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Le 28/02/2015

 

Cinéma > Fifty Shades of Grey

On boucle la boucle en Février, avec une nouvelle critique ciné ! Et aujourd'hui, c'est le film événement tant décrié Cinquante Nuances de Grey qui est à l'honneur ! Alors, est-ce une aussi grosse catastrophe cinématographique ? Pour vous répondre en tout honnêteté, je vous dirai tout simplement : non ! Alors, certes, l'adaptation sur grand écran du livre de E.L. James comporte des défauts visibles (et persistants)... Mais elle a aussi des qualités ! Pour ce qui est de l'impression négative, on la ressent surtout durant la première partie, notamment avec le couple vedette. En effet, on ressent un grand manque d'alchimie entre Jamie Dornan et Dakota Johnson au départ, même si elle s'installera progressivement. La faute à un scénario, qui met en place l'histoire d'amour bien trop rapidement. Ajoutons des dialogues assez clichés, qui donnent ainsi à Fifty Shades of Grey des allures de romance pour ados. Enfin, on voit bien que c'est un copié/collé de la saga Twilight, que ce soit les personnages principaux, l'histoire ou même certaines scènes (notamment la première scène de sexe, avec la même mise en scène et le même genre de chanson en fond sonore que celle de Breaking Dawn (Part 2)). Bon, moi, ça ne m'a pas plus gêné que ça, même si je tenais à le souligner. Concernant l'impression positif, elle est présente sur l'ensemble du film. En premier lieu, on s'identifie au personnage d'Anastasia, dans le sens où on ressent ses désirs et ses peurs face à Christian. On prend également plaisir à la voir s'affirmer petit à petit, en passant de l'étudiante timide à la jeune femme fière et indépendante. Mais elle apparaît aussi comme étant beaucoup plus cruche que dans le bouquin (les "putain" et "trop cool" qu'elle dit à tout-va). Ce qui m'amène à dire que le jeu des acteurs est bon, avec Dakota Johnson donc, et Jamie Dornan, crédible en homme froid et maniaque du contrôle. Ensuite, il y a de l'humour, qui est bel et bien volontaire (pas de second degré ici, mes chers !). En outre, les scènes de sexe sont convaincantes, sans qu'elles ne versent dans le "trash" (celle dans la chambre rouge, avec le remix de Crazy in Love en fond, est la meilleure de toutes les scènes de 50 Nuances, pour moi). Enfin, la bande originale est un sans-faute : on commence par Annie Lennox et on termine par The Weeknd, en passant par Beyoncé, Skylar Grey et Ellie Goulding, entre autres. Soit des chansons qui allient à merveille sensualité et romantisme. Sans oublier les très bonnes compositions de Danny Elfman. Pour conclure, si on est loin du grand film, ce premier volet de la saga Fifty Shades n'a pas de quoi rougir de honte. Cela dit, j'espère que l'équipe du film remédiera aux défauts suscités pour le deuxième volet. Pour terminer, j'ai beaucoup lu que c'était un vulgaire film porno... IL N'EN EST RIEN ! Celles et ceux qui disent ça ne savent pas DU TOUT de quoi ils parlent ! On l'a bien vu avec La Vie d'Adèle...

 

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Le 23/02/2015

 

Séries T.V. > Pretty Guardians Sailor Moon Crystal

"Pouvoir du prisme lunaire, transforme-moi !" Celles et ceux qui ont grandi avec le Club Dorothée connaissent bien cette réplique ! Et que la nouvelle génération se rassure : les studios japonais Toei Animation ont réalisé une nouvelle version du manga Sailor Moon, intitulée Pretty Guardians Sailor Moon Crystal et diffusée depuis Juillet 2014 à la télévision. Encouragé par quelques critiques positives, j’ai décidé de m’y mettre également… pour être agréablement surpris ! Même si mon enthousiasme est retombé, le temps de quelques épisodes. Je m’explique : cette version-là de Sailor Moon est davantage destinée aux adolescents et aux jeunes adultes qu’aux enfants, malgré l’humour qui est omniprésent durant les premiers épisodes. Ce qui est, par ailleurs, très plaisant, rendant ainsi les personnages tous aussi attachants les uns que les autres. Mais j’ai clairement une préférence pour les méchants de la série, grâce aux comédiens qui les doublent (ça les rend charismatiques). Alors que les Sailors (surtout) et Tuxedo Mask ont tendance à m’agacer, surtout durant les épisodes plus sombres. Je reproche d’ailleurs à la série d’être passé d’un seul coup au genre dramatique, en délaissant l’humour qui fait pourtant son sel. Je lui reproche aussi de ne pas avoir "su" davantage développer l’intrigue "Queen Metalia" (plus d’épisodes dans ce premier arc n’aurait pas été de refus). Enfin, au départ, je n’étais pas DU TOUT séduit par le look des héroïnes, encore moins par les scènes de transformation. Finalement, je trouve les dessins et la mise en scène modernes, tout en ayant ce côté enfantin assumé. Donc, oui, je trouve ce Sailor Moon 2014 plaisant à regarder, même s’il n’est pas parfait sur tous les points. J’attends ainsi la suite avec grande impatience !

 

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Le 21/02/2015

 

Dossiers > Cinéma > ETC Movies Awards 2014

Enfin ! Après un mois de suspense, le jury des ETC Movies Awards 2014 a dévoilé le palmarès des vainqueurs ! Et nous n'avons pas un, ni deux, mais TROIS grands gagnants, qui remportent chacun deux trophées...

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Le 17/02/2015

 

Musique > Albums > Anaïs Delva, Anaïs Delva et les Princesses Disney

Les sorties musicales intéressantes de 2015 commencent à arriver petit à petit. Et avant les albums de Louane et de Madonna en Mars, intéressons-nous au projet d’Anaïs Delva, qui est sorti la semaine dernière. Souvenez-vous : c’est elle qui doublait l’une des deux héroïnes de La Reine des Neiges. Et si la chanson phare du film, Libérée, Délivrée, rencontre enfin le succès chez nous, on espère qu’il en sera de même pour le premier album de la pétillante jeune femme, Anaïs Delva et les Princesses Disney ! Et il faut dire que ses cheveux de feu ont une jolie influence sur les réarrangements musicaux et sa manière de chanter ces grands classiques ! Je pense notamment aux reprises de Vers Le Ciel, de Au Bout du Rêve et de Où Est La Vraie Vie. On la sent vraiment à l’aise dans les univers écossais et louisianais. En revanche, je suis moins convaincu par L’Air du Vent (je repense toujours à l’originale en l’écoutant) et Tendre Rêve (je n’ai jamais vraiment aimé ce titre, en fait). Et puis, il y a les ballades, dont certaines avec lesquelles j’ai (encore) du mal. D’un côté, j’adore celles de Blanche-Neige (Un Jour Mon Prince Viendra, Un Sourire en Chantant), que j’aime J’En Ai Rêvé (le côté "valse" est bien mis en valeur par l’orgue de barbarie), Partir Là-Bas (même si elle ne surpasse pas la version de Claire Guyot) et que je fonds en écoutant la version acoustique de Libérée, Délivrée (la meilleure chanson de l’album, sans hésiter). De l’autre, je n’arrive pas vraiment à accrocher à Je Veux y Croire, Histoire Eternelle (qui n’est même pas une chanson de princesse, à la base), Réflexion (même si je la préfère un tantinet aux autres) et Ce Rêve Bleu. Soit parce que les originales me restent en tête, soit car je n’aime justement pas les originales. Au final, que dire de ce premier essai ? Eh bien, Anaïs Delva a réussi à insuffler à ces chansons une certaine modernité musicale, tout en conservant leur caractère enfantin. Néanmoins, ce même caractère enfantin reste un peu trop exagéré dans certaines chansons. Mais cet album devrait plaire aux petits comme aux grands, à n’en pas douter. En ce qui me concerne, je ne suis peut-être pas totalement satisfait, mais ça me donne du baume au cœur de l’écouter.

 

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Le 15/02/2015

 

Cinéma > Big Hero 6

Il n'a pas fallu attendre Noël 2014, mais début 2015 pour voir le dernier né des studios Disney, Les Nouveaux Héros (Big Hero 6 en VO) ! L'attente en valait-elle la peine ? Pour tout vous dire, je suis assez partagé. Bien évidemment, j'ai été ému par certaines scènes et l'ensemble des personnages (surtout Hiro et Baymax), encore une fois. J'ai aussi été émerveillé par certains plans d'ensemble. Et j'ai ressenti les effets, connus pour être efficaces, de l'humour Disneyen. Mais voilà, il manque quelque chose, qui rendrait ce nouveau film d'animation "parfait", à l'image d'autres grands classiques de la franchise. Par exemple, je trouve que le scénario n'approfondit pas assez les choses, notamment en ce qui concerne l'intrigue autour du méchant mystère (je ne vous en dis pas plus). C'est un peu bâclé de ce côté-là, et il serait temps que Disney approfondissent davantage les histoires qu'ils racontent au public. J'ai également eu du mal avec les voix de Hiro et de Tadashi : les acteurs choisis pour les doubler sont trop vieux par rapport aux rôles qu'ils jouent, je trouve (pour ce point, je tiens à préciser que j'ai vu le film en VOST, donc je ne sais pas ce que ça donne en VF). En revanche, j'ai apprécié le fait que, pour une fois, les rôles soient inversés durant une scène : le gentil devient méchant et vice versa. Là encore, je vous laisserai le découvrir par vous-mêmes ! Mais j'ai surtout adoré le personnage de Baymax : c'est clairement pour lui qu'on va voir Big Hero 6, tant il a une présence incroyable à l'écran, et ce, dès sa première apparation ! A mon avis, il deviendra vite un incontournable de l'univers Disney, au fil du temps. Les Nouveaux Héros n'est donc pas le meilleur Disney qui soit, il n'est pas le plus mauvais non plus. Pour moi, il ne restera clairement pas dans les annales. A voir s'il trouve son public dans le monde...

 

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Le 04/02/2015

 

Des changements se mettent petit à petit en place, puisque, après des années d'"hésitation", je me décide enfin à lancer la page Facebook officielle d'EscapeToCulture.net ! Cela dit, il ne s'agira pas d'une page "généraliste", où je parlerai à la fois de cinéma, de musique, de séries T.V. et de bouquins. En effet, comme vous le savez, ma passion première est le Septième Art et j'aime en parler, aussi bien ici qu'autour de moi. Néanmoins, je regrettais de ne pas pouvoir parler davantage des films qui me plaisaient, notamment à travers leur actualité. Alors j'ai commencé à penser à étendre mon site web aux réseaux sociaux, afin que tout se complète "intelligemment". Et donc, la voici : la page Escape to Cinéma, qui traite et traitera (surtout) de l'actu cinématographique, celle qui m'intéresse avant tout. Il y aura aussi des critiques brèves, qui seront directement en lien avec celles que je poste ici. A l'heure où je vous parle, la page compte 20 abonnés... Ce qui est un bon début ! Une page Twitter est également au programme, mais ça ne sera pas pour de suite, puisque je veux d'abord me concentrer sur la page Facebook actuelle ! Je vous invite ainsi à la liker ici ou en cliquant sur l'image !

 

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Le 01/02/2015

 

Cinéma > Respire

Je rattrape petit à petit mon retard cinématographique de 2014 (malgré tous les films que j'ai pu voir l'an dernier, eh oui !), et aujourd'hui, je me suis intéressé au deuxième film de l'actrice Mélanie Laurent, intitulé Respire. Et si, durant les vingt premières minutes, je n'arrivais pas à rentrer dans ce drame, à comprendre en quoi l'amitié des deux héroïnes était aussi toxique, je me suis senti comme chamboulé, à la fin de la séance. Car, pour apprécier le film comme il se doit, il faut se faire à l'idée que cette histoire d'harcèlement et de destruction moraux se mette en place progressivement, malgré le fait que Charlie et Sarah deviennent amies (trop) rapidement. Au final, cette relation fusionnelle prend tout son sens dans la seconde partie de Respire : au début, c'est "tout" et à la fin, c'est "rien". Ce qui m'a beaucoup, d'ailleurs, rappelé une de mes anciennes relations amicales et mes années collège/lycée (j'ai été victime d'harcèlement scolaire). Le titre prend également son sens petit à petit, mais surtout quand on regarde le dernier plan de la scène finale. On sait donc pourquoi le film a reçu une immense standing ovation à Cannes ! Quant aux deux actrices principales, elles méritent clairement leurs nominations respectives en tant que meilleurs espoirs féminins aux Césars. J'ai été surtout surpris par la performance Lou de Laâge, étant donné que je l'ai vue jouer des rôles à l'opposé de celui qu'elle interprète ici (et elle fait plus femme, aussi). Pour Joséphine Japy, je l'ai découverte ici et c'est une belle révélation. On oublie alors que sont également à l'affiche Isabelle Carré et Claire Keim, qui sont là pour donner de l'épaisseur aux premiers rôles. Respire m'a donc marqué par son thème, son scénario, son jeu d'acteur et sa mise en scène. Ce qui prouve ainsi que Mélanie Laurent a un bel avenir devant elle, en tant que réalisatrice.