+ Archives > Février 2014 +

 

Le 27/02/2014

 

Cinéma > August: Osage County

Les Oscars approchent et je continue progressivement mon marathon ! Ce soir, c'était Un Eté à Osage County en VOST, alors je ne pouvais pas manquer ça ! Et je suis ravi d'avoir fait ce choix, car cette comédie dramatique est un pur bijou indée américain ! Le casting est brillant, de Benedict Cumberbatch (cet acteur n'a pas la cote pour rien) à Juliette Lewis (qui incarne à merveille la "potiche" de la famille), en passant par Dermot Mulroney et Margo Martindale. Mais surtout, devant tous ces acteurs talentueux, deux brillent particulièrement : je veux évidemment parler de Julia Roberts et de Meryl Streep ! Je les aime autant l'une que l'autre et aucune des deux ne m'a déçu ici ! Julia livre ce qui est, à coup sûr, l'une de ses meilleures performances d'actrice ! Et Meryl... Les mots ne parviennent pas à sortir de ma bouche, tant elle m'a bluffé dans ce personnage détestable de mère acariâtre, pourtant attachante, car seule et malheureuse. Ce rôle-ci prouve ainsi qu'elle est capable de tout interpréter et de nous faire passer du rire aux larmes en une seconde. Autant l'une que l'autre n'a pas volé sa nomination aux Academy Awards, et elles sont désormais mes favorites dans les deux catégories où elles sont citées. Toutes ces prestations font que l'histoire de la famille Weston est touchante, et que chacun d'entre nous pourra se reconnaîtra en l'un des différents personnages : la femme qui a un grand manque affectif, celle à qui on a toujours renvoyé une image négative, celle qui ne veut pas ressembler à sa mère, ou encore l'homme qui manque cruellement de confiance en lui. La mise en scène est vraiment très bonne, et j'ai particulièrement adoré la scène du repas en famille, riche en rebondissements. Mais le film recelle d'autres scènes tout aussi fortes en émotions ! En tout cas, August: Osage County confirme mon amour pour les films qui montrent, avec brio, la vie ordinaire telle qu'on la connaît.

 

*******************************

 

Le 26/02/2014

 

Cinéma > Tarzan (2014)

Après avoir vu la bande-annonce, je dois vous avouer que je n'étais pas très emballé par cette nouvelle version de Tarzan. La raison : le design des personnages. Et puis, je me souviens encore de l'adaptation de Disney, qui était de bonne facture. Et sur le premier point, je ne me suis absolument pas trompé : les personnages, féminins surtout, sont vraiment affreux ! Jane Porter, qui est censée être belle, est loin de l'image de la célèbre héroïne qu'on pourrait avoir. Alors que, au contraire, Tarzan reste fidèle, physiquement parlant, au héros qu'il est. A part ça, ce nouveau Tarzan est très sympathique ! Le scénario est bien écrit et, donc, bien construit. Et, ce qui m'a beaucoup étonné, c'est que l'histoire est plutôt sombre : le film ne fait presque pas dans l'humour bon enfant et se concentre plutôt sur le héros (ses doutes, sa quête d'identité, sa place en tant qu'homme dans le monde) que sur l'action. L'histoire d'amour est également bien mise en avant et est mise en place plus tôt qu'on ne le pense (là où, dans la version Disney, il faut attendre au moins la moitié du film). Et comme toute romance qui se respecte, elle est bien amenée, très belle et bien mise en scène. Quant à l'action, elle n'arrive vraiment qu'à la fin, et j'avoue avoir été un peu déçu par le dénouement. Sinon, les décors sont très bien réalisés, tandis que les animaux conservent leur côté "sauvage", tout en étant "humanisés". Enfin, la motion capture est plus ou moins bien utilisée, selon les personnages (car certains manquent cruellement d'expression !). Dans l'ensemble, j'ai bien apprécié ce film d'animation, mais celui de Disney reste cependant supérieur à ce dernier.

 

Cinéma > Non-Stop

Je suis sorti de la salle, avec la sensation d'avoir été en apnée durant toute la séance ! Car c'est ce qu'on ressent du début à la fin de Non-Stop ! Bon, il y a d'abord l'"introduction" du film, qui sert à présenter le personnage principal, incarné par Liam Neeson. Et là, surprise : il joue encore un homme alcoolique, rongé par son passé ! Je me suis alors dit qu'il avait tendance à jouer les mêmes types de rôle. Mais, si on passe outre ce détail, il s'avère que sa performance d'acteur est vraiment bonne (surtout lorsque son personnage se montre paranoïaque et très agressif). Ensuite, on rentre dans le coeur du sujet et puis là, on est "en stress". Car voilà, tous les passagers sans exception sont suspects (à part la petite Quinn McColgan évidemment) ! Alors, qui est le (ou la) terroriste qui cherche absolument à nuire au marshal Bill Marks ? Personnellement, je me suis posé toutes les questions inimaginables, concernant le dénouement de l'histoire ! Parce que le réalisateur Jaume Collet-Serra (auteur de l'excellent Esther) sème le doute dans l'esprit du spectateur, en faisant passer chaque personnage pour coupable et en multipliant les rebondissements. Puis, voilà qu'arrive le twist final. Si l'identité du/des coupables ne m'a pas déçu (bien qu'en y réfléchissant, on pouvait facilement deviner de qui il s'agissait), la raison de leur mobile sent un peu trop le déjà vu à mon goût. Mais honnêtement, rares sont les fois où j'ai été à la fois autant happé et stressé par un film ! A aller voir absolument !

 

*******************************

 

Le 23/02/2014

 

Cinéma > Le Crocodile du Botswanga

Case Départ s'était avéré être une agréable surprise, à mes yeux, et un bon bol d'air frais dans le paysage cinématographique français. Et Le Crocodile du Botswanga s'annonçait également comme tel ! Honnêtement, c'est le cas ! On oscille habilement entre comédie absurde et comédie social, un peu comme le récent Jacky au Royaume des Filles. Bon, pour vous l'avouer, je l'ai déjà vu deux fois depuis Mercredi : c'est vous dire à quel point ce film est devenu mon véritable coup de coeur de ce premier trimestre ! Par contre, il ne faut pas s'attendre à un scénario poussé, la comédie misant avant tout sur ses gags, politiquement incorrects pour la plupart. Entre la blague sur la famille Le Pen (qui sont ici des crocodiles), La Marseillaise façon gospel par Ibrahim Koma (j'étouffais de rire !), Fabrice Eboué qui parle allemand à sa "partenaire" et, surtout, Thomas Ngijol en dictateur imbu de lui-même, tyrannique, et qui, pourtant, montre clairement qu'il n'a rien dans la tronche (genre quand il sort des expressions toutes faites, auxquelles personne ne comprend rien, ou quand il fait mine de savoir parler allemand), on est très bien servi de ce côté-là ! Et tous les acteurs, sans exception, sont brillantissimes : le duo Ngijol/Eboué (même si le second est un peu mis en retrait), Claudia Tagbo en Carla Bruni botswangonaise, Franck de la Personne en assistant lèche-botte du Président ou encore Issa Doumbia en soldat "maltraité" (la scène du phacochère est une autre perle comique, dans le genre). Concernant le côté social du film, j'y ai reconnu certains aspects (actuels, hélas) de la France. Cependant, j'avoue avoir moins compris les références faites à l'Afrique (à part celle sur le sida). Bref, j'espère vraiment que cette comédie rencontrera le succès qu'elle mérite, face aux monstres actuels du Box-Office, Les Inconnus et La Belle et la Bête !

 

Cinéma > Pompeii

Bon, au départ, le film ne me faisait pas envie, étant donné que j'ai du mal avec les péplums. Alors je partais voir Pompeii sans grande conviction (alors que j'ai une carte d'abonnement qui me permet d'aller voir tous les films que je veux...). Mais j'avoue que, depuis quelques années maintenant, j'ai fini par devenir bon public (fini le temps où j'étais élitiste !). Bref, quid de ce blockbuster "antique" ? Eh bien, je ne l'ai trouvé pas si mal que ça, enfin de compte ! Par contre, j'ai eu le fâcheux sentiment que le film mettait beaucoup de temps à démarrer (et mes collègues ont eu ce même sentiment). Il faut dire que, d'un côté, ce n'est pas coutume qu'un blockbuster prenne autant de temps pour installer son intrigue, les personnages et le contexte social/politique/temporel dans lequel ceux-ci évoluent. Excellent point, donc, pour le scénario. Mais nous, ce qu'on attend vraiment, c'est cette catastrophe, digne d'un Titanic. Et je dois vous le dire : cette attente vaut vraiment le coup ! Le résultat est vraiment impressionnant, tant les effets spéciaux atteignent la perfection absolue. Si bien qu'on vit, à chaque instant, l'enfer que le peuple pompéien est en train de subir. Et la fin est vraiment déchirante (pour celles et ceux qui aiment les histoires d'amour tragiques). Pour ce qui est des acteurs, j'avoue avoir eu du mal à me faire aux prestations de certains d'entre eux, la faute au doublage, qui n'est pas très bon (à mon avis). Malgré tout, on finit par s'y faire. J'ai particulièrement aimer les performances de Kiefer Sutherland, d'Adewale Akinnuoye-Agbaje (Mr Eko, dans la série LOST) et de Currie Graham. Mais le reste du casting n'est pas en reste et le couple principal est beau à voir. En résumé, un péplum catastrophe qui saura rythmer vos vacances d'hiver !

PS : A noter que la voix française d'Emily Browning est aussi celle de Kristen Stewart ! ;)

 

*******************************

 

Le 15/02/2014

 

Cinéma > La Belle et la Bête

Après les films d'animation (il reste encore Tarzan et La Grande Aventure Légo), les blockbusters de l'hiver débarquent ! Et on va s'intéresser au côté français du divertissement, puisque la nouvelle adaptation de La Belle et la Bête vient tout juste de sortir ! Et je dois vous dire que j'ai été assez déçu par cette version-là, peut-être parce que j'en attendais beaucoup (trop ?). Disons que j'ai vraiment eu du mal à rentrer dans l'histoire. J'ai vraiment commencé à accrocher au moment Belle s'enfuit de chez elle, pour s'"offrir" à la Bête en tant qu'otage. A partir de là, le film gagne en intérêt, même si des défauts subsistent. A commencer par la relation qui unit les deux personnages principaux. Si j'ai été, comme beaucoup de monde sans doute, émerveillé et touché par leur histoire d'amour, j'ai cependant trouvé que l'héroïne s'éprenait beaucoup trop vite de son bourreau (le premier instant, elle est répugnée et juste après, elle est charmée... heu... ouais !). Et surtout, je regrette le grand manque de scènes d'action ! Certes, La Belle et la Bête est avant tout une romance, mais pour un blockbuster de ce genre, plus d'action n'aurait pas été de trop ! Enfin, je ne considère pas cela comme un véritable défaut, mais j'ai eu parfois du mal avec le jeu d'actrice de Léa Seydoux. Si cette dernière m'avait clairement bluffé dans La Vie d'Adèle, de par le naturel qu'elle dégageait à travers le personnage d'Emma, elle m'est apparue ici comme trop "théâtralisée" à certains moments. Après, il est vrai que le personnage de Belle est assez "nunuche" dans sa façon d'être, donc bon, est-ce de sa faute ? Néanmoins, j'ai beaucoup apprécié le fait qu'elle ait su donner à son rôle un côté moderne, un côté "femme forte, courageuse et indépendante". J'ai également aimé l'ensemble des acteurs : Vincent Cassel (dans un rôle qui lui sied bien), Audrey Lamy et Sara Gireaudau (qui m'ont fait énormément rire), Jonathan Demurger, Nicolas Gob et Louka Meliava (qui jouent respectivement les trois frères de Belle). Les décors sont vraiment beaux, on a l'impression qu'ils sont réels (sachant que les acteurs ont tourné devant un fond vert, la plupart du temps). Les effets spéciaux sont réussis (le cinéma français, voire européen, n'a donc pas à rougir de honte, face au cinéma américain). Pour terminer, deux choses m'ont plu : les étranges petites créatures qui peuplent le château et les rêves que fait Belle. En résumé, je dirais que le film n'a pas comblé toutes mes attentes. Et qu'il s'adresse davantage à un public adulte, selon moi (même si j'ai été assez étonné de voir beaucoup d'enfants dans la salle). Mais que, malgré ce détail (important), cette adaptation oscille habilement entre la version de Jean Cocteau et celle de Disney.

 

*******************************

 

Le 14/02/2014

 

Cinéma > Mr. Peabody & Sherman

On sent bien que les vacances d'hiver arrivent, notamment avec le nouveau film des studios DreamWorks Animation, M. Peabody et Sherman : Les Voyages dans le Temps. Eh bien, autant vous le dire de suite : j'ai littéralement A-D-O-R-E ! C'est attendrissant, émouvant, touchant et drôle, du début à la fin ! Et encore, ce n'est pas assez pour décrire tout mon ressenti envers ce film. Les deux héros, Sherman et Peabody, sont vraiment attachants. Je vais me répêter, mais tous deux une relation vraiment attendrissante et émouvante (et la seconde partie du film le montre bien). La petite Penny s'avère être une sale peste, à qui on a envie de foutre des baffes à chaque instant, avant que l'on s'attache à elle aussi. J'ai rigolé à plusieurs reprises, notamment en voyant l'"enfant robot" de Léonard de Vinci. Les décors et graphismes sont à couper le souffler et la 3D s'avère être justifiée (une fois n'est pas coutume). L'action est évidemment au rendez-vous (il vaut mieux, pour un divertissement comme celui-là), mais j'ai été un peu déçu par la "résolution finale" de l'histoire. Cela dit, c'est un peu le problème majeur que je reproche aux dessins-animés récents : "bâcler" la fin du scénario. Enfin, le doublage français est franchement très bon, chose que je ne dis pas souvent ! Guillaume Gallienne arrive encore à se glisser aisément dans la peau d'un nouveau personnage, même si on reconnaît bien son jeu d'acteur. Tandis que les jeunes Jules Timmerman (Sherman) et Garance Pauwels (Penny) s'en sortent à merveille. N'attendez donc pas et offrez à vos enfants ce merveilleux moment d'animation et de divertissement, à travers le temps. ;)

PS : Grâce à la bande-annonce du film, j'ai pu découvrir la chanson Pompeii du groupe britannique Bastille ! =D

 

*******************************

 

Le 08/02/2014

 

Cinéma > American Hustle

Vu Jeudi soir en VOST, American Hustle n'est finalement qu'un pétard mouillé, à côté de la bonne surprise que fut Silver Linings Playbook en 2013. Je vais commencer par les points positifs, histoire de ne pas vous donner l'impression de descendre le film. Déjà, la direction d'acteurs est vraiment bonne, même si pour certains, on tombe presque dans la caricature. Je parle surtout de Bradley Cooper et de Jennifer Lawrence, qui écopent des mêmes rôles qu'ils avaient eu dans la précédente réalisation de David O. Russell. Si Jennifer s'en sort encore bien ici (bien qu'il faille être honnête : d'une part, son personnage n'apporte rien à l'intrigue général et, d'autre part, ça ne vaut pas un Golden Globe), Bradley finit par livrer une performance trop proche du personnage de Pat Solitano. En revanche, j'ai beaucoup aimé les prestations de Christian Bale et de Jeremy Renner, dans des rôles à contre-emploi, suivies de celle d'Amy Adams (vraiment photogénique ici, le rôle voulant ça). Ensuite, il y a la bande son, qui retranscrit très bien l'ambiance de l'époque (années 70). Enfin, pour finir avec le positif, j'ai trouvé la photographie impeccable. Le négatif concerne le film en lui-même. L'histoire avait du potentiel, mais le scénario la rend inintéressante. Je me suis ennuyé, mais je n'ai pas trouvé le film mauvais pour autant. Disons que pour moi, American Bluff ne mérite pas ses dix nominations aux Oscars. Copie à revoir, donc, pour M. Russell.

 

Cinéma > Cloudy with a Chance of Meatballs 2

C'est l'un des films d'animation que j'attendais le plus de voir ces derniers mois ! Et après être sorti de la salle, j'ai été ravi de voir que l'esprit du premier volet de Tempête de Boulettes Géantes avait été conservé dans celui-ci ! Le deuxième film reprend ainsi EXACTEMENT là où le précédent s'était arrêté, c'est-à-dire après que la machine ait été détruite. On retrouve ainsi les personnages auxquels on s'était attaché, il y a quatre ans. On est donc toujours pris de compassion pour Flint Lockwood, aka le loseur qui nous ressemble tant finalement. C'est un héros qui a ses qualités et ses défauts, peut-être l'un des héros de dessins-animés les plus attachants de ces dernières années. J'aime beaucoup également sa copine Sam Sparks, aka la voix de la sagesse du personnage principal. Ainsi que la petite bande qui les accompagne (surtout le flic noir, qui me fait toujours autant mourir de rire). Bon, évidemment, étant un film pour enfants, L'Île des Miam-nimaux fait beaucoup dans la niaiserie, mais même les adultes y trouveront leur compte. L'humour est, encore une fois, omniprésent. Comme pour le premier film, c'est très enfantin et, en même temps, très efficace (un peu comme L'Âge de Glace). A chaque gag, on rigole (même si, pour ça , il faut attendre que les personnages reviennent sur l'île). Le méchant est très méchant, on a envie de lui donner des claques dès l'instant où il apparaît, bien qu'on aime le détester en même temps. A côté, Barb, son singe acolyte, est attachante également, de même que la petite Fraisie. Enfin, il faut noter que les voix ne sont pas les mêmes que celles du premier volet. C'est déroutant au début, il faut l'avouer, mais on s'y habitue. Donc, pour conclure, ce deuxième film est un tout petit peu moins bien que le premier, mais il reste un vrai régal pour toute la famille.

PS : Restez pendant le générique, une surprise vous y attend ! ;)

 

*******************************

 

Le 02/02/2014

 

Cinéma > Jacky au Royaume des Filles

Nous sommes (déjà) début Février et je pense avoir trouvé LE film français qu'il vous faut voir absolument : Jacky au Royaume des Filles ! Et pour vous dire : à peine le film commençait, que je riais déjà aux éclats. C'est bourré d'humour du début à la fin, grâce à des dialogues bien écrits et à une excellente mise en scène. Sans oublier le jeu de TOUS les acteurs, sans exception. Même celui de Charlotte Gainsbourg, actrice que je n'apprécie pourtant pas particulièrement. J'ai surtout adoré les prestations de Didier Bourdon (égal à lui-même), de Valérie Bonneton, de Noémie Lovsky (physiquement méconnaissable), d'Anthony Sonigo (qui joue les débiles à merveille) et d'India Hair (la chanson qu'elle chante à Jacky est l'un des moments les plus drôles du film). En fait, ils incarnent tous tellement bien leurs rôles qu'il est difficile de les départager. En ce qui concerne les dialogues, je m'attendais davantage à ce qu'ils soient très vulgaires (genre très axés sur le sexe) et, finalement, j'ai été agréablement surpris par le fait qu'il y ait de la retenue dans les paroles de chaque personnage (y compris les jeunes). Pour terminer, la mise en scène est vraiment osée, dans le sens où on ne s'attend pas à ce qu'on voit, et ce, à aucun moment (genre la Générale qui tire sans vouloir sur l'un de ses soldats, la Cherife qui veut violer Jacky ou les deux juments qui logent au palais). Sans oublier la fin (je n'en dis pas plus). Franchement, c'est l'un des films français les plus drôles que j'ai pu voir ces dernières années, voire l'un des films les plus drôles tout court. Foncez donc voir Jacky au Royaume des Filles, si vous ne l'avez pas déjà fait !