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Le 29/06/2013

 

Cinéma > Man of Steel

L'un des films que j'attendais le plus en cette année 2013 et, pourtant, il en ressort une impression assez mitigée. Pour faire court, j'ai adoré le début (la bataille et la destruction de Krypton) et la fin (les combats et la "destruction" de Métropolis). Le reste est bâclé, surtout au niveau du scénario. Alors, certes, Man of Steel a su montrer le côté "paria" et torturé du personnage (avec Nolan à la production, logique), notamment grâce aux flashbacks (un procédé scénaristique assez intéressant ici, d'ailleurs), mais voilà, plus de rigueur aurait été la bienvenue. Une fois la longue introduction terminée, on passe vulgairement du coq à l'âne, avec un Clark Kent barbu qui fait le tour du monde, avant de découvrir le vaisseau kryptonien en Antartique (ou peu importe où c'est), pour en ressortir propre et rasé dans son célèbre costume de Superman. Pour le coup, j'ai trouvé ça cliché et hollywoodien (bon, vous allez me dire que tout le film l'est, ce qui n'est pas faux). Après, je ne sais pas si c'est dû à la VF, mais les dialogues et le jeu de certains acteurs sont vraiment catastrophiques. Pourtant, le film recèle d'un casting quatre étoiles (Henry Cavill, Kevin Costner, Amy Adams, Russell Crowe, Michael Shannon), mais en ce qui concerne Cavill et Costner, c'est franchement mauvais (alors que j'ai toujours cru en Cavill depuis The Tudors). Tandis qu'Adams et Shannon s'en sortent admirablement. Niveau visuel, Man of Steel nous fout une très grosse claque, aussi bien concernant la photographie que les effets spéciaux. Enfin, j'ai trouvé que la bande son mettait bien l'ambiance, surtout que ce genre de film en a bien besoin, en général. Bref, une semi-déception. Néanmoins, je suis curieux de voir la suite.

 

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Le 27/06/2013

 

Cinéma > Belle du Seigneur

Un film que je voulais voir, car Jonathan Rhys-Meyer quoi. Au final, je suis assez partagé. J'hésite entre dire que ce dernier et sa partenaire, la divine Natalia Vodianova (qui est si belle), interprètent bien leurs rôles ou bien dire qu'ils incarnent de vulgaires caricatures. Comme ce cher Jonathan, dont le jeu nous rappelle étrangement le personnage d'Henri VIII (qui était déjà bien détestable, même si on devait reconnaître que l'acteur avait du talent). Celui de Solal est charismatique, mais est également une véritable tête à claques. Car le voir torturer passionnellement sa dulcinée durant les derniers trois-quart d'heure du film me donnait envie de quitter la salle (oui, oui !). Ce qui rend ainsi Belle du Seigneur ennuyant, car trop répétitif dans son scénario. D'ailleurs, ça se sent que c'est tiré d'un livre, tant c'est mal construit et que certaines scènes sortent de nulle part (genre la bonne de l'hôtel qui caresse le corps de Solal ???). Bref, le film aurait pu être meilleur, à cause de cette histoire d'amour passionnelle à la limite du meurtre, mais Glenio Bonder en a décidé autrement. Tant pis !

 

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Le 23/06/2013

 

Séries T.V. > Smash (Saison 2)

Seconde saison de Smash, la grande rivale de Glee, que je viens juste de terminer. Et autant dire que c'est avec un pincement au coeur que j'écris cette critique, car il est dommage pour moi qu'une série aussi prometteuse s'arrête au bout de deux ans seulement, alors qu'elle avait encore tant à offrir. Il n'y a qu'à voir les numéros musicaux, qui ridiculisent ceux de Glee, de par leur mise en scène et les voix de leurs interprètes. Les intrigues sont moins clichées et plus recherchées que celles de la première saison. Certains acteurs confirment leur talent : Debra Messing (toujours aussi mélancolique), Megan Hilty (qui rend son personnage plus attachant), Jack Davenport ou encore Christian Borle. Tandis que d'autres confirment qu'ils ne peuvent jouer la comédie ET chanter, comme Katharine McPhee (excellente interprète musicale, mais qui semble avoir pris des somniphères devant la caméra) et Anjelica Huston (qui fait trop gentille, malgré le rôle qu'elle joue). La série surprend dans les derniers épisodes, avec la mort de l'un des personnages (ce qui m'a beaucoup chamboulé et attristé, tant je m'étais attaché à ce dernier). Enfin, le series finale est assez décevant, car la série méritait une bien meilleure sortie que ça, surtout après la saison de dingue qu'on nous a offerte. Une série que je regretterai, à coup sûr.

 

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Le 22/06/2013

 

Cinéma > Les Beaux Jours

Je multiplie les séances sur grand écran du cinéma français, ce mois-ci ! Cette fois aux côtés de Fanny Ardant et de Laurent Lafitte (déjà aperçu dans Les Petits Mouchoirs), dans une réalisation de Marion Vernoux. Les Beaux Jours porte très bien son titre, puisque c'est le nom du club grâce auquel Caroline (le personnage principal) va vivre une seconde jeunesse, au contact de ses nouveaux amis, mais surtout au contact de Julien, trentenaire séduisant qui nous apparaît comme étant un "ado attardé" (selon le point de vue de Caroline, du moins). En tout cas, il s'agit d'une très belle histoire d'amour, pleine de simplicité et de sincérité, superbement jouée par des acteurs qui incarnent avec naturel leurs rôles, aussi bien les principaux que les secondaires. Le couple formé par Ardant et Lafitte est d'ailleurs alchimique. On se prend ainsi à rêver d'une relation comme la leur, qui se déroule uniquement sur le moment (même si la rupture est inévitable). Un très beau film à voir, en ces temps ensoleillés.

 

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Le 15/06/2013

 

Cinéma > The Bling Ring

Sofia Coppola is back ! Après l'erreur de parcours que fut Somewhere (un film terriblement soporifique), la fille de Francis Ford revient à son thème de prédilection : le malaise adolescent. C'est ainsi qu'on pense, à certains moments, à Marie-Antoinette, quand les personnages prennent de la cocaïne et font la fête (alors que, à Versailles, la drogue prenait la forme de pâtisseries, tandis que les bals s'apparentaient aux soirées en boîte de nuit). Puis, à Virgin Suicides, avec les filles qui font l'école à la maison. On suit ainsi cette bande de jeunes, qui sont obsédés par la célébrité, les stars et les marques grand luxe, piller les villas de leurs idoles, jusqu'à se retrouver dans un cercle vicieux sans fin (comme le sous-entend Marc, l'un des cinq membres du bling ring). Au final, les uns finissent par se retourner contre les autres : tandis que l'un passe pour une "balance" (alors qu'il n'a fait que dire la vérité) et qu'une s'en tire par chance (parce qu'elle n'apparaissait pas dans les vidéos), les deux autres retournent leur veste (dont Nicki, qui parlera de "mauvais karma" pour définir ses actions). Tout ça pour dire qu'on ne s'ennuie pas une seule seconde devant The Bling Ring, entre image léchée (Coppola sait encore comment sublimer ses héroïnes) et une bande-originale survitaminée (comme d'habitude, la réalisatrice choisit avec soin les chansons pour accompagner les différentes scènes qu'elle tourne). Comme je le disais, donc au début : Sofia Coppola is back !

 

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Le 14/06/2013

 

Cinéma > Le Passé

Un film qui m'intriguait énormément, de par son titre et sa bande-annonce. En effet, malgré ma réticence, je suis finalement alé jeter un coup d'oeil à Le Passé d'Asghar Farhadi. Eh bien, force est de constater que ce film mérite sa jolie réputation, construite progressivement depuis sa sortie en salles et sa projection à Cannes. Le jeu de chaque acteur sans exception est magistral (et encore, le mot est faible) et l'histoire est passionnante, nous baladant virtueusement de révélation en révélation (le titre du film voulant ça). Bérénice Bejo est vraiment une grande actrice. Je l'avais déjà bien aimée dans Populaire (même si elle n'avait qu'un rôle secondaire), mais ici, elle s'est complètement surpassée. Elle mérite donc bel et bien son prix d'interprétation féminine cannois. De belles performances également de la part de Tahar Rahim (le drame lui va si bien, même si je serais curieux de le voir dans une comédie), Ali Mosaffa (qui incarne un personnage plein de sagesse et de self-control), Pauline Burnet et Elyes Aguis (rares sont les enfants ayant énormément de talent à leur âge). Une belle oeuvre à voir et à revoir, qui vous mettra les larmes aux yeux et vous fera aimer le cinéma français (si ce n'est pas encore fait).

 

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Le 09/06/2013

 

Cinéma > Jeune et Jolie (avant-première)

Vu en avant-première ce Mardi, en présence du réalisateur François Ozon et des deux actrices Marine Vacht et Géraldine Pailhas, Jeune et Jolie est un exercice de style assez intéressant sur l'adolescence et ses tourments. En effet, l'adolescente en question ne se drogue pas, ne se scarifie pas, mais... se prostitue ! Bref, de quoi avoir peur que le film ne fasse l'éloge d'un sujet tabou. Au final, le tout est filmé avec beauté, pudeur et délicatesse, grâce au personnage d'Isabelle et à la caméra d'Ozon. Quant à Marine Vacht (l'actrice principale, sur lequel tout repose durant 1h30), je lui ai trouvé une ressemblance plus que flagrante avec Laetitia Casta. Mais le talent lui manque cruellement (son expression faciale et le ton de sa voix ne changent pas beaucoup, voire pas du tout). L'nne des bonnes surprises de Cannes cette année, à découvrir le 24 Août prochain! !

 

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Le 07/06/2013

 

Musique > Albums > Jenifer, Ma Déclaration

Elle n’a pas mis longtemps à sortir un nouvel album, Jenifer ! Huit mois après l’excellent L’Amour et Moi (que j’écoute encore beaucoup), la chanteuse décide de faire une déclaration (d’amour ?) à l'une de ses idoles, France Gall (enfin, maintenant que cette dernière a nié être au courant de ce projet, on est en droit de se poser des questions). Mais qu’importe, on est là pour parler de Ma Déclaration ! Alors, quid de ce sixième opus ? Neuf lettres pour le définir : E-X-C-E-L-L-E-N-T ! Evidemment (qui ouvre bien l’album), Ella Elle l’a (un tube décidément intemporel), Diego Libre dans sa Tête (une ballade très entêtante), Besoin d’Amour (énergique et dans la lignée de Les Jours Electriques de l’album précédent), Comment Lui Dire (l'une des meilleures de l’album), Poupée de Cire Poupée de Son (un bon lead, mais pas son meilleur) et Message Personnel (parfait en titre de clôture) en font un must pour l’été qui arrive. Résiste, Ça Balance Pas Mal à Paris et La Déclaration sont également agréables à l’écoute, mais peut-être pas transcendantes pour autant. Enfin, Laisse Tomber Les Filles est quelque peu ennuyeuse. Un album qui reste dans la lignée de ce que Jenifer a pu nous proposer dans Appelle-Moi Jen et L’Amour et Moi. En d’autres mots : une véritable réussite qui, je l’espère, aura le succès qu’elle mérite !

 

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Le 02/06/2013

 

Cinéma > Only God Forgives

Deux ans après la tornade Drive, Nicolas Winding Refn revient avec Only God Forgives, sélectionné au Festival de Cannes et avec son acteur fétiche, Ryan Gosling, en tête d'affiche. D'ailleurs, parlons-en de Ryan. Je remarque que, à chacun de ses films, il aime bien jouer les gars silencieux et inexpressifs. Car, même lorsque son visage est tuméfié, il continue d'avoir la même expression, comme si de rien n'était. Et paradoxalement, il dégage un je-ne-sais-quoi qui nous fascine, grâce à la caméra de Refn, qui parvient ainsi à le rendre photogénique. A part ça, Only God Forgives n'est pas parfait, notamment à cause du jeu de ses acteurs (seule Kristin Scott Thomas s'en tire à merveille, dans ce rôle de mère castratrice). En revanche, il se rattrape avec une belle photographie, une bande originale nous rappelant que l'histoire se passe en Asie (à Bangkok, plus précisément) et une ambiance nous glaçant le sang (à cause de la musique). Quant au scénario, s'il est moins "élaboré" que Drive, il est cependant riche en interprétations (mais moins que Stoker, par exemple). Enfin, la violence n'est pas si insoutenable que je ne l'aurais cru (mise à part la scène de torture). Un film moins "grand public" que son prédécesseur.

 

Cinéma > The Call

Je n'avais pas vu la bande-annonce avant de voir The Call, donc il est vrai que je m'attendais à autre chose qu'au résultat montré sur grand écran. En effet, vu le titre du film, je pensais vraiment que tout tournerait autour d'Halle Berry essayant d'aider la victime à s'en sortir (sans qu'on ne voit une seule seconde le visage de cette dernière). Alors que, au final, le traitement de l'histoire est assez classique, mais loin d'être mauvais pour autant. En effet, The Call porte bien son interdiction aux moins de 12 ans, tant l'angoisse et le suspense sont présents dans certaines scènes, notamment grâce à Michael Eklund (qui joue un tueur vraiment dérangé). Tandis qu'Halle Berry et Abigail Breslin portent très bien l'ensemble sur leurs épaules. Le film a tendance à manquer de crédibilité à certains moments et la fin nous laisse sur notre faim (ça se termine en queue de poisson). Un bon thriller qui en fera frissonner plus d'un !