Le 30/06/2014

Cinéma > Le Conte de la Princesse Kaguya

J'entrais dans la salle de cinéma avec des aprioris, notamment au niveau de l'animation (pas courante, il faut l'avouer) et de la durée (2h15 quand même !)... Et il est vrai qu'il m'a fallu un petit moment pour adhérer au Conte de la Princesse Kaguya, le nouveau film des studios Ghibli. Mais, pour être honnête, le temps a défilé à toute allure à mes yeux ! Pour commencer, je me suis d'emblée habitué à cette "nouvelle" animation 2D, que j'ai trouvée de toute beauté. Ensuite, j'ai trouvé que le personnage de la princesse était assez moderne et, en même temps, assez passive. Moderne, dans le sens où elle ne se laisse pas forcément dicter sa conduite (j'ai d'ailleurs beaucoup pensé aux princesses Disney). Passive, dans le sens où elle peut facilement se laisser aller à la tristesse (à cause de la mentalité de l'époque, entre autres). Enfin, Isao Takahata a bien su distiller l'"action" tout au long des 2h15 de son film, même si elle est parfois prévisible. En résumé, j'ai été agréablement surpris par ce nouveau Ghibli et moi, je dis : sortir un tel film d'animation en 2014, c'est osé !

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Le 29/06/2014

Cinéma > The Rover

J'attendais vraiment de le voir celui-là, Robert Pattinson oblige ! Et si j'ai eu un peu de mal au départ, j'ai trouvé que The Rover était un bon thriller. Un peu mou du genou, certes, mais vraiment bon. En effet, c'est un peu mou, dans le sens où il y a quelques longueurs qui se font bien sentir. Alors que le film ne manque pourtant pas de scènes d'action ! Mais on sent bien le côté "film d'auteur", avec les scènes de dialogues à rallonge. Si elles sont intéressantes lorsqu'elles "opposent" les deux personnages principaux, elles le sont moins avec celui de Guy Pearce seul. En revanche, la mise en scène est très bonne, de même que le scénario et le jeu d'acteurs. Pearce et Pattinson sont d'ailleurs excellents dans leurs rôles respectifs : l'un en tant qu'homme antipathique et l'autre en homme un peu simplet et, de surcroît, attachant. Par contre, j'ai été gêné par le fait qu'on ne sache pas vraiment pourquoi le "héros" s'obstine à vouloir retrouver sa voiture. Et au final, plus le film avance, plus ce détail importe peu, étant donné la thématique (intéressante) que David Michôd aborde ici : l'Homme à son stade animal, où il est prêt à tout pour obtenir ce qu'il veut, quitte à commettre le pire (vu qu'il n'a plus rien à perdre). Tout ça pour dire que cette Fête du Cinéma 2014 commence bien et que la sélection de Cannes était vraiment bonne cette année !

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Le 27/06/2014

Cinéma > L'Ex de ma Vie

Alors si, comme moi, vous avez compris, en voyant la bande-annonce (ou juste le titre du film, à défaut), que Géraldine Nakache et Kim Rossi Stuart se remettraient ensemble, quoiqu'il arrive, alors c'est que vous ne vous attendiez pas à grand chose. Et effectivement, si on focalise juste sur le jeu d'acteurs et les situations comiques, ça peut passer. Bon après, ça tire en peu en longueur vers la fin, et il est vrai qu'on a hâte que ça finisse. Notamment pour les scènes avec le personnage de Sophie Cattani, qui a été développé inutilement selon moi. Et la seconde partie est bâclée, en ce qui concerne les deux rôles principaux. En résumé, L'Ex de ma Vie, c'est sympathique, sans plus.

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Le 25/06/2014

Cinéma > On a failli être Amies

Très agréablement surpris par On a failli être Amies, que j'attendais plus comme un drame que comme une véritable comédie. D'un côté, on a une Karin Viard vraiment légère et rigolote et, de l'autre, on a une Emmanuelle Devos touchante en femme discrète et peu sûre d'elle. Bon après, une fois que le cadre et les personnages sont posés, on sait plus ou moins à quoi s'attendre, en ce qui concerne l'histoire. Et, à vrai dire, ce n'est pas du tout ce que je recherche avec ce genre de film. Je cherche simplement à être émerveillé par le jeu des acteurs et par la mise en scène. Ce qui a été mon cas avec le film d'Anne Le Ny. Cependant, j'accuse peut-être quelques petites longueurs, mais qui se font vite oublier quand on regarde le reste. A noter également la performance toute en retenue de Roschy Zem. Un film qui ouvre bien la saison cinématographique estivale !

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Le 20/06/2014

Cinéma > The Two Faces of January

Au début, je me disais que The Two Faces of January commençait très bien. Et à partir d'un moment X (que je ne spoilerai pas et, en même temps, je ne m'en souviens plus trop), j'ai décroché petit à petit. Je rejetterai ainsi la faute sur le scénario, car le reste est très bien : jeux d'acteurs, mise en scène et photographie. En effet, j'ai trouvé que c'était souvent cousu de fil blanc, notamment dans la seconde partie. Ou alors, c'est peut-être parce que je ne suivais plus trop l'histoire... En fait, je suis partagé entre un sentiment de déception et le souhait de revoir le film une deuxième fois, car je vous avoue être dans le flou concernant certains passages. Sinon, comme je le disais, c'est vraiment bien joué. J'ai eu ainsi plaisir à retrouver Kirsten Dunst, actrice que j'affectionne beaucoup, à l'écran. Et une fois de plus, elle brille. J'ai également été convaincu par les prestations de Viggo Mortensen (même si j'ai trouvé qu'il surjouait beaucoup le chagrin) et d'Oscar Isaac. Quant à l'image de la Grèce qui est dépeinte ici, je doute sincèrement qu'il y ait des arnaqueurs à tous les coins de rues. Pour résumer, il y avait un bon potentiel à tirer de la première réalisation d'Hossein Amini, mais on retiendra surtout le mauvais côté.

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Le 19/06/2014

Cinéma > Sous Les Jupes des Filles

Une comédie de femmes réalisée par une femme, pour les femmes (et les hommes), non féministe... Sur ce dernier point, j'ai bien envie de contredire Audrey Dana (la réalisatrice), car dans certaines des intrigues qu'elle a écrites, les hommes passent pour des machos. Et je vous avoue que je suis lassé d'entendre parler de féminisme à tous les coins de rue, ces derniers temps. Si ça n'était pas le cas, peut-être que j'aurais pu davantage aimer Sous Les Jupes des Filles, allez savoir ! Cependant, j'ai beaucoup ri. Enormément même, selon les scènes. Merci les excellentes performances d'actrices de Marina Hands (qui m'a fait jubiler en tant que femme niaise et cocue), de Vanessa Paradis (qu'on adore détester et qu'on aime aimer), de Géraldine Nakache (dans un rôle à contre-emploi) et, à la limite, de Laetitia Casta (même chose que Géraldine) qui interprètent toutes les quatre les personnages que j'ai préférés dans ce film choral. Après, il est vrai que je m'attendais à bien mieux, concernant ce qui a été vendu comme LA comédie de l'été 2014. J'en retiens donc essentiellement des éclats de rire... et c'est tout.

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Le 17/06/2014

Cinéma > La Ritournelle

Bof, c'est le premier mot qui me vient à l'esprit. J'avoue m'être beaucoup ennuyé durant la première partie de La Ritournelle, moins durant la seconde. J'ai pourtant trouvé le film bien joué. Et c'est vrai qu'on est gâté, entre Isabelle Huppert, Pio Marmai, Michael Nyqvist (Millénium version suédoise), Jean-Charles Clichet, Marina Foïs et, à la limite, Jean-Pierre Darroussin. Mais qu'on ne s'y méprenne pas : la bande-annonce n'a vraiment RIEN à voir avec le résultat final. C'est d'ailleurs peut-être ça qui a fait que j'ai été déçu. Et en même temps, le scénario et, donc, l'histoire, sont assez attendus, ce qui fait qu'il n'y a pas vraiment de surprise. Il reste cependant quelques moments humoristiques, par-ci, par-là, qui susciteront de l'intérêt. Une comédie dramatique qu'on aura vite fait d'oublier.

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Le 12/06/2014

Cinéma > Palo Alto

Très envie et très curieux de voir Palo Alto, puisque derrière la caméra, ce n'est autre que Gia Coppola, la nièce de Sofia ! Mais même si la cinéaste s'inspire de sa tante, quand il s'agit de sublimer ses héroïnes (elle y arrive, mais on pense inévitablement à Virgin Suicides et à The Bling Ring), on n'est pas vraiment convaincu par sa vision de l'adolescence. Les personnages sont beaucoup trop clichés, même si on finit par éprouver de la compassion à leur égard (y compris Fred, et pourtant, j'ai eu envie de le voir crever plus d'une fois, celui-là). En fait, je réalise que j'en ai un peu marre de voir que les jeunes soient toujours dépeints de la même manière sur grand écran (avec du sexe, de la drogue et de l'alcool). Autant ça ne m'avait pas dérangé dans Spring Breakers et The Bling Ring, autant là, je ne sais pas... Et puis, toutes ces séquences qui n'ont pas vraiment lieu d'être, tout simplement car elles n'apportent rien à l'histoire. Alors, effectivement, Gia a voulu faire comme ses aînés et collègues, mais le charme n'opère jamais. Elle parvient néanmoins à se rattraper grâce à son casting : James Franco en séduisant entraîneur de football, Emma Robert, Jack Kilmer (qui signe sûrement la performance d'acteur la plus juste du film) et Zoe Levin (ou Drew Barrymore version jeune). Les pointes d'humour sont également les bienvenues et inattendues, pour la plupart. En résumé, c'est un premier film anecdotique pour la jeune Gia.

En bonus : Pour les fans de la série Pretty Little Liars, Keegan Allen tient un petit rôle. ;)

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Le 10/06/2014

Cinéma > La Liste de mes Envies

Je m'attendais à une comédie pure et, finalement, La Liste de mes Envies lorgne plutôt vers le drame, même s'il y a de l'humour qui ponctue le récit tout le long (grâce aux personnages des jumelles et de Mado). Une dramédie qui m'a enfin permis d'apprécier Mathilde Seigner en tant qu'actrice. Et je trouve qu'elle va bien avec son personnage, et qu'elle l'interprète bien. On s'attache ainsi à Jocelyne, qui est une femme simple, comme tout le monde, et qui a de la force, mais aussi de la fragilité. Au contraire, je suis davantage mitigé sur la performance de Marc Lavoine, que je trouve trop exagérée, voire caricaturale, à certains moments. Alors que Frédérique Bel (je trouve qu'elle joue mieux ici que dans Qu'est-ce qu'on a fait au Bon Dieu ?), Virginie Hocq, Cécile Rebboah et Patrick Chesnais sont parfaits dans leurs rôles respectifs (et touchants également, pour certains). Là où je suis déçu, en revanche, c'est que la fin du film est trop clichée selon moi. Il est vrai que je m'attendais à ce que le personnage principal fasse autrement, mais je pense que sa décision finale est trop prévisible. Pourtant, j'ai beaucoup aimé le film dans son ensemble, mais j'aurais aimé un peu plus d'originalité (même s'il est, quelque part, assez réaliste). Ce n'est donc pas un film que je reverrais forcément. Non pas parce que je l'ai trouvé mauvais, mais parce qu'il est assez "déprimant", je trouve.

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Le 03/06/2014

Cinéma > Maleficent

Vu en salle cet après-midi, Maléfique est une relecture intéressante de La Belle au Bois Dormant. Car en allant voir ce nouveau Disney, il ne faut surtout pas s'attendre à un copié/collé du dessin-animé de 1959, car vous risqueriez alors d'être déçus ! Pour ma part, la déception réside essentiellement dans le scénario. Je l'ai trouvé bâclé sur certains points, notamment concernant la relation unissant Maléfique et Aurore, ou encore la ou les raisons pour lesquelles les trois bonnes fées ont quitté le royaume des Landes (même si on peut facilement deviner pourquoi). C'est un film également très enfantin, soit très disneyen, et si ça peut attendrir les plus vieux d'entre nous, ça peut aussi nous agacer. Je pense aux personnages des fées, entre autres : plus stupides, tu meurs ! Cependant, l'oeuvre de Robert Stromberg s'adresse surtout à un public familial, donc ceci explique cela. Et le pari de faire d'une méchante une héroïne attachante, malgré son côté démoniaque, alors ? Disons clairement qu'il est réussi ! Angelina Jolie est magistrale dans le rôle de la célèbre fée démoniaque, si bien que je lui donnerais un Oscar bien mérité. Le personnage m'a d'ailleurs beaucoup touché, en enfant gentille et naïve, puis en femme amoureuse au coeur soudainement brisé. Je redoutais ainsi la scène clé qui la ferait devenir celle qu'on connaît tous. J'ai également beaucoup apprécié les personnages de Diaval (l'occasion de revoir le charmant Sam Riley à l'écran), du Roi Stéphane (qui, lui aussi, vire peu à peu à la folie et à l'orgueil), de la Princesse Aurore (je dois être un des rares à avoir apprécié la prestation d'actrice d'Elle Fanning) et du Prince Philippe. Pour terminer cette critique, j'ai été plus qu'émerveillé par le royaume des Landes, qui est à couper le souffle, visuellement parlant (les scènes dans la forêt m'ont même fait penser à celles de Blanche-Neige et le Chasseur, personnellement). Pour résumer, Maléfique est un joli divertissement familial, dans la plus pure tradition disneyenne. Il aurait cependant gagner à durer plus longtemps, car 1h37, c'est bien trop court, à mon goût !

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Le 02/06/2014

Cinéma > Godzilla

Version 2014 enfin vue cet après-midi ! J'ai tellement lu d'avis, aussi bien positifs que négatifs (surtout négatifs, en fait), que mon jugement a sans doute été beaucoup influencé... A vrai dire, je n'ai pas aimé ce nouveau Godzilla, mais je n'ai pas détesté non plus ! Rien à redire sur la mise en scène et les effets spéciaux. Au passage, on sent bien le format IMAX sur les scène d'action avec les monstres. La 3D est, bien entendu, inutile, mais passons. Pour ce qui est de l'histoire et, donc, du scénario, en eux-mêmes, c'est cliché, mais surtout très manichéen. Autant la première heure, ça ne me dérangeait pas plus que ça, autant après, ça a fini par me lasser. Entre le jeune soldat américain qui veut sauver San Francisco à lui tout seul, sa femme qui pleurniche et crie jusqu'à nous en briser les tympans, leur fils qui est à la limite de l'autisme (c'est gratuit et mesquin, j'avoue), le père qui nous énerve avec sa dépression (et son obstination), l'armée américaine qui veut sauver l'humanité avec une bombe atomique (heu... ouais, d'accord) ou encore les deux gentils scientifiques qui pensent avoir tout compris, on se dit que finalement, Godzilla est un film américain réalisé par un américain... pour des américains. Et les personnages sont tellement stéréotypés, que ça se ressent beaucoup sur le jeu des acteurs. Pourtant, j'adore Aaron Taylor-Johnson et je suis persuadé qu'Elizabeth Olsen est une bonne actrice. Tout ça pour dire que pour le soi-disent film de l'année, ça vole assez bas, je trouve. A voir si le réalisateur remédie à ces défauts dans le deuxième volet, prévu pour 2017.