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Le 27/07/2013

 

Cinéma > The Wolverine

Autre blockbuster qui ne m'emballait pas des masses, mais que je suis allé voir malgré tout. Je m'attendais à m'ennuyer fermement, le film durant 2h et ne connaissant pas du tout la saga X-Men. Eh bien, Wolverine, Le Combat de l'Immortel s'est avéré être une belle surprise, à mes yeux ! Héros charismatique et humain (c'était une très bonne idée de montrer ses failles, à la manière d'un Batman ou Man of Steel), très beaux effets spéciaux (la scène d'ouverture est vraiment impressionnante), scènes de combats bien mises en scène et excellemment orchestrées (surtout grâce à la jeune et dynamique Rila Fukushima) et scénario en béton (avec un twist assez inattendu). Autant de qualités qui en font l'un des films de super-héros de l'été 2013 ! Un seul bémol : les voix françaises ont été mal choisies pour les personnages de Wolverine (ce qui n'enlève rien au talent d'acteur de Hugh Jackman) et de Mariko (on a l'impression que l'actrice est molle, effacée et, pourtant, elle s'en sort bien). Un film qui m'a donné  envie de découvrir la saga intégrale des X-Men !

 

Cinéma > Le Grand Méchant Loup

Une comédie française qui m'a bien plu, mais que je trouve moins bonne que d'autres qui sont récemment sorties. Outre le fait que le titre et l'accroche du film sont bien trouvés, Le Grand Méchant Loup recèle de bonnes scènes et répliques. Par exemple, les scènes où l'ex de Fred Testot lui rapporte ses films pornographiques ("Blanche-Fesses et les sept mains, "Pinocul" et "Full Metal Quéquette") et où le chien de Kad Merad se fait "écraser" m'ont fait hurler de rire. Tandis que la fin avec Kad Merad est surprenante. Pourquoi cette comédie-là est-elle alors moins bonne que les autres ? Disons que le film revêt d'un caractère kitch totalement assumé, parfois trop. A prendre au second degré, donc. Outre ce détail, il a su me faire apprécier des acteurs pour qui je n'avais pas beaucoup d'estime auparavant (Valérie Donzelli) et pour qui j'en ai, plus ou moins, toujours eu (Benoit Poelvoorde, Charlotte Le Bon, Linh-Dan Pham). Au contraire, certains acteurs peuvent mieux faire (Fred Testot, que j'adore depuis le SAV pourtant). Tandis que d'autres, que je ne connaissais pas vraiment, m'ont surpris dans le bon sens (Léa Drucker). Et j'aurais bien raccourci le film de 15 bonnes minutes (il s'éternise trop vers la fin). A part ça, détente assurée !

 

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Le 23/07/2013

 

Cinéma > Pacific Rim

Ce mois de Juillet 2013 ne brille pas vraiment par ses sorties ciné. Enfin, c'est ce que je pensais, jusqu'à ce que j'aille voir des films qui ne m'attiraient pas forcément (Le Congrès, Les Reines du Ring, Paris à Tout Prix, ou encore le dyptique Marius/Fanny) et qui m'ont plu finalement. Dimanche soir, je me suis laissé tenter par Pacific Rim. De suite, je vois les robots, donc je pense à Transformers. Puis je vois les bêtes géantes, donc je pense à Godzilla. Eh bien, après avoir vu le film, je peux vous confirmer qu'il n'a vraiment rien à voir avec les deux suscités. Est-ce que j'ai aimé ? Je dirais oui pour les deux personnages principaux, auxquels je me suis attaché, du fait de leurs histoires respectives (j'ai trouvé le passé de Mako très touchant). D'ailleurs, je trouve que Charlie Hunmann et Riko Kikunchi jouent très bien leurs rôles, alors que, lorsqu'on va voir un blockbuster comme Pacific Rim, ce n'est pas ce à quoi on s'attend. J'ai également reconnu beaucoup d'acteurs : Idris Elba (Prometheus), Max Martini (Revenge), Ron Perlman (Charmed) et Charlie Day (Comment Tuer Son Boss) ! Sinon, si vous aimez les gros fims bourrins sans qu'il y ait un bon scénario derrière, alors vous aimerez Pacific Rim. Sinon, vous risquez de vous ennuyer... comme moi, en quelque sorte ! Tout m'a presque laissé indifférent, que ce soit les effets spéciaux ou bien les combats. Et comme j'ai du mal avec Guillermo del Toro (même son Labyrinthe de Pan a eu du mal à me convaincre), ça n'a pas joué en faveur du film. Dans le genre "film sur la fin du monde", j'ai préféré World War Z.

 

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Le 20/07/2013

 

Cinéma > Marius / Fanny

Aller voir ce dyptique ne me faisait pas spécialement envie mais, par curiosité (et pour accompagner une amie aussi), j'y suis allé et, si les films de Daniel Auteuil ne sont pas des chefs d'oeuvre, ce sont d'honnêtes divertissements qui, je l'espère, auront suffisament de succès pour que le troisième volet voit le jour. Bref, s'il y a, par moments, des temps morts, notamment à la fin de Fanny, il y a également des moments vraiment drôles, notamment grâce aux dialogues très bien écrits (surtout dans Marius). Mais il y a aussi des moments tristes, essentiellement concentrés dans la seconde partie (Fanny). Je m'attendais également à ce que l'histoire d'amour soit niaise au possible, mais le résultat final rend cette romance réaliste, puisque Auteuil a tenu à rester fidèle à la mentalité de l'époque où les livres ont été écrits. Celles et ceux qui sont fans des histoires d'amour impossibles aimeront donc, les autres moins. En outre, on sent souvent dans la mise en scène une inspiration directe du genre théâtrale (vu que la trilogie de Pagnol est une pièce de théâtre, au départ). Enfin, le casting est vraiment bon. Mais si on aurait voulu être davantage touché par la relation des personnages de Raphaël Personnaz et de Victoire Belesy, j'ai surtout aimé Marie-Anne Chazel et les autres rôles secondaires, qui contribuent beaucoup à l'humour dans les deux volets. En tout cas, si vous avez l'idée d'aller voir Marius, autant aller voir Fanny aussi, dans la mesure où le second reprend exactement là où le premier s'arrête. Et que, à la fin du deuxième, on a vraiment envie de voir le troisième volet. S'il se fait un jour...

 

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Le 17/07/2013

 

Cinéma > Paris à Tout Prix

Voilà une excellente comédie française, dont on se souviendra encore, à l'instar de Tout Ce Qui Brille ! J'ai pris cet exemple-là, car je trouve que c'est le film qui, selon moi, se rapproche le plus de Paris à Tout Prix, au niveau de la thématique, soit celle de l'héroïne étrangère d'origine et française d'adoption qui tente de se faire une place dans un monde n'étant pas le sien, quitte à renier ses propres origines. On retrouve ainsi un peu de Leïla Bekhti de Tout Ce Qui Brille en Reem Kerhici, soit une fille arrogante et raciste en apparence, mais maghrébine dans le fond. Et, parce que la bande-annonce ne m'emballait pas, car je m'attendais à ce que tous les gags s'y trouvent, j'ai été agréablement surpris, dans le sens où on rigole aussi bien aux gags de la BA qu'à ceux qu'on découvre à l'écran. On aime donc voir le frère de Maya lui faire les pires crasses et Firmin (aka le petit-ami de la meilleure amie de l'héroïne) dire connerie sur connerie. Mais on est également ému par la relation tendue qui unit Maya et son père et par le flashback dans lequel elle se revoit petite, auprès de sa mère. On remerciera donc les comédiens (Reem Kerhici, Cécile Cassel, Shirley Bousquet, Tarek Boudali, Philippe Lacheau - c'est vrai qu'il a un air de Ryan Gosling ! -, Stéphane Rousseau et Joséphine Drai) et la réalisatrice (qui réussit à allier humour, émotion et thèmes d'actualité (racisme, immigration et le français d'aujourd'hui) dans l'histoire qu'elle veut nous raconter) de nous livrer une comédie sans fioriture. Un film que je vous recommande chaudement !

 

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Le 16/07/2013

 

Cinéma > The Internship

Un film avec, en tête d'affiche, Owen Wilson et Vince Vaughn, ce n'est généralement pas ma tasse de thé. Mais vu le titre de leur dernier film, et parce que, moi aussi, je suis passé plusieurs fois par la case "stage", j'avais envie de voir ça du point de vue de ce duo. Au final, le stage chez Wilson/Vaughn est surtout un bon prétexte à blagues. Alors, pour celles et ceux qui s'attendraient à une chronique sociologique quelconque, passez votre chemin et regardez plutôt les différents reportages sur le sujet. Pour ma part, j'aurais pu ne pas aimer, car Wilson/Vaughn justement, et aussi car TOUS les personnages sans exception sont clichés. Et finalement, j'ai beaucoup rigolé, vu les nombreuses conneries que nos deux héros font (et disent). Côté casting, outre notre tandem, on retrouve des acteurs attendus (car vus dans la bande-annonce) comme inattendus : Rose Byrne (Damages, X-Men), Max Minghella (Agora), Aasif Mandvi (Premium Rush, The Dictator), Dylan O'Brien (Teen Wolf) et même Jessica Szohr (Gossip Girl). Soit une belle brochette de comédiens, qui satisfiera tout le monde. Les Stagiaires, ou la bonne comédie qu'on aura oublier d'ici quinze jours, car bien dispensable (mais sympathique, en même temps).

 

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Le 13/07/2013

 

Cinéma > Monsters University

Encore un coup de coeur pour les studios Pixar ! Après la grande réussite qu'était Rebelle l'an dernier, ce n'est pas une suite, mais un préquel qui vient colorer le grand écran, en cet été 2013. Et après un premier volet, Monstres & Co, qui m'a bien plu, sa "suite" Monstres Academy est vraiment bonne. En effet, le film allie très bien humour et émotions. Pour tout vous dire, j'avais souvent les larmes aux yeux. Pourquoi ? Le personnage de Bob Razowski est attachant (et attendrissant) du début à la fin (on a de la peine de le voir galérer à réaliser son rêve), et finit par former une très belle amitié avec Jacques Sullivan. Mais j'ai également beaucoup ri, même quand il s'agissait de gags très gentillets. Ajoutons les références au premier volet, des personnages à certains détails anecdotiques. Comme quoi, même après vingt ans d'expérience, la firme parvient encore à nous émouvoir, avec des thèmes "bâteaux" et universels, comme la découverte de soi. Donc, dans mon classement Disney/Pixar, Monstres Academy n'est peut-être pas en première position (toujours réservée à Là-Haut, suivi de près par Rebelle), mais il est assurément l'un de mes préférés. Qui a dit que je n'étais pas un grand enfant ?

 

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Le 12/07/2013

 

Cinéma > World War Z

Je ne saurais dire si j'ai aimé ou pas... Ce qui est sûr, c'est que le côté réaliste de World War Z m'a beaucoup plu, mais j'ai été moins emballé par son ambiance générale. C'est-à-dire que le côté "les américains seuls peuvent sauver le monde" m'a légèrement fait sourire et ne rend donc pas forcément le film crédible. Mais, en tant que blockbuster popcorn, il fait parfaitement son boulot. Ce qui m'a aussi refroidi, c'est cette fin bâclée. Et ça me rassure de savoir qu'il y aura deux suites, car World War Z a un gros potentiel pour devenir une saga, avec toute la mythologie qui n'a pas encore été dévoilée. Sinon, il y a quelques bonnes séquences (le mur en Israël, l'avion), quelques effets 3D bien sympathiques et un Brad Pitt qui n'en finit pas de nous démontrer qu'il est bon acteur. Mais voilà, j'attendais mieux du fameux "film de 2013". A voir si les suite sont mieux (ou si je décide d'en rester là).

 

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Le 09/07/2013

 

Cinéma > Les Reines du Ring

Les Reines du Ring s'est avéré être une agréable et étonnante surprise, en ce début de vacances estivales. Les gags sont nombreux et DRÔLES (et je ne parle pas juste de ceux vus dans la bande-annonce). Les personnages sont touchants dans leurs petits déboires personnels (en particulier celui de Marylou Berry, qui nous attendrit en mère imparfaite tentant de reconquérir son fils). Les quatre actrices principales font le show à merveille (on adore Audrey Fleurot en nymphomane sans limite, puis Corinne Masiero qu'on aime voir en méchante sauvage). Les acteurs secondaires s'en sortent bien également. Comme quoi, le cinéma français me ravira toujours, quelqu'en soit la sauce.

 

Cinéma > The Congress

Je pense qu'il faut être arrivé à la fin pour comprendre le véritable postulat de The Congress. Pour moi, ce film s'apparente à de la science-fiction 2.0 : à la place du classique "ils désertèrent la terre pour aller vivre ailleurs", les personnages désertent cette fois notre monde (celui où l'Homme est en chair et en os) pour aller vivre dans un monde cartoon teinté de fantaisie, où la maladie n'existe pas et où l'on peut prendre l'apparence de sa personnalité favorite (Michael Jackson, Elizabeth I...). Si j'ai bien aimé la première partie, présentée comme un film classique comme on en voit tout le temps, j'ai eu plus de mal avec la partie "dessin-animé", non pas à cause des dessins en eux-mêmes (quoique Robin Wright version animée a une sale gueule et est inexpressive, par rapport à la version originale), mais plus parce que le scénario part dans tous les sens. Et comme je le disais au départ, c'est vraiment à la fin qu'on comprend tout le sens du film : à la fois c'est une version "caricaturée" de la carrière de Robin Wright (qui n'a plus vraiment été sous les projecteurs depuis son rôle dans Forrest Gump, plus par choix que par hasard) et un regard lucide sur ce que le septième art et le monde pourraient devenir, d'ici de nombreuses années (ces deux dernières idées étant basées sur notre réalité actuelle). L'actrice principale brille dans son propre rôle, entourée par des partenaires tout aussi convaincants et expressifs dans leurs versions cartoons. Un film original, mais imparfait.

 

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Le 03/07/2013

 

Cinéma > The Look of Love

Premier film vu à l'occasion de la Fête du Cinéma. A Very Englishman (je préfère le titre en VO, The Look of Love) m'attirait surtout pour son côté burlesque. Et ce sont, d'ailleurs, les numéros empreints de cette culture qui m'ont le plus plu, dans ce long-métrage. Car l'oeuvre de Michael Winterbottom ne se risque finalement pas trop à réinventer le genre du biopic au cinéma. En effet, les clichés s'accumulent durant ces 1h41 : le personnage principal qui se retrouve à être un mari volage et un père irresponsable, la potiche de service qui lui sert de maîtresse (avant que cette dernière ne prenne conscience qu'elle ne sera jamais totalement aimée), la fille à papa pourrie gâtée qui se drogue (et qui finit par mourir). On aime bien le début, puis on s'ennuie fermement, tant le tout tourne en rond. Ce que j'ai aimé, en revanche, c'est le côté "humain" et "normal" de Paul Raymond, le réalisateur s'amusant souvent à le montrer sous son plus mauvais jour (le rôle de père irresponsable qu'il tient, auprès de ses enfants). Et le jeu des acteurs sauve le film du désastre. Bref, un énième biopic qu'on aura oublié, sitôt vu.

 

Cinéma > Despicable Me 2

Je n'avais pas vu le premier volet à sa sortie, tout simplement car ça ne m'intéressait pas. Et là, après avoir vu le teaser, je me suis laissé tenter, en grande partie pour voir les minions à l'oeuvre. Et pour être franc, je ne regrette pas d'avoir vu Despicable Me 2. Même si on ne va généralement pas voir ce genre de film pour le scénario (un peu comme les sagas L'Âge de Glace et Madagascar), on rigole du début jusqu'à la fin, en grande partie grâce aux minions (les Scrat de Moi, Moche et Méchant, en quelque sorte). Si bien qu'on se fiche un peu de ce que Chris Renaud et Pierre Coffin veulent nous raconter, vu que l'histoire a pour cibles les enfants, avant tout. Les adultes, eux, préféreront l'humour bien efficace de cette franchise prometteuse, grâce à la palette des différents personnages mis en scène (de Gru à la petite Agnès et son cri strident, en passant par l'agente Lucy). Le film d'animation de cet été, en attendant Monstres Academy.