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Le 30/06/2015

 

Cinéma > Inside Out

Si je ne trouve pas que Vice-Versa soit le meilleur Pixar de tous les temps, je pense néanmoins qu'il s'agit d'un joli film. D'ailleurs, je n'ai pas pu m’empêcher de verser une petite larme, lorsque Riley retrouve ses parents à la fin. Comme toujours, le studio nous gratifie d’une histoire originale, tout en usant de la simplicité qui a pu faire le charme de certaines de ses anciennes productions (Là-Haut, la saga Toy Story). C’est ainsi qu’on découvre, avec entrain et curiosité, comment nos émotions régissent notre existence et nous influencent, quant à nos actions. De ce côté-là, Inside Out est réaliste, puisque je me suis beaucoup retrouvé en la petite Riley (le passage à l’adolescence, c’est toujours quelque chose !). Du côté des personnages "intérieurs", j’ai une préférence pour Dégoût, Peur (méconnaissables Mélanie Laurent et Pierre Niney) et Bing Bong (qui m’a rappelé à quel point les amis imaginaires de notre enfance pouvaient être aussi attachants), tandis que Tristesse m’a beaucoup touché pour son côté paria. En outre, je pense qu’il y a moyen de faire une suite à Vice-Versa, à cause de la fin "ouverte" et parce qu’il serait intéressant de voir comment se passe l'adolescence à l'intérieur de notre tête ! Enfin, une petite mention pour le générique de fin, où on voit les émotions des autres personnages humains qu’on a côtoyés tout au long du film. En résumé, encore du bon pour la bande à Pixar !

 

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Le 26/06/2015

 

Cinéma > Beyond Clueless

Une bonne surprise, ce Beyond Clueless. Plus qu’un simple documentaire autour du genre tant décrié qu’est le teen movie, il s’agit d’une véritable hymne adolescente. Cette fois, les personnages à l’écran ne sont plus de vulgaires clichés, mais bel et bien les représentants intemporels de ce que les spectateurs étaient, sont ou seront. A travers l’analyse sociologique de Charlie Lyne et la narration de Fairuza Balk, on déchiffre enfin les fameux codes qui régissent le monde impitoyable du lycée et des ados. Ainsi, on comprend mieux pourquoi ils ont besoin d’appartenir à un groupe pour exister, pourquoi il s’agit d’une étape importante (voire décisive) de leur vie ou, encore, pourquoi leur éveil sexuel les fait définitivement passer à l’âge adulte. Le tout est agrémenté d’exemples ciblés qui sont, selon moi, bien choisis. Le réalisateur en profite d’ailleurs pour rendre hommage aux slashers des années 90, qu’il semble particulièrement affectionner. Ainsi, on a l’occasion de voir ou revoir sur grand écran : Crossroads, Lolita Malgré Moi, Carrie 2, Souviens-Toi L’été Dernier, Spider-Man, Jeepers Creepers, 30 ans sinon rien, etc. On y reconnaît également certains acteurs et actrices de cette période phare, comme Sarah Michelle Gellar, Freddie Prinze Jr. et Lindsay Lohan. Enfin, n’oublions pas la très bonne B.O. composée par le duo Summer Camp, qui illustre bien ce documentaire (notamment la chanson-titre, Beyond Clueless). En cette période d’examens de fin d’année, je donne donc un TB à Charlie Lyne, pour sa dissertation pertinente et bien construite qu’est Beyond Clueless !

 

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Le 21/06/2015

 

Cinéma > Camp X-Ray

Kristen Stewart avait su amorcer sa carrière post-Twilight de manière grandiose, avec l’excellent Sils Maria. Elle continue cet amorcement avec Camp X-Ray, drame carcéral envers lequel on n’a cessé de tarir des éloges. Et ces éloges sont tout à fait mérités ! The Guard est un film fort, où la période post-11 Septembre est bien dépeinte, et ce, de manière "originale". En effet, une fois n’est pas coutume, aucun des deux camps n’est bon ou mauvais : ils sont les deux à la fois. Et ça se ressent particulièrement à travers la relation entre la jeune Cole et le détenu Ali Amir. Si la première tient d’abord à prendre ses distances, tout en asseyant son autorité en tant que soldat, et que le second semble vouloir la manipuler, tout en contestant cette même autorité, ces deux-là vont pourtant finir par créer un lien humain inattendu. Cette relation en devient touchante, notamment grâce au jeu des deux acteurs principaux. D’un côté, Kristen Stewart est vraie dans ce personnage de femme forte et compatissante, qui laisse définitivement son enfance derrière elle. De l’autre, Peyman Moaadi rend son personnage attachant, la situation de ce dernier étant assez désespérante, tout en lui donnant un côté assez arrogant. Camp X-Ray doit donc sa force grâce à ces deux éléments, qui sont clairement ses piliers. Certaines scènes sont, en outre, vraiment dures à regarder (celles de la douche et de la tentative de suicide), ce qui donne davantage de force à l’ensemble. Je ne peux ainsi que vous recommander The Guard, qui marquera l’année 2015 à sa manière.

 

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Le 19/06/2015

 

Cinéma > Jurassic World

Si je m’attendais à ça ! D’excellentes critiques, un succès colossal, des records qui s’accumulent… Mais jamais je n’aurais pensé que la barre ait été mise aussi haut ! Jurassic World est plus qu’une tuerie : c’est LE blockbuster familial par excellence, qui se savoure du début à la fin, sans interruption ! C’est bourré d’humour, d’action, de suspense et d’angoisse, de bons sentiments et d’émotion… Soit le cocktail parfait pour un divertissement explosif, que tout le monde trouvera à son goût. Commençons par l’histoire et le scénario ! Vous vous rappelez de Jurassic Park ? Eh bien, si vous aviez été déçus du fait que le film de Spielberg soit "juste" un huis clos, vous allez être ravis, puisque le nouveau parc est ouvert au public. Qui dit public, dit plus de victimes ! Et des morts, il y en a un bon paquet ! En revanche, la caméra se gardera bien de nous montrer les cadavres et autres morceaux de chair humaine. Il y a également une multitude de personnages, auxquels on s’attache ou qu’on déteste instantanément. Dans la première catégorie, je pense surtout à celui de Bryce Dallas Howard, qui m’a beaucoup touché par sa maladresse envers les enfants et les animaux, et à ceux des deux adolescents, dont le lien fraternel fort est émouvant. Dans la seconde catégorie, le personnage de Vincent D’Onofrio est le premier qui me vient en tête, et on n’a qu’une seule envie : qu’il MEURE ! Et puis, comment oublier Chris Pratt, le héros de cette nouvelle franchise, à qui il donne une personnalité à la fois macho et sensible ? On ne peut pas, tout simplement. Pour finir, le côté technique du film est un sans-faute, que ce soit la mise en scène, les effets spéciaux (on sent que le numérique est passé par là pour donner vie aux dinosaures, cependant), les décors et la musique (qui met vraiment le spectateur dans l’ambiance). Honnêtement, je n’étais pas très emballé au départ, et j’avais même peur de regretter ma place de ciné. Mais c’était très mal connaître Colin Trevorrow, qui a su remettre les dinosaures au goût du jour, et ce, avec grandeur et intelligence.

 

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Le 17/06/2015

 

Cinéma > Jupiter Ascending

Une véritable déception, ce Jupiter Ascending ! Et ce, de la première jusqu’à la dernière minute ! Ça commence avec le prologue, dont la niaiserie se fait (trop) vite sentir, et ça se termine avec un happy ending banal, qui nous donne l'impression que le tout est inachevé. Et ne parlons pas de ce qu’il y a entre : un récit qui semble avoir un bon potentiel, qui n'est finalement jamais exploité. Et des personnages, pourtant bien écrits, à qui on ne donne jamais vie, la faute à la direction d’acteurs, que je qualifierais d’inexistante. Jugez plutôt : Mila Kunis semble avoir avalé une boîte entière d’anxiolytiques, tandis qu’Eddie Redmayne n’a rien du badass tant redouté par ses sujets. Et des exemples de ce genre, je peux vous en trouver pour chaque interprète. Le scénario est souvent cousu de fil blanc, et le montage censé lui rendre justice n’en est que maladroit, voire charcuté. Que reste-t-il alors du film du duo Wachowski ? Des effets spéciaux travaillés et somptueux, qui pourraient (presque) donner ses lettres de noblesse au genre science-fictionnel. Mais, à part cela, on se demande ce qui a pu arriver à ceux qui ont réalisé l’ambitieux Cloud Atlas… On sait que la sortie a été retardée de sept mois. Allez donc savoir ce qu’il s’est passé avant ou entre-temps. Je finirai sur cette phrase : on tient là l’un des navets de 2015, à n’en pas douter !

 

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Le 13/06/2015

 

Musique > Mariah Carey, #1 to Infinity: Live from Las Vegas (DVD/Concert)

Je vais reparler de Mariah Carey, deux mois après la sortie de son dernier single Infinity. En effet, la diva n’a pas chômé, puisqu’elle a sorti un nouveau best of et donne actuellement une série de concerts à Las Vegas. Elle y interprète ainsi tous ses #1 sans exception et l’inédit Infinity. Ne pouvant malheureusement pas y assister (Vegas, ce n’est pas à côté non plus !), je suis allé pêcher des vidéos amateurs sur YouTube, pour voir si les critiques élogieuses, dont bénéficie le show, sont justifiées. Eh bien, après avoir regardé/écouté le concert en entier, je peux vous dire qu’elles le sont ! Mariah s’en sort bien, vocalement parlant, et elle parvient à maîtriser ses fameuses high notes, dont elle seule a toujours eu le secret (notamment sur Someday, Emotions et Infinity). Sa voix semble à peine être abîmée : comme quoi, le travail avec le coach vocal a su porter ses fruits ! En revanche, il est regrettable qu’elle use du playback sur les up-tempos (Fantasy, Honey, Heartbreaker), alors que ce ne sont pas forcément les chansons les plus difficiles à interpréter. Passé ce détail dérangeant, la mise en scène est impeccable et soignée. En effet, le show est millimétré à la seconde près et rien n’est laissé au hasard : les musiciens, les décors sur scène, les danseurs et Mariah, of course. Cette dernière se permet même de venir faire un tour parmi le public, pour chanter avec lui son tube Always Be My Baby, ou bien de faire monter un fan sur scène pour le tableau Touch My Body. Elle parle beaucoup entre chaque titre, en donnant des anecdotes inédites sur chacun d’eux, ce qui donne ainsi davantage d’intérêt à son spectacle. C’est donc une mention TB que je donne à MC, puisqu’elle effectue un come-back réussi, après le passage à vide 2012-2014. Vite, un nouvel album et une nouvelle tournée mondiale !

En bonus : La version piano/voix de Thank God I Found You, à écouter absolument !

 

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Le 12/06/2015

 

Cinéma > American Sniper

C’est LE succès surprise de ce premier semestre, et aussi bien les critiques que les spectateurs sont unanimes pour dire que c’est assurément l’un des films de l’année ! De mon côté, je me range du côté de l’avis général et, en même temps, je ne suis pas d’accord. Dans le sens où j’ai mis un sacré bout de temps avant de rentrer "dans l’histoire" ! J’avoue ne pas trop aimer les films de guerre, en général, même si certains font exception à la règle (Démineurs, par exemple). Finalement, avec un peu de bonne volonté et de la patience, j’ai su finalement apprécier American Sniper à sa juste valeur. Et voir qu’il avait de bonnes qualités : scénario, mise en scène, jeu des acteurs, etc. Commençons par les acteurs : cela fait plaisir de voir Bradley Cooper s’essayer à différents genres de rôle (après sa performance ratée dans American Hustle) et, ici, il est plus que crédible en soldat paranoïaque dépassé par les événements ; à côté de lui, Sienna Miller convainc aisément en épouse dévouée, mais qui n’en peut plus de voir son mari ne pas sortir de la spirale infernale qu’est la guerre. Pour ce qui est du scénario, il est réussi, puisque le spectateur EST Chris Kyle et ressent les mêmes choses que lui : la peur et le danger en permanence. La mise en scène va surtout pour les scènes en Irak et quelques passages aux Etats-Unis (mais ils sont rares). Et que dire de la scène finale, si ce n’est que je suis resté sur le c** !... Vraiment, je ne m’y attendais pas, et je ne pensais que ça s’était déroulé ainsi ! Donc, effectivement, American Sniper est un très bon film et mérite l’énorme succès qu’il a eu en début d’année. Après, comme je l’ai dit plus haut, j’ai eu du mal à "rentrer dedans", alors voilà pourquoi je m’en arrêterai là, pour le côté qualitatif. Mais il n’y a assurément rien à jeter.

 

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Le 08/06/2015

 

Cinéma > La Loi du Marché

La victoire "surprise" de Vincent Lindon au Festival m’aura bien rendu curieux, en tout cas ! Et j’ai bien fait d'être allé voir La Loi du Marché, car c’est un film coup de poing sympathique ! Je n’aime pas trop Lindon comme acteur, mais il m’a plus que surpris ici, et ce, dans le bon sens ! Il joue un homme qui est victime du système sociétal actuel (rien ne change, jusque-là), mais qui garde la tête haute jusqu’au bout. Je me suis reconnu en son personnage, en tant qu’ancien (et actuel !) chômeur : la fameuse remarque du recruteur sur le CV (et encore, dans mon cas, la personne a été beaucoup moins tendre) et l’entretien de simulation (pour ma part, ce n’était pas en collectif, mais ça revient au même). De ce côté-là, Stéphane Brizé a réussi son pari : celui de nous livrer un film réaliste sur le chômage et les galères que ça engendre. Par contre, j’ai eu plus de mal avec le scénario et le montage, dans le sens où ce n’est pas une fiction uniquement sur le chômage, mais plus une véritable docufiction "générale". En effet, on suit Thierry un peu partout, que ce soit au sein de sa famille, avec ses anciens collègues ou bien au sein de son nouveau travail. Au début, ça m’a dérangé, tous ces détails "insignifiants". Or, finalement, ça donne plus de force au récit, je trouve. Cela dit, le fait que le personnage principal ait un fils handicapé est de "trop" : honnêtement, je pense que, avec ou sans ce détail, le spectateur aurait eu le même ressenti vis-à-vis de Thierry. Malgré ce léger côté négatif, La Loi du Marché reste un film fort, qui mérite tout le succès qu’on peut lui attribuer.

 

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Le 06/06/2015

 

Cinéma > Toute Première Fois

J’avais beaucoup ri en voyant la bande-annonce (surtout le "Mais t’es pédé mon chéri !") et le synopsis me plaisait bien (l’idée qu’un couple gay soit au centre de l’intrigue me paraissait original en soi). Au final, ce sont essentiellement les rôles secondaires qui m’ont fait rire à gorge déployée, surtout Camille Cottin (avec ses répliques cassantes envers Franck Gastambide, qui en a des bonnes également). Certains quiproquos m’ont également beaucoup fait sourire (genre quand la vendeuse prend Lannick Gautry pour le témoin). En outre, j’ai apprécié le fait que le film n’use pas des vulgaires clichés habituels pour mettre en scène le couple Lannick Gautry/Pio Marmaï : c’est fait avec une certaine retenue et de la sobriété (les deux acteurs jouent d’ailleurs très bien leurs rôles). Il y a évidemment le meilleur ami gay un peu "fofolle" sur les bords, mais le personnage est drôle, donc ça passe aussi. Le point négatif de cette comédie est le couple Pio Marmaï/Adrianna Gradziel : trop classique à mon goût. Déçu également de la fin : il y a eu peut-être de l’audace, mais pas dans le bon sens, à mes yeux. Toute Première Fois est donc sympathique et se laisse bien regarder pour la détente. Ce n’est juste pas le film de l’année.

 

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Le 04/06/2015

 

Cinéma > La Tête Haute

Je peux vous dire qu’en sortant de la séance de La Tête Haute, j’étais chamboulé… dans tous les sens du terme ! C’est un film fort et poignant, qui donnera à votre cœur l’impression d’avoir fait les montagnes russes (non, non ! sans rire !). Car, en deux heures, il s’en passe des choses et il en arrive beaucoup au "héros" ! Anti-héros auquel on s’attache sans plus tarder, même lorsque la réalisatrice nous montre ses mauvais côtés. Mais il est surtout attachant, dans le sens où, même s’il démontre toute la volonté du monde pour sortir de sa délinquance, on n’y croit pas vraiment (bien qu’on ait envie qu'il se produise le contraire !). On s’attache également à ses parents de substitution, qui sont Catherine Deneuve et Benoît Magimel. Et c’est d’ailleurs assez "drôle" de voir que Magimel est, en quelque sorte, la version "ancienne" du personnage de Rod Paradot (même si, personnellement, je ne l’ai pas remarqué de suite). Au contraire, on a tendance à détester la mère, incarnée par Sara Forestier, tant elle est irresponsable et immature (alors qu’elle semble vraiment aimer son fils). Rien que pour ça, si le film avait été en compétition en Cannes, il aurait amplement mérité un prix d’interprétation pour l’ensemble des acteurs. Que dire d’autre, si ce n’est la mise en scène, qui est nerveuse (et va bien, de ce fait, avec un drame social comme celui-là), et le fait que j’aie beaucoup pensé à Polisse de Maïwenn, en regardant La Tête Haute. L’un des meilleurs films de cette 68ème édition, assurément !

 

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Le 02/06/2015

 

Cinéma > Tomorrowland

Décidément, Disney a su faire de ses derniers films live de véritables réussites ! A La Poursuite de Demain ne déroge d’ailleurs pas à la règle. Je dirais même qu’il m’a beaucoup fait penser au Monde Fantastique d’Oz : dans le sens où ces deux films sont comme des attractions, qu’on ne voudrait plus quitter une fois que c’est fini. Et je peux vous dire qu’effectivement, on est facilement émerveillé par ce monde futuriste, pourtant inspiré d’une "simple" attraction. C’est beau, réaliste et magnifique (même si la seconde partie du récit nous démontrera un peu le contraire). J’ai été également ravi de voir que la jeune héroïne est une fille débrouillarde et pleine de ressources, tout en étant ordinaire. Je trouve ainsi que ce coup de fouet, dernièrement donné aux personnages féminins disneyens, fait beaucoup de bien aux films de la franchise. J’ai aussi aimé le personnage d’Athéna, qui est attachant de par son côté "petite sœur/meilleure amie". Enfin, les rôles masculins sont tous aussi marquants, puisqu’ils incarnent différentes facettes : on ne sait donc pas vraiment si celui de Hugh Laurie est bon ou mauvais, tandis que George Clooney incarne un homme sensible et blessé. Je le redis donc : cela fait du bien de voir des personnages entiers, auxquels il est facile de s’identifier. Le scénario m’a tout autant surpris, puisqu’il emprunte un chemin différent que celui des blockbusters en général. Cela peut être déroutant, mais ça n’a finalement que ses bons côtés. La fin m’a paru tiède, en revanche, aussi car je trouve que le réalisateur n’est pas allé au bout de son idée. De même que la morale générale, même si elle nous donne de l’espoir. Pour conclure, Disney réalise un sans-faute cette année (hormis la semi-déception Les Nouveaux Héros).