change des héros un peu trop lisses), la seconde est pleine de repartie et de répliques cinglantes. Leur relation aurait pu être niaiseuse et cucul la praline, or elle s'avère être pleine d'humour (à l'image du bouquin finalement, le côté "amour impossible" étant un peu mis de côté dans le film). Les autres personnages sont également bien sympathiques : l'oncle Macon, excentrique à souhait; Amma, une mère de substitution très attachante; Ridley, belle et manipulatrice.

Concernant l'histoire, autant avertir celles et ceux qui ont lu le livre : ne vous attendez pas à une adaptation fidèle, car le déroulement des événements dans le film est complètement différent. Je ne veux pas vous en dire plus, afin de ne rien vous gâcher. A certains moments, j'avoue que ça m'a dérangé (surtout la fin, où j'avais vraiment peur que ça se termine en queue de poisson). Sublimes Créatures reprend tout de même certains passages du livre, dont la fameuse scène du dîner. J'attendais cette dernière avec beaucoup d'impatience, mais le rendu final est décevant. Notamment à cause des effets spéciaux, vraiment kitchs (ça se voit que c'est un film à petit budget !). D'ailleurs, c'est l'un des problèmes majeurs du film, à mes yeux. Le combat final est également vite expédié, ce qui est dommage (cela dit, il ne dure pas non plus très longtemps dans le livre, même s'il y avait plus d'action).

Enfin, je voulais revenir à la comparaison avec Twilight : le film a été vendu étant comme un successeur de la saga vampirique. C'est vrai qu'on y pense beaucoup, quand on regarde la bande-annonce et qu'on lit le synopsis. Mais finalement, Beautiful Creatures n'a strictement rien à voir avec ce dernier, notamment car, cette fois, on évite les sempiternels "Je t'aime, moi non plus."

Un très bonne adaptation cinématographique, pour résumer. Mais les fans d'origine risquent de ne pas trop apprécier la trop grande liberté prise par le réalisateur, par rapport à l'histoire originale.

 

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Le 16/03/2013

 

Littérature > Kami Garcia/Margaret Stohl, Beautiful Creatures

Je viens d'en terminer la lecture et me suis déjà attaqué au deuxième bouquin de la saga ! Je veux parler de Beautiful Creatures (16 Lunes ou Sublimes Créatures en français), décrit comme le nouveau Twilight. Et c'est un peu vrai : l'histoire se déroule dans une bourgade perdue, le héros s'y ennuie à mourir, la nouvelle venue y fait l'objet de tous les commérages et, enfin, la rencontre de ces deux-là donnera lieu à une romance impossible. D'ailleurs, j'avais un peu de mal avec la relation entre Ethan et Lena au début, mais je m'y suis fait. Pour en revenir à la comparaison avec les romans de Stephenie Meyer, elle n'a plus lieu d'être, une fois que les bases de l'histoire de 16 Lunes sont posées. Car, contrairement à la saga vampirique (je parle des livres), il s'en passe des choses dans Sublimes Créatures ! Après, les méchants de l'histoire tardent à apparaître, mais je pense que ce premier livre est surtout là pour introduire le reste de la Saga des Lunes. Dans l'ensemble, c'est un très bon livre, qui s'avère être prenant jusqu'au bout, une fois qu'on l'a ouvert, mais pas autant que le premier Hunger Games (même si ce sont deux genres extrêmement différents). Bref, j'ai hâte de voir le film la semaine prochaine et vous donner mon avis dessus !

 

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Le 11/03/2013

 

Cinéma > Spring Breakers

Pour celles et ceux qui voudraient le voir, autant vous prévenir de suite : il n'y aucun scénario (du moins, il tient sur un post-it). Bref, Spring Breakers, c'est 1h30 d'images qui s'entremêlent sans logique, sous fond de musique électro et parfois même de Nicki Minaj et de Britney Spears (mention à la séquence "Everytime", plus ridicule tu meurs). Ajoutez de l'alcool, de la drogue, des flingues et, bien évidemment, quatre jolies filles à la plastique bien charmante (on a d'ailleurs plusieurs occasions d'en avoir un aperçu, grâce à la caméra bien inspirée d'Harmony Korine). Si on peut avoir du mal à rentrer dedans (ce que je peux comprendre), on se laisse finalement transporter. Oui, "transporter", c'est bien le mot. Durant les vingt premières minutes, on se prend à rêver à l'ambiance "Spring Break". Le reste du temps, on navigue entre peur et surprise (on ne sait pas trop ce qui va advenir de nos héroïnes). Mais, en gros, la musique et les images font tout. Bon, cela dit, le casting se débrouille bien, si bien qu'on a du mal à reconnaître James Franco (un acteur doué, décidément), Vanessa Hudgens (même si j'ai encore du mal) et Ashley Benson. Quant à Selena Gomez, elle reste plus ou moins sage finalement (ce qui ne l'empêche pas d'être bonne actrice ici). Le réalisateur nous avait prévenus : le film a pour seul but de provoquer. Et, pour le coup, on est bien servi. Mais si les journalistes ont adoré (on parle quand même d'un énième exercice de style dans le cinéma indée américain), le public sera plus réticent. Et quelque part, on le comprendra.

 

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Le 10/03/2013

 

Cinéma > 20 Ans d'Ecart

Rares sont les comédies romantiques françaises vraiment bonnes. Il y avait eu L'amour c'est mieux à deux et L'Arnacœur en 2010, puis Un Plan Parfait en 2012. Et, en 2013, 20 Ans d'Ecart. D'emblée, on nous présente Alice, trentenaire frigide et coincée pour qui le boulot passe avant tout... jusqu'à ce qu'elle rencontre Balthazar. Dans ce rôle, Virginie Efira excède, nous prouve que la comédie est décidément son filon et que sa place appartient désormais au septième art. En face d'elle, Pierre Niney, qui a bien évolué depuis LOL (Laughing Out Loud), interprète un jeune homme maladroit et touchant, impressionné par son aînée. Le tout est, certes, assez caricatural et prévisible (les personnages principaux et secondaires, les situations cocasses dans lesquels ces derniers se retrouvent, la fin où les deux héros se réconcilient), mais qu'est-ce qu'on rigole pendant 1h30 ! Un film à voir surtout un vendredi ou samedi soir dans une salle bondée (vous verrez, ça met bien dans l'ambiance !).

 

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Le 09/03/2013

 

Cinéma > Hansel & Gretel: Witch Hunters

Je ne vais pas y aller par quatre chemins : j'ai adoré ce film ! Bon, il est vrai que, au début, je m'attendais à un bon navet comme seuls les américains savent en faire. Et malgré les dialogues qui sont mauvais, le scénario qui emprunte le chemin de la facilité par moments et la prévisibilité de ce dernier, cette nouvelle version d'Hansel & Gretel s'avère être une bonne série B qui s'assume telle quelle. D'habitude, j'ai du mal avec le gore (surtout quand il est gratuit), mais c'est tellement drôle, fun et barré que ça passe comme une lettre à la poste. En tout cas, Hansel & Gretel: Witch Hunters m'a confirmé plusieurs choses :

1. Que j'aime beaucoup Jeremy Renner en tant qu'acteur, dans tous les rôles qu'il a joué (même les moins bons).

2. Que ça m'a fait plaisir de revoir Gemma Arterton sur grand écran, depuis Tamara Drewe.

3. Que le fantastique et la fantasy sont désormais deux genres cinématographiques que j'affectionne beaucoup.

Soit trois bonnes raisons (au moins) qui m'ont fait aimer ce film.

 

Cinéma > Au Bout du Conte

Autre film vu cette semaine : Au Bout du Conte, réalisé par le tandem Jaoui/Bacri. Soit un film choral où plusieurs histoires s'entremêlent, mais où tous les personnages sont liés cette fois (contrairement à ceux que j'ai pu voir, par le passé). Soit un film que j'ai bien aimé, malgré la fin qui tirait un peu trop en longueur. C'est assez particulier et, quelque part, c'est ce qui fait son charme. Sans surprise, le casting est impeccable, surtout Benjamin Biolay en homme détestable, qui nous rend aussi mal à l'aise que le personnage de Laura. Alors qu'Agathe Bonitzer (qui joue pourtant la douceur et la rêverie à merveille) manque de crédibilité, lorsqu'elle se met à jouer les libertines rebelles et droguées. Les différents arcs narratifs sont bien écrits et très cyniques dans l'humour. Enfin, Au Bout du Conte ose même le kitch, à certains moments : on pourrait détester, mais les scènes en question s'intègrent très bien au reste. Enfin, je me suis bien amusé à reconnaître les différents contes auxquels le film fait référence et qu'il parodie. Bref, Agnès Jaoui et Jean-Pierre Bacri nous offre une histoire qui n'est pas forcément accessible et ne plaira pas, donc, à tout le monde.

 

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Le 03/03/2013

 

Cinéma > Möbius

Bon, je crois que c'est clair et net : je n'arrive pas à apprécier les films plus sérieux dans lesquels Jean Dujardin joue. Il y avait eu d'abord Le Bruit des Glaçons en 2010, puis The Artist en 2011 et enfin, Möbius en 2013. Alors, soyons clairs : je ne remets pas en cause son jeu d'acteur, ni même celui de Cécile de France au passage. Et, d'ailleurs, c'est tout ce qu'il y a à sauver dans le film d'Eric Rochant, mises à part les pointes d'humour distillées par-ci, par-là. En effet, l'ensemble est vraiment mou (dialogues, mise en scène, scénario), voire surjoué à certains moments (les scènes de baisers et de sexe entre les deux personnages principaux). Pourtant, on sent que le film a un gros potentiel au niveau de l'intrigue et, s'il avait été moins "français" dans l'âme, ça aurait pu le faire. Bref, à éviter ! Sauf si vous aimez ce qui est soporifique.