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Le 31/07/2015

 

Cinéma > Ant-Man

C’est un événement pour moi : c’est bien la première fois que je vais au cinéma pour voir un film issu de la Marvel Cinematic Universe ! J’en ai vu quelques-uns chez moi, mais soit ils ne m’ont pas marqué plus que ça (Iron Man), soit je n’ai pas du tout aimé (Thor). Mais Ant-Man me disait bien, alors je me suis laissé tenter !... Après un début assez poussif, une fois que le tout est bien mis en place et que l'on découvre, pour la première fois, le super-héros à l’œuvre, on enchaîne avec de l’action, de l’action… et encore de l’action ! Si le scénario reste classique, en regroupant toutes les étapes "phares" de la naissance du super-héros en question, l’originalité réside essentiellement dans la mise en scène et les effets spéciaux, puisque c’est l’une des rares fois où l’on regarde un film "à échelle microscopique" ! Du moins, à ma connaissance, il n’y a que deux films grand public qui ont fait ça : Chérie, j’ai rétréci les gosses et Epic : La Bataille du Royaume Secret. En tout cas, grâce à cet élément majeur, les combats revêtent d’une dimension qui est, pour le coup, inédite. En outre, le personnage de Ant-Man est excellemment personnifié par Paul Rudd, lui qui était abonné aux quelques navets que j’ai pu voir avec lui, jusque-là (sauf Le Monde de Charlie, je vous l’accorde). Il y a aussi Evangeline Lilly (et son charme qui opère immédiatement), Michael Douglas, Bobby Cannavale (qu’on aime bien détester un peu) et l’équipe des acolytes qui nous fait bien marrer (Michael Peña, David Dastmalchian et T.I.). En revanche, le grand méchant du film (Corey Stoll) est fade et cliché au possible ("Je vais te tuer, car tu ne vaux rien !", euh oui, si tu le dis). Pour résumé, Ant-Man est une comédie d’action sympathique, avec de l’humour là où il en faut.

En bonus : Ne ratez pas les deux scènes post-générique du film !

 

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Le 28/07/2015

 

Cinéma > Pixels

C’est l’une des bonnes surprises de ce mois de Juillet ! Je m’attendais à ce que le principal soit dans la bande-annonce (comme pour pas mal de comédies), mais Chris Columbus a su garder le meilleur dans son film ! Pixels est ainsi bourré d’humour à la con et de références à la pop culture, qui a bercé notre jeunesse et qui nous berce encore. C’est ainsi que, outre les clins d’œil faits aux stars d’aujourd’hui ou d’hier et aux films et séries dont on se souvient encore, Pixels rend un bel et immense hommage aux premiers jeux-vidéos, ceux auxquels on jouait sur la NES ou sur une borne d’arcade, et qui sont devenus intemporels. Ils y sont tous : Super Mario (si, si !), Pac-Man, Donkey Kong, Duck Hunt, Asteroids, Centipede, Q-Bert… TOUS, je vous dis ! Et l’hommage est tellement bien fait que ça s’en ressent clairement dans la mise en scène, qui est ainsi intelligente et bien pensée. Columbus a su, d’ailleurs, respecter le gameplay à la lettre, quel que soit le jeu-vidéo. Et puis, que serait ce film sans ses répliques et gags à outrance, qui vous feront forcément décrocher un rire (ou même un simple sourire, si vous êtes d’humeur boudeuse). Enfin, que serait-il sans son casting de lourdauds qui s’assument ? Adam Sandler, Peter Dinklage, Kevin James et Josh Gad font le boulot comme il faut, tandis que Michelle Monaghan apporte la touche féminine moderne qu’il faut. Mais on a aussi la bonne surprise de retrouver à l’écran Ashley Benson (Pretty Little Liars, Spring Breakers), Jane Krakowski (Ally McBeal) et Fiona Shaw (Harry Potter) ! Tous les ingrédients sont donc réunis pour faire de ce Pixels l’un des divertissements majeurs de cet été 2015 ! Et on en redemande encore !

 

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Le 19/07/2015

 

Cinéma > Minions

J’attendais de voir ce film, depuis la mise en chantier en 2013 et la sortie de Moi, Moche et Méchant 2 (que j’avais adoré) ! En effet, je trouvais que c’était une bonne chose de mettre en avant les minions, car ils sont le gros point fort de la saga. J’avais donc hâte de voir ce que pouvait donner un film avec eux, en tant que personnages principaux. Au final, si j’ai ri du début à la fin, les réalisateurs auraient pu cependant mieux faire. C’est clairement un film d’animation qui a été fait exclusivement pour les enfants. Malgré de nombreuses références que les plus grands repéreront aisément, le côté enfantin ressort beaucoup trop, à mon goût, aussi bien dans la mise en scène que dans le scénario (qui part ainsi dans tous les sens). D’un côté, comme je le disais plus haut, on adhère à cet humour enfantin, mais ça s’arrête là. J’ai toujours beaucoup aimé les films d’animation, qu’ils soient en 2D ou 3D, et je rangerais d’ailleurs celui-là à côté de la série des Âge de Glace. Drôle et sympa, mais sans plus. Il faut donc regarder du côté des méchants, qui sont interprétés par Marion Cotillard et Guillaume Canet. J’ai été particulièrement surpris par la performance de cette dernière et, si je suis arrivé à la reconnaître, je dois dire que ça fait du bien de la découvrir dans un nouveau registre. Guillaume est méconnaissable, malgré son empreinte bien à lui qu’on parvient à déceler. Je m’attendais ainsi à mieux, en ce qui concerne ces Minions, même si j’ai passé un agréable moment devant le grand écran de mon cinéma.

 

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Le 14/07/2015

 

Cinéma > Valley of Love

Ce film m’intriguait, avant de le voir, et continue de m’intriguer, après la séance. En effet, Valley of Love ne m’a pas laissé indifférent, même s’il m’a laissé sur ma faim. D’une part, il s’agit d’un drame intéressant sur les questions des croyances, de la superstition et du deuil. On tente ainsi de répondre aux interrogations que se posent les personnages respectifs d’Isabelle Huppert et de Gérard Depardieu. La fin ouverte laisse, d'ailleurs, entrevoir un tas d’autres questions possibles : leur fils est-il toujours vivant ? Est-il présent en tant qu’esprit (et/ou dans le leur) ? ? Les signes qu’ils croisent sur leur chemins sont-ils juste des coïncidences ? On ne saura jamais vraiment le fin mot de l’histoire, de ce côté-là. D’autre part, j’ai fini par perdre progressivement le fil de l’intrigue. Pour vous l’avouer, je ne savais plus trop où le réalisateur voulait en venir. Même si j’ai trouvé intéressant de faire connaissance avec les deux personnages via des moments de vie quelconques, on finit par s’ennuyer. Pourtant, la mise en avant des paysages et le retrait des dialogues sont plaisants, mais il me manquait quelque chose pour que je sois complètement envoûté par cette "Vallée de la Mort". Je finirai cette critique sur une note positive : Huppert et Depardieu (qui jouent, d’ailleurs, leurs propres rôles), sont transcendants et démontrent une nouvelle fois qu’ils sont des Grands dans leur domaine. Bref, Valley of Love promettait monts et merveilles, mais finit sur une note bien tiède.

 

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Le 11/07/2015

 

Littérature > Marie Lopez, #EnjoyMarie

Cela fait presque un an que je ne vous ai pas parlé de livres ! Mais l’heure est ENFIN venue de vous parler de ma dernière lecture en date : #EnjoyMarie de la jeune Marie Lopez ! Mais qui est-elle ? Eh bien, si vous êtes branchés réseaux sociaux, YouTube surtout, vous devez savoir que Marie est la nouvelle coqueluche des ados, à savoir EnjoyPhoenix. Depuis quatre ans déjà, elle officie en tant que youtubeuse beauté, mais pas seulement ! C’est ainsi qu’elle dévoile sa vie dans les moindres détails et qu’elle donne aussi des conseils pratiques sur la vie quotidienne. Pour ma part, je dois dire que je la trouve sympathique, cette petite. Et quand j’ai appris qu’elle sortait son premier livre, je me suis immédiatement jeté dessus !…

Qu’en penser, de ce bouquin ? J’ai tout simplement adoré ! Elle aborde ainsi un tas de sujets, des plus futiles (l’acné, les dents et les cheveux) aux plus graves (le harcèlement scolaire et le divorce de ses parents). Pour chacun d’eux, elle nous livre son vécu et donne des petits conseils pour mieux les aborder. J’ai beau ne pas être une fille, je me suis assez retrouvé dans ses témoignages.

Ce qui m’a également attendri, c’est sa manière d’écrire. On y sent un fort côté enfantin et, en même temps, on peut imaginer une certaine maturité venant d’elle. Ce qui la rend donc attachante. Enfin, j’ai beaucoup aimé le côté "journal intime", dans le sens où elle nous dit ce qu’elle fait en dehors de ses heures où elle n’écrit pas son livre. On se sent ainsi vraiment proche d’elle et ça nous donne envie d’avancer notre lecture.

Pour résumer, je ne regrette pas mon achat. Je vous avoue que, avant cela, j’avais lu des critiques assez mitigées, comme quoi c’était inintéressant. Après, je ne pense pas que #EnjoyMarie plaise à tous les types de public, mais ça a été le cas pour moi et je vous le recommande !

 

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Le 08/07/2015

 

Cinéma > Un Moment D'égarement

Voici le film "sulfureux" de ce début d’été (avant la sortie de Love de Gaspar Noé), j’ai nommé Un Moment D’égarement ! Mais dans quel sens ? Eh bien, il faut dire que c’est encore choquant, en 2015, de voir une gamine de 17 ans séduire et coucher avec un homme quarantenaire. De ce côté-là, Jean-François Richet réussit son pari : celui de nous proposer une histoire osée, tout en restant correct dans le fond et dans la forme. Ajoutons que le "couple" Vincent Cassel / Lola Le Lann porte très bien le film, et que chacun incarne à merveille le rôle qui lui a été attribué. Cette dernière remarque est d’ailleurs également valable pour François Cluzet et Alice Izaaz : le réalisateur a très bien su choisir tous ses acteurs. C’est donc un bon gros point que je lui donne ! Pour en revenir à Lola Le Lann, je dois vous avouer qu’elle m’a complètement bluffé, alors que ce n’est que son premier rôle ! Pour ce qui est d’Alice Isaaz, je l’adore depuis que je l’ai découverte dans La Crème de la Crème, et ce nouveau personnage qu’elle joue ne fait que confirmer tout le bien que je pense d’elle. Et, en dehors du casting, que reste-t-il ? A vrai dire, pas grand-chose. Ça ne veut pas dire que j’ai trouvé ce Moment D’égarement ennuyeux, loin de là ! Disons que c’est convenu et que, si on excepte peut-être la mise en scène, rien d’autre n’en fait LE film du moment à voir. Il y a quelques situations cocasses et répliques qui font rire, mais c’est tout. Bref, c’est un film qui se regarde, et c’est déjà pas mal !

 

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Le 06/07/2015

 

Cinéma > Les Profs 2

Du burlesque, en voulez-vous, en voilà ! Si le film premier du nom de Pierre-François Martin-Laval m’avait agréablement surpris, en assumant, jusqu’au bout, un second degré bienvenu, ces Profs 2 vont encore plus loin dans la connerie et le grand n’importe quoi. C’est ainsi que, si on veut vraiment apprécier ce second/deuxième volet, il vaut mieux le prendre au millième degré. Pourquoi ? Car le scénario est improbable et que les plus carrés d’entre nous auront du mal avec tout ce bazar, surtout si le film est pris à la lettre. Si on passe ce défaut (majeur ou mineur, c’est vous qui voyez), c’est un joli régal plein d’inventivité, au niveau de l’humour et de la mise en scène. Et de l’humour, il y en a pour tous ! On rit ainsi du début à la fin, sans s’arrêter une seule seconde. Le meilleur ? A vrai dire, il y a tellement de répliques et de sketchs qui font mouche, que je ne saurais vous dire ce que j’ai préféré. En outre, on ne change pas une équipe qui gagne, au niveau du casting. Mieux : on l’étoffe, avec de nouveaux seconds rôles pétillants. Si on mélange donc les anciens avec les nouveaux, je retiens essentiellement les performances d'Isabelle Nanty ("I know it’s a blague, don’t take me for a conne !"), d'Arnaud Ducret, d'Stéfi Celma (et son "Papaoutai"), de Pierre-François Martin-Laval, d'Eric Lampaert (dans l’excellent rôle du surveillant "600 heures de cachout !") et  de tous les acteurs qui jouent les étudiants anglais. En bref, ce deuxième volet roule à 200 à l’heure et, une fois que c’est fini, on en redemande !

 

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Le 03/07/2015

 

Cinéma > Une Mère

Une Mère marque une transition importante dans la carrière de Mathilde Seigner, puisque c’est la première fois qu’elle s’essaie à un drame de ce genre. Et la transition est réussie, puisqu’elle habite, par son jeu d’actrice, le personnage de Marie, cette mère dépassée par les événements. Elle ne change ainsi pas sa manière de jouer, pour notre plus grand plaisir : elle conserve ce regard empli de maladresse et de tristesse, qui donne du charme à son interprétation. Qu’on se le dise : ce rôle a été écrit pour elle, et même si une autre actrice aurait pu le jouer, ça n’aurait pas eu la même saveur, je pense. Et que dire du jeune Kacey Mottet Klein, qui est plein de violence, de rage et de désespoir ? Il EST Guillaume, cet adolescent en pleine rupture, qui s’enfonce dans la spirale infernale de la délinquance, sans pouvoir s’arrêter. Ensemble, ils nous offrent de beaux moments, qui sont pleins de violence et de sensibilité. Chacun a ses torts, chacun est imparfait et chacun essaie de noyer l’autre. C’est ce qui fait la vrai force de Une Mère, ces deux êtres qui se déchirent et s’aiment à la fois. J’ai d’ailleurs parfois pensé à La Tête Haute, autre drame sur le même thème. Ce que je regrette, c’est le fait que, encore une fois, les personnages soient issus d’un milieu "difficile" (la mère qui fait plusieurs boulots pour joindre les deux bouts, le fils qui a des troubles du comportement). Je pense que ça serait bien de s’éloigner des clichés, pour une fois. Cependant, le personnage de Mathilde Seigner est tout à fait ordinaire, dans le sens où ce n'est pas un cas social. Pour résumer, le film de Christine Carrière est fort et poignant, tout en faisant dans la finesse.

 

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Le 01/07/2015

 

La Fête du Cinéma 2015, c'était du 28 Juin au 1er Juillet (jusqu'à ce soir, 23h59 !). Celles et ceux qui me lisent depuis les débuts du site se doutent bien que je ne pouvais pas manquer cet événement ! J'ai donc fait ma petite liste de films à voir et je l'ai mise à exécution ! Attendez-vous donc à une déferlante de critiques à venir, d'ici les prochains jours ! Et surtout, restez connectés ! ;)